mardi 6 septembre 2011

Investissements pub : résultats contrastés

Par Catherine HEURTEBISE, 30/08/2011

Le mois de juillet affiche un bilan en demi-teinte côté investissements publicitaires. D'après Kantar Media, seules la radio et la télévision sortent leur épingle du jeu.

En juillet, d'après le baromètre de Kantar Media sur les investissements publicitaires, les différents médias présentent des résultats contrastés. Seules la radio et la télévision progressent en valeur (respectivement +8,1 % et +7,1 %) avec cependant quelques indicateurs en volume orientés à la baisse.

La radio est le média le plus dynamique ce mois-ci tant sur les généralistes (+9,2 %) que sur les musicales (+9,0 %). En revanche, la durée publicitaire sur le média diminue de -1,5 % tirée vers le bas pas les stations musicales (-1,9 %). Sur le cumul, le média enregistre +5,9 % de recettes et stabilise néanmoins son activité en volume (+0,4 %). La télévision maintient une dynamique positive malgré une croissance en valeur plus faible en juillet (+7,1 %) vs le cumul (+11,2 %). Un ralentissement dû à une activité moindre sur les chaînes nationales ce mois-ci (-4 % en valeur et -3,8 % en volume) en dépit du nombre d’annonceurs en hausse de +3,5 % sur ce segment. Les chaînes de la TNT poursuivent leur progression avec +39,6 % de recettes et une durée publicitaire qui augmente de +15,4 %. En juillet, les magazines reculent de -3,2 % en valeur quand les quotidiens nationaux présentent une forte croissance de leurs recettes brutes (+12,0 %) et permettent à l’ensemble du média de stabiliser son activité (-0,2 %). Sur le cumul annuel, l’évolution des recettes de la presse demeure positive (+2,2 %) mais on souligne encore une baisse des volumes (-2,6 %).

Les principaux afficheurs accusent de nouveau un léger repli de leurs recettes brutes de -1,5 % en juillet. Sur le cumul, la tendance est stable avec -0,8 % d’évolution pour le média. Pour la première fois depuis janvier, le cinéma enregistre une évolution négative de ses recettes brutes de -9,2 % sans toutefois déprécier sa forte croissance sur le cumul (+39,4 %).

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