Si dans certains pays asiatiques, la fibre évolue à vitesse grand V ces dernières années, l’Europe continue de s’appuyer sur son réseau ADSL/Câble. Néanmoins, quelques pays arrivent à tirer leur épingle du jeu, comme la Lituanie, ou encore la Russie, d'après les dernières statistiques de l’Idate.
Loin, très loin du petit million d’abonnés à la fibre qu’elle comptait fin 2007, l’Europe affiche au 30 juin 2011 environ 10,2 millions d’abonnés très haut débit, pour 39,8 millions de foyers reliés à un réseau FTTH/FTTB. Fin 2010, l’Europe comptait 8,1 millions d’abonnés pour 33 millions de foyers reliés. L’évolution est donc très nette.
L'Europe devant les USA
C’est bien sûr beaucoup moins que l’Asie, qui compte pour sa part 46 millions d’abonnés, la plupart étant au Japon et en Corée du Sud. Mais c’est aussi et pour la première fois plus qu’aux États-Unis, qui cumulent pour leur part 9,5 millions d’abonnés.
Et sauf surprise, l’Europe devrait monter en puissance ces 10 prochaines années. Il faut dire que le potentiel est important, notamment dans les grands pays que sont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie.
Ces quatre pays n’ont en effet que peu développé la fibre optique pour le moment. Mais la France, avec près de 90 000 abonnés FTTH/FTTLA supplémentaires lors du premier semestre 2011, commence à se placer, tout du moins en nombre d’abonnés.
Le taux de pénétration misérable des grands pays de l'Europe de l'Ouest
En effet, si l’Hexagone est en bonne place au niveau européen du côté du nombre d’abonnés, ce n’est pas le cas du côté du taux de pénétration. Avec moins de 3 % de taux de pénétration, La France figure ainsi au 17ème rang européen, très loin derrière la Lituanie (26,6 %), la Norvège, les Pays-Bas, la Finlande, la Roumanie, la Russie, la Suède, la Slovaquie, la Lettonie, la Bulgarie, l’Estonie, le Danemark, l’Ukraine, et la Hongrie.
La plupart de ces pays, hormis la Norvège, la Suède et le Danemark, profitent surtout du fait d’avoir des lignes ADSL peu développées. Ils ont donc sauté une génération pour exploiter directement la fibre optique. Cela explique en partie le taux de pénétration exceptionnel de la Lituanie.
Pourtant, malgré ses moins de 3 % de taux de pénétration, la France se place devant l’Italie (18ème), ainsi que l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces deux derniers ne sont ainsi même pas classés par l’Idate, l’institut ayant pour critère de classer uniquement les pays où le taux de pénétration atteint au moins 1 % des foyers.
Le potentiel est donc immense, et d’ici peu, il ne serait pas étonnant que l’Europe rattrape l’Asie, tout du moins si l’on intègre la Russie. Cette dernière représente en effet près de la moitié des abonnés FTTH/FTTB.
Une vidéo mise en ligne récemment par le FTTH Council pour expliquer aux non-initiés le très haut débit.
Loin, très loin du petit million d’abonnés à la fibre qu’elle comptait fin 2007, l’Europe affiche au 30 juin 2011 environ 10,2 millions d’abonnés très haut débit, pour 39,8 millions de foyers reliés à un réseau FTTH/FTTB. Fin 2010, l’Europe comptait 8,1 millions d’abonnés pour 33 millions de foyers reliés. L’évolution est donc très nette.
L'Europe devant les USA
C’est bien sûr beaucoup moins que l’Asie, qui compte pour sa part 46 millions d’abonnés, la plupart étant au Japon et en Corée du Sud. Mais c’est aussi et pour la première fois plus qu’aux États-Unis, qui cumulent pour leur part 9,5 millions d’abonnés.
Et sauf surprise, l’Europe devrait monter en puissance ces 10 prochaines années. Il faut dire que le potentiel est important, notamment dans les grands pays que sont l’Allemagne, la France, le Royaume-Uni et l’Italie.
Ces quatre pays n’ont en effet que peu développé la fibre optique pour le moment. Mais la France, avec près de 90 000 abonnés FTTH/FTTLA supplémentaires lors du premier semestre 2011, commence à se placer, tout du moins en nombre d’abonnés.
Le taux de pénétration misérable des grands pays de l'Europe de l'Ouest
En effet, si l’Hexagone est en bonne place au niveau européen du côté du nombre d’abonnés, ce n’est pas le cas du côté du taux de pénétration. Avec moins de 3 % de taux de pénétration, La France figure ainsi au 17ème rang européen, très loin derrière la Lituanie (26,6 %), la Norvège, les Pays-Bas, la Finlande, la Roumanie, la Russie, la Suède, la Slovaquie, la Lettonie, la Bulgarie, l’Estonie, le Danemark, l’Ukraine, et la Hongrie.
La plupart de ces pays, hormis la Norvège, la Suède et le Danemark, profitent surtout du fait d’avoir des lignes ADSL peu développées. Ils ont donc sauté une génération pour exploiter directement la fibre optique. Cela explique en partie le taux de pénétration exceptionnel de la Lituanie.
Pourtant, malgré ses moins de 3 % de taux de pénétration, la France se place devant l’Italie (18ème), ainsi que l’Allemagne et le Royaume-Uni. Ces deux derniers ne sont ainsi même pas classés par l’Idate, l’institut ayant pour critère de classer uniquement les pays où le taux de pénétration atteint au moins 1 % des foyers.
Le potentiel est donc immense, et d’ici peu, il ne serait pas étonnant que l’Europe rattrape l’Asie, tout du moins si l’on intègre la Russie. Cette dernière représente en effet près de la moitié des abonnés FTTH/FTTB.
Source: http://www.pcinpact.com/actu/news/66057-ftth-ftthb-fibre-optique-europe-usa.htm
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