jeudi 29 mars 2012

HSPA+, 4G, Wi-Fi : SFR accélère le rythme pour se démarquer

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/hspa-4g-wi-fi-sfr-accelere-le-rythme-pour-se-demarquer-39770190.htm#xtor=EPR-100


Business - L'opérateur annonce l'arrivée de la 4G début 2013, des déploiements sont déjà en cours à Lyon et à Montpellier. Mais il entend se distinguer de la concurrence en assurant une continuité de service homogène et sans rupture grâce au HSPA+ et à Auto Connect Wi-Fi.
Marseille - Premier à lancer en France la 3G, SFR n'entend pas perdre son rôle de pionnier dans la 3G+ et la 4G. Alors que Bouygues Telecom et Orange ont déjà annoncé leurs plans en la matière, avec des lancements début 2013, SFR a convié la presse à Marseille pour détailler sa stratégie.
Pas vraiment de surprises. L'opérateur annonce des déploiements déjà en cours à Lyon et Montpellier, un pilote à Marseille et prévoit une ouverture commerciale début 2013 (contre fin 2012 chez Bouygues).
Reste le problème des déploiements des antennes, de plus en plus contesté par les riverains et qui risque d'impacter les calendriers (voir notre article).
Comme ses concurrents, la filiale de Vivendi table sur des débits pratiques autour des 30/40 Mb/s mais souligne que la différence ne se fera pas là.
"Le discours commercial se fera sur la faible latence qui permet par exemple de lancer une vidéo en streaming sans aucun buffering ou participer à des jeux multijoueurs. Ce sont par les usages que se fera la séduction. Une fois que l'on goûte à la 4G, on ne revient plus en arrière", nous explique Pierre-Alain Allemand, directeur général Réseaux de SFR.
"On creuse l'écart avec la concurrence"
Reste que ces arguments sont également exploités par la concurrence. Mais SFR entend se distinguer par la qualité globale de son réseau très haut débit mobile et l'innovation. "Il faut éviter que les utilisateurs passent de la 4G à la 2G selon l'endroit où il se trouve", ajoute le responsable. "La 4G, c'est d'abord un bon réseau 3G+ et HSPA+".
Sur ce terrain, SFR s'estime au-dessus de ses petits camarades. Sa 3G+ couvre 98,5% de la population : "On creuse l'écart avec la concurrence", lance avec malice Pierre-Alain Allemand.
Pour assurer une bonne continuité de service, SFR continue le travail sur les débits de la 3G+ et du HSPA+. Ce dernier se hisse désormais à 21,2 Mb/s pour 52% de la population (88% à fin 2012) et même 42,4 Mb/s (théorique) pour 30% de la population (63% à la fin de l'année).
"Cette couverture est très importante", répète le directeur. "Etant donné que le LTE sera déployé par plaques, il faut proposer une alternative proche et éviter l'effet "déceptif". Le HSPA+ à 42 Mb/s, c'est la vitesse de la 4G sans la technologie de la 4G".
Attention néanmoins, la plupart des équipements ne sont pas encore compatibles avec cette vitesse (outre le nouvel iPad, des terminaux devraient arriver cet été) et il faudra payer plus cher son abonnement pour en profiter.
Une expérience homogène, sans rupture
"Le 21 Mb/s sera offert à tous nos clients gratuitement dès le 11 avril, sauf les clients RED plafonnés à 7 Mb/s. Le 42 Mb/s sera soumis à une offre spécifique pour les terminaux compatibles", précise Pierre-Alain Allemand.
Autre point de distinction,  le service Auto-Connect Wi-Fi. Expérimenté dans le Sud-Est, il sera déployé dans toute la France en juin. Le principe est simple et plutôt bien vu.
Un abonné SFR 3G+ pourra, à travers une application à installer sur son smartphone (iPhone uniquement pour le moment) se connecter au Wi-Fi ouvert des box ADSL des abonnés SFR. Surtout, le mobile se connecte automatiquement et sans coupure au réseau sans fil le plus rapide.
"4 millions d'abonnés ADSL SFR sur 5 millions ont ouvert leur box au Wi-Fi communautaire, c'est donc 4 millions de hotspots pour nos abonnés mobiles", souligne Jérémie Manigne, directeur général innovation, services et contenus de SFR.
Evidemment, le débit de l'abonné ADSL est prioritaire et n'est jamais impacté par l'usage d'un tiers. Pour l'utilisateur mobile, c'est l'assurance de ne jamais perdre une vraie connexion très haut débit mobile lorsqu'il n'est pas couvert en 3G par exemple, ou lorsqu'il souhaite limiter sa consommation data 3G.
Autant de briques qui permettent à SFR de proposer une offre homogène, sans rupture. L'argument a du sens même s'il est repris par la concurrence, notamment Orange qui a également annoncé l'extension de son réseau à 42 Mb/s. Reste à savoir s'il trouvera de l'écho auprès des consommateurs.
Il s'agit également pour l'opérateur de se distinguer au plus vite d'un Free Mobile encore absent du très haut débit mobile. "La différenciation se fera par le réseau" tentent de croire les géants français dont les finances sont aujourd'hui sous pression alors qu'ils doivent maintenir leurs investissements.
SFR souligne avoir dépensé 1,6 milliard d'euros dans son réseau, le retour sur investissement est donc fébrilement attendu d'autant plus que les sources de revenus sont happés par les géants du Web...

Research Group: Apple television coming, but not until 2013

A lire sur:  http://www.zdnet.com/blog/apple/research-group-apple-television-coming-but-not-until-2013/12656?alertspromo=&tag=nl.rSINGLE

By | March 28, 2012, 9:20pm PDT
Summary: An Asian research group claims that the Apple television hardware will be a “2013 event,” despite most analysts claiming that it will arrive in calendar 2012.
Research Group: Apple Television coming, but not until 2013 - Jason O'GradyDespite the fact that most analysts (including Piper’s Gene Munster) report that Apple will release an Apple-branded television (not “TV”) in 2012, an Asian research group claims that it will be a “2013 event:”
We continue to view Apple TV hardware as a 2013 event. The timing of Hon Hai/Foxconn’s equity stake and partnership with Sharp along with Hon Hai Chairman Terry Gou’s separate 46.5% investment in Sharp’s Sakai City plant lends further credibility that Apple TV is in the works.
Asia’s longest-running independent brokerage and investment group CLSA argues that it will come later, rather than sooner — which has been the conventional wisdom.
In August 2011 Reuters Tokyo reported that Apple may invest around 100 billion yen ($1.3 billion) to upgrade a Sharp LCD plant. It is rumored that Sharp will be providing the panels for Apple’s television.
CLSA considers the deals as “an effort to improve Sharp’s financial position before becoming a more meaningful supplier to Apple.” CLSA also claims that Foxconn parent Hon Hai’s decision to invest in Sharp lends credence to rumors that an Apple-branded television is coming.
Tip: SeekingAlpha.com (via: BusinessInsider.com)
Illustration: Ellis Hamburger

La SNCF équipe les contrôleurs de smartphones

A lire sur:  http://www.lemagit.fr/article/smartphone-orange-android-sncf-controleur/10765/1/la-sncf-equipe-les-controleurs-smartphones/?utm_source=essentielIT&utm_medium=email&utm_content=new&utm_campaign=20120329&xtor=ES-6

Le 28 mars 2012 (15:29) - par Valery Marchive

En partenariat avec Orange, la SNCF a doté ses contrôleurs de smartphones dans le but d’améliorer l’information des voyageurs. Un programme d’autant plus intéressant que l’entreprise en profite pour mêler usages personnels et professionnels. Le tout avec une solide gestion de flotte. Mais il reste quelques bémols.
La SNCF équipe les contrôleurs de smartphones
La SNCF a fini d’équiper 10 000 contrôleurs de smartphones, des terminaux Android de produits par Samsung. Ceux-ci disposent d’une application dédiée à l’information des voyageurs. Philippe Mouly, directeur des trains de la SNCF explique le choix d’Android : «nous avons fait des tests sur plusieurs plateformes. Nous avons retenu Android car il permettait d’atteindre le niveau de personnalisation nécessaire à la mise en place de touches raccourcis pour la numérotation interne à six chiffres; c’est une chose programmée en couche basse du système du téléphone qu’il était impossible de réaliser avec iOS.» Le principal défi du projet a été le déploiement, avec des personnels qui «sont en mobilité totale. Il passent au maximum 15 minutes par jour sur leur établissement pour récupérer leurs outils et documents de mission. Il a fallu les ‘immobiliser‘ à un moment, sur une cinquantaine de sites, pour les former.» C’est le partenaire du projet, Orange Business Services, qui a aidé à organiser le déploiement. Celui-ci s’est déroulé en septembre 2011 - «une réussite,» assure Philippe Mouly. À tel point que qu’un autre événement comparable a été organisé en décembre pour «appliquer un correctif lié à un bug de handover 2G/3G». Là aussi, tout s’est bien déroulé.
Un environnement ouvert
Mais le smartphone confié aux contrôleurs de la SNCF ne remplace pas certains éléments de leur équipement comme les terminaux de paiement mobiles (TPE) : «quand nous nous sommes lancés dans l'aventure des smartphones, c'était mi-2010. Et la technologie avance très vite. En un an, je ne suis pas certain que nous aurions pu sereinement envisager une intégration billétique/monétique. Je crains que les délais n'auraient pas été les mêmes,» explique le directeur des trains de la SNCF. Et de préciser que les outils de contrôle des billets sont connectés au SI comptabilité de l’entreprise, que les TPE sont validés par le GIE Cartes... «et il y a d’importants contrôles à chaque changement.» Surtout, la SNF voulait «quelque chose de simple qui permette aux contrôleurs de mêler les usages personnels et professionnels, surfer sur Internet, etc. Sans risque de contamination de nos réseaux…» Dès lors, il estime que s’il avait fallu intégrer des fonctionnalités de TPE, «nous n’aurions pas pu donner accès à Facebook, Twitter, etc.» Ce qui n’indique pas que la SNCF ne conduise pas de réflexion sur la monétique : «on y réfléchit. À Rennes, par exemple, nous avons mis en place l’accueil embarquement avec des solutions de contrôle des billets par smartphone et lecteur de flashcode Bluetooth.»
Des usages encadrés
La moitié des contrôleurs se contentent d’un usage purement professionnel du terminal qui a été mis à leur disposition. Les autres mêlent les deux. «Notre but est avant tout de faire progresser l’information en situation perturbée » rappelle Philippe Mouly, soulignant donc que l’entreprise laisse là le choix à ses employés. Ceux-ci reçoivent la facture liée à leur utilisation à leur domicile : «2h d’appels sont pris en charge par l'entreprise; au-delà c'est à leur charge, sauf s’ils ont vécu des incidents importants par la faute de l'entreprise. Mais le tarif est très avantageux.» Pour les communications data, en revanche, aucune distinction n’est faite et la SNCF prend en charge le trafic.
La flotte est gérée par un outil de Mobile Device Management (MDM), fournit par Orange : Afaria, de Sybase. «Il nous permet de contrôler le parc et de pousser de nouvelles applications,» explique Philippe Mouly : «en ce moment, nous en testons une nouvelle dédiée au confort à bord et qui permet de signaler des informations telles qu’un problème d’éclairage, etc.» Et bien sûr, toutes les données des terminaux peuvent être effacées à distance.
Quant aux usages, ils sont encadrés par une charte. «Mais on se rend compte que l’on est vite débordé par les usages.» Initialement, la messagerie du terminal ne devait pas être utilisée à titre professionnel. Mais dans la pratique, elle l’est, au moins en partie. Pour Philippe Mouly, de nombreuses limites définies dans les chartes de ce type ne sont finalement que «des lignes Maginot» qui tombent d’elles-mêmes.
Un accueil globalement positif
Globalement, les contrôleurs semblent satisfaits de leur nouvel outil. Mais quelques points noirs persistent, «en particulier l’autonomie.» La satisfaction clients semble avoir aussi progressé. Et les contrôleurs n’y sont pas pour rien : «certains se l’approprient au point d’installer des applications grand public comme SNCF Direct pour améliorer encore le renseignement des voyageurs.» D’autres prennent en photo leurs documents plutôt que de les transporter avec eux... En dehors de l’autonomie, Orange et la SNCF cherchent à améliorer la lisibilité de la facture, rendue complexe du fait de la dualité des usages. Les contrôleurs qui passent les frontières souhaiteraient en outre une réflexion sur l’itinérance internationale - «des discussions sont en cours. Pour éviter les consommations non maîtrisées, l’itinérance est bloquée pour l’instant.» Et puis... il y a la question de la couverture réseau sur certaines lignes : «à 300 km/h, la 3G, ça ne marche pas bien. De nombreux contrôleurs ont préféré basculer leurs terminaux en 2G.» Là encore, un travail est en cours avec Orange pour améliorer la situation. Mais les applicatifs métiers ne sont pas impactés : «nos applications fonctionnent en mode asynchrone.»
Reste la question des tarifs payés par la SNCF et ses contrôleurs à l’heure du low-cost dans la téléphonie mobile. Philippe Mouly indique disposer «d’une clause de révision» dans son contrat. Surtout, «je ne peux pas dire que j'ai un mauvais contrat, y compris pour le tarif à la minute au-delà du forfait initial.»

Un centre européen de lutte contre la cybercriminalité opérationnel en janvier 2013

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/un-centre-europeen-de-lutte-contre-la-cybercriminalite-operationnel-en-janvier-2013-39770141.htm#xtor=EPR-100

Un centre européen de lutte contre la cybercriminalité opérationnel en janvier 2013Sécurité - La Commission européenne a proposé la création de cet organe de lutte contre toutes les formes de cybercriminalité. Il aura notamment pour mission de protéger les citoyens contre l’usurpation d’identité et le piratage sur les réseaux sociaux.
L’Europe veut se doter d’un centre de lutte contre la cybercriminalité. La Commission européenne a fait cette proposition hier. Il sera basé aux Pays-Bas, à La Haye au siège d’Europol.
Sa mission, « contribuer à la protection des entreprises et des citoyens européens contre ces menaces informatiques grandissantes » que sont les vols de données bancaires et de dates de crédit, l’usurpation d’identité, le piratage des profils sur les réseaux sociaux et toutes les formes de cyberattaques contre les systèmes d'information critiques de l'Union européenne.
« Des millions d'Européens utilisent l'internet pour effectuer des opérations bancaires à domicile, des achats en ligne, pour planifier leurs vacances ou encore pour rester en contact avec leur famille et leurs amis par le biais des réseaux sociaux en ligne. Mais alors que s'accroît le temps que nous passons en ligne, le crime organisé y est aussi de plus en plus présent », a déclaré Cecilia Malmström, la commissaire européenne pour les affaires intérieures.
Coût de la cybercriminalité : 388 milliards de dollars par an
Pour étayer son propos, la Commission rappelle que la cybercriminalité couterait 388 milliards de dollars par an et que « jusqu'à 600 000 comptes Facebook sont bloqués chaque jour après avoir été la cible de plusieurs types de tentatives de piratage ».
Les détails quant à l’organisation de la structure et ses moyens d’action sont pour le moment assez succincts. Mais le communiqué de la Commission indique que le centre « rassemblera les informations provenant de sources libres, du secteur privé, des services de police et du monde universitaire. » Sa création sera soumise à l’approbation de l'autorité budgétaire d'Europol. Il devrait entrer en service en janvier 2013. (Eureka Presse)

La Carte d'identité numérique est officielle

A lire sur:  http://pro.clubic.com/legislation-loi-internet/carte-identite-electronique/actualite-484056-identite-numerique.html

Le dispositif mettant en place la nouvelle carte d'identité numérique vient d'être publié au Journal Officiel. Désormais, la carte nationale d'identité et le passeport comporteront un composant électronique.

Identité et identification
La loi n° 2012-410 du 27 mars 2012 relative à la protection de l'identité et portant création d'une nouvelle carte d'identité a été publiée. Le Journal Officiel de ce 28 mars précise en effet que ladite carte mais également le passeport des citoyens français devront comprendre plusieurs données parmi lesquelles :

  • Le nom de famille, le ou les prénoms, le sexe, la date et le lieu de naissance.
  • Le nom dont l'usage est autorisé par la loi, si l'intéressé en a fait la demande.
  • Son domicile.
  • Sa taille et la couleur de ses yeux.
  • Ses empreintes digitales.
  • Sa photographie.

Pour rappel, de nombreuses dispositions du texte ont été censurées par le Conseil constitutionnel. Les Sages ont en effet estimé que la constitution d'un fichier utilisant ces informations n'était pas conforme à la Constitution.

De même, la nouvelle carte d'identité ne contiendra qu'une seule puce contenant les informations précitées. La seconde, facultative, devant permettre de réaliser des signatures électroniques sur Internet pour des échanges commerciaux et administratifs, a également été censurée par le Conseil constitutionnel.

Pub mobile : Android domine le marché, talonné de près par iOS

A lire sur:  http://www.itrmobiles.com/articles/130766/pub-mobile-android-domine-marche-talonne-pres-ios.html?key=862d53eea2c1d2fe


La pub mobile est en plein boum en Europe. Et c'est Android qui continue de dominer ce marché avec 34% de parts de marché. Mais attention, iOS se rapproche avec 28% de parts de marché et une progression de 5 points. 

"Nous anticipons la poursuite de la croissance d'iOS, portée notamment par la récente présentation du nouvel iPad, ainsi que par la réduction du prix de l'iPad 2" explique Rob Jonas, Vice-Président et Directeur Exécutif d'InMobi pour la région Europe et Moyen-Orient. "La progression d'iOS sur notre réseau et l'adoption croissante des tablettes sont cohérentes avec les résultats de notre récente étude sur la consommation des médias mobiles, qui montre que les consommateurs mobiles européens passent déjà plus de temps sur des terminaux mobiles que devant leurs téléviseurs". Si la domination d'Android s'effrite légèrement (-1 point par rapport à novembre), celle d'iOS progresse de 5 points (à 28%) et celle de RIM ne bouge pas avec 17% de parts de marché.

D'ailleurs dans le Top 3 des terminaux les plus utilisés, il y a deux produits Apple : l'iPhone 4 en tête avec 9% de parts de marché et l'iPad 1 en 3ème position avec 6% de parts de marché. Entre les deux, on retrouve le BlackBerry Curve 8520 avec 7% de parts de marché. 
Publié le mercredi 28 mars 2012

Centre d’Analyse Stratégique 7 propositions pour aller vers le Très Haut Débit

A lire sur:  http://www.infodsi.com/articles/130753/centre-analyse-strategique-7-propositions-aller-vers-tres-haut-debit.html?key=

mercredi 28 mars 2012
Aujourd’hui, la France compte seulement 655 000 abonnés connectés à Internet par la fibre optique, bénéficiant ainsi du très haut débit (THD), ce qui représente environ 2% de l’ensemble des abonnés. Pour autant, quelques 5,9 millions de foyers sont potentiellement raccordables à la fibre optique soit 21% des foyers. Le Centre d’Analyse Stratégique vient de publier un rapport dans lequel il formule 7 propositions pour accélérer la marche vers le Très Haut Débit.

Le déploiement d’un réseau de communication en fibre optique jusque chez l’abonné est une évolution technologique incontournable. Il répond aux limites perceptibles de l’ADSL qui offre des débits inférieurs à 8 Mb/s pour de nombreux accès, et anticipe l’intensification des usages attendue dans les années à venir. Le gouvernement a ainsi retenu comme objectif la disponibilité à l’horizon 2025 d’accès à 100 Mb/s sur l’ensemble du territoire. Cette ambition représente un investissement très important de l’ordre de 21 milliards € (selon l’ARCEP).
 

L’étude, effectuée par l’IDATE pour le Centre d’analyse stratégique, compare les mécanismes économiques mis en œuvre en France et à l’étranger et leurs conséquences en terme de rythme de déploiement du très haut débit.
Objectifs THd des principaux opérateurs français
Orange
Déploiement du THD dans 3 600 communes (réparties sur 220 agglomérations dont 20 en zones très denses) à l’horizon 2015 pour desservir 10 millions de foyers (15 millions en 2020) – déploiement progressif visant en premier lieu les régions métropolitaines (2010-2012), puis l’ensemble des départements (2013-2015). Investissements : 2 milliards sur la période 2010-2015.
SFR
SFR s’était fixé d’atteindre 250 000 abonnés pour 1 million de foyers raccordables fin 2009. Cet objectif, non atteint, a été redéfini et, désormais, l’opérateur vise 5 millions de foyers raccordables fin 2012. Le taux de pénétration THD de SFR avoisine 10 %. SFR cible principalement les grandes villes.
Free
Free déploie en premier lieu sur les zones où il dispose d’un taux de pénétration haut débit de 15 % minimum. Il s’est fixé les objectifs suivants : Paris couvert à 100 % fin 2011, fin 2012 pour Montpellier, 4 millions de foyers raccordables et 100 000 abonnés FTTH fin 2011, 10 millions de foyers raccordables et 700 000 à 800 000 abonnés FTTH fin 2012.
Numéricâble
Numéricâble comptabilise 4,5 millions de foyers raccordables en FTTB. Le câblo-opérateur utilise le réseau coaxial interne aux immeubles pour fournir ses services THD aux clients finaux. Numéricâble privilégie les partenariats avec les collectivités locales pour étendre sa couverture THD. Source : IDATE, d’après les données des opérateurs

Le Centre d’analyse stratégique en a retenu 7 propositions principales :

Assurer un suivi attentif de la réalité du déploiement et des engagements pris par les opérateurs et définir, au besoin, de nouvelles mesures de régulation, y compris locales.
Le déploiement de la fibre optique est un marché de grande ampleur qui fait l’objet d’une régulation spécifique définie a priori. Celle-ci doit être adaptée au fur et à mesure du déploiement réellement constatée. À cette fin, il est nécessaire d’assurer un suivi attentif non seulement de la structure de marché émergente sur le très haut débit, mais aussi de la réalité des engagements pris par les opérateurs, puis de définir, au besoin, des mesures de régulation, éventuellement asymétriques(1).

 Le dispositif repose largement sur la coordination des acteurs, à commencer par la coordination entre les opérateurs privés afin que chaque opérateur fasse connaître les communes sur lesquelles il souhaite intervenir comme primo-investisseur, en permettant aux autres d’intervenir comme co-financeur (notamment par des engagements ab initio sur trente ans). Ce principe de partage des investissements en sus de la location, qui permet aux acteurs un arbitrage territorial fin, représente à l’évidence une inconnue quant à la structure industrielle et aux formes de concurrence qui en résulteront. Il est logique qu’au fur et à mesure des déploiements, l’ARCEP et le gouvernement :
- s’assurent de la réalité des engagements pris par les opérateurs ;
- apprécient l’efficacité des échelles de mutualisation retenues, le degré d’homogénéité des prix de gros et de détail sur le territoire ;
- évaluent le fonctionnement du dispositif, notamment au plan concurrentiel.

Des adaptations de la régulation pourront être faites selon les territoires, comme la réglementation européenne l’autorise. De plus, une attention particulière devra être portée à l’évaluation et à l’évolution des coûts de déploiement.

 
Renforcer la coopération entre les opérateurs et les collectivités, assurer la clarté et le respect des engagements et disposer d’un tableau de bord de référence pour tous les acteurs.

La coordination est aussi délicate entre les opérateurs privés et les collectivités locales. Les premiers craignent de voir les collectivités publiques perturber le marché par des initiatives qui anticiperaient sur les projets des investisseurs privés. Le dispositif retenu par le gouvernement cherche à écarter ce risque en n’accordant un soutien financier qu’aux projets qui se déploieraient dans les zones absentes des programmes des opérateurs.
Les collectivités locales souhaiteraient avoir plus de garanties sur la fiabilité des engagements que prennent les opérateurs, en termes de délais et de couverture. Elles craignent plus largement d’être confrontées ex post à des déploiements incohérents avec la réalité de leurs territoires qui laisseraient des poches significatives non équipées, y compris en milieu urbain, et réclament un “maillage” qui assure une péréquation entre les zones de forte et moyenne densités.

Il semble important au regard de ces inquiétudes :
- de formaliser et de rapprocher les rendez-vous prévus pour actualiser et clarifier les engagements des opérateurs privés ;
- de donner toute sa place dans cette perspective à la procédure de conventionnement entre les opérateurs et les collectivités sous l’égide des préfets de région ;
- d’afficher sur le site de l’ARCEP les projets de déploiement ;
- et de systématiser l’élaboration de Schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique mis à jour de façon rigoureuse afin de planifier sur un territoire donné l’évolution de sa couverture numérique.

Renforcer l’enveloppe de soutien aux projets des collectivités locales par la mise en œuvre effective et pérenne du Fonds d’aménagement numérique des territoires.
Les 900 millions du Fonds national pour la société numérique, inscrits dans le cadre du programme des Investissements d’avenir, et retenus par le gouvernement pour soutenir les projets engagés à l’initiative des collectivités locales, ne peuvent être considérés que comme une anticipation du concours que devra apporter le Fonds d’aménagement numérique des territoires. S’ils représentent un  effet de levier significatif pour une première phase, ils doivent être complétés par des ressources qui restent à définir. Comme cela a été souligné, le FANT est un élément essentiel du dispositif pour assurer la desserte THD de l’ensemble du territoire. De nombreux élus attendent des assurances sur ces ressources pour soutenir les projets qui resteront à engager au-delà de la première phase.

Compte tenu des contraintes qui pèsent sur les finances publiques, l’essentiel de ces ressources ne peut avoir pour origine que les acteurs de l’Internet eux-mêmes (opérateurs, fournisseurs de contenus, équipementiers, etc.)

Informer l’usager de l’existence et de l’intérêt du très haut débit et favoriser l’essor d’offres et de services spécifiques.
Aujourd’hui, seuls 10 % des usagers qui en ont la possibilité se raccordent au très haut débit.
Des campagnes d’information, à l’initiative des opérateurs avec le soutien des pouvoirs publics et des collectivités territoriales, pourraient contribuer à informer et rassurer les internautes sur les avantages et les modalités de passage du cuivre à la fibre. Toute initiative visant à évaluer la réalité des débits disponibles en France serait non seulement un élément de clarification de l’offre faite aux consommateurs, mais aussi un facteur de sensibilisation, auprès des abonnés, de la valeur du très haut débit.

Promouvoir une diversification des offres tenant compte de la qualité des accès utilisés ainsi que de fonctionnalités additionnelles du terminal et des contenus  couplés, tout en veillant à la transparence de la grille tarifaire.
L’accélération du déploiement de la fibre dépend de la baisse des coûts, mais aussi des revenus engendrés par de nouveaux services qui permettront d’améliorer le retour sur investissement.

Si aujourd’hui l’offre triple play, proposée quasiment à l’identique par tous les opérateurs, est un succès en France, elle n’opère qu’un faible facteur de différenciation, étant désormais perçue comme une prestation de base. Elle ne paraît pas en mesure de contribuer au financement de la fibre de façon significative. En revanche, les services de vidéo à la demande, la télévision haute définition, voire en trois dimensions, les jeux en ligne, la montée en puissance de l’externalisation informatique (cloud computing), et leur intégration dans un ensemble plus vaste de services et d’applications présents sur l’Internet demandent une bande passante importante correspondant au THD. Cela peut conduire l’usager à souhaiter une meilleure maîtrise de la qualité et des débits et à consentir à un tarif plus élevé pour ce type de service. Il paraît important, dans cette perspective, de promouvoir des offres tarifaires “segmentées”, qui permettraient de répondre aux demandes spécifiques de certains usagers tout en contribuant à faire croître le revenu moyen par abonné pour le très haut débit.

La variété des offres susceptibles d’être proposées par les opérateurs n’est contradictoire :
- ni avec la définition d’un premier prix d’accès à la fibre, équivalent à celui d’un accès ADSL, afin de promouvoir la migration rapide des abonnés ;
- ni avec la mise en place d’un tarif social du haut débit dans un premier temps, puis, à terme, du très haut débit.

Faciliter le déploiement de la fibre optique jusque chez l’abonné en levant les derniers freins réglementaires et techniques et en formant rapidement le nombre nécessaire de techniciens installateurs spécialisés dans le déploiement de la fibre optique.
La loi sur la Modernisation de l’économie (2008) avait intégré des dispositions pour améliorer les conditions de conventionnement avec les syndics et promouvoir le pré-équipement des immeubles. Il est nécessaire d’en évaluer l’application et d’identifier les freins qui demeurent. Ainsi, il paraît important, pour accéder à un rythme de déploiement industriel, d’appuyer un programme de formation dont l’objectif, évalué par la Fédération française des télécommunications, serait de disposer rapidement de 15 000 techniciens installateurs spécialisés. De même, il faut soutenir les travaux de normalisation de l’ingénierie.

Investir dans des technologies alternatives de montée en débit dans les zones peu denses, là où la demande est urgente et ne peut faire, à court et moyen termes, l’objet d’investissements en fibre optique à coût raisonnable.
La téléphonie mobile, avec la convergence fixe-mobile et l’évolution la plus récente des normes (LTE), devrait représenter sous peu une option intéressante pour assurer en tout point du territoire un accès, au minimum, au haut débit, équivalent à celui de l’ADSL actuel.

Vouloir aller au-delà, pour les utilisateurs qui ne pourraient faire l’objet d’un équipement en fibre optique dans des délais et à des coûts raisonnables, semble possible grâce aux progrès d’autres technologies. Il est ainsi probable que l’utilisation de la transmission VDSL vectorielle(2) sur le réseau local cuivre permette d’atteindre des débits de 50 Mb/s pour des distances inférieures au kilomètre.
De même, pour les zones très peu denses où, à court et moyen termes, l’investissement en fibre optique ne peut se faire à coût raisonnable, des solutions satellitaires bidirectionnelles en bande Ka(3) doivent être envisagées, même si elles ne peuvent concerner qu’un nombre limité d’abonnés.


(16) La régulation est dite asymétrique lorsqu'elle met en oeuvre des obligations spécifiques qui s’appliquent à l’opérateur historique, en raison de sa position dominante sur le marché.
(17) Transmission DSL vectorielle, VDSL (Very High Speed Digital Subscriber Line).
(18) Bande comprise entre 26 et 40 GHz.
 
Pour télécharger l’étude de l’Idate réalisée pour le Centre d’Analyse Stratégique

Pour télécharger la note de synthèse

mercredi 28 mars 2012

Les petites négligences d’Hadopi pour revendiquer un succès

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/les-petites-negligences-d-hadopi-pour-revendiquer-un-succes-39770118.htm#xtor=EPR-100


Les petites négligences d’Hadopi pour revendiquer un succèsChiffres - Audience cumulée des sites de streaming et téléchargement direct non prise en compte, représentation graphique plus favorable, sources partisanes… Si Hadopi et Nicolas Sarkozy revendiquent un succès « indiscutable », ce bilan est en réalité sujet à débat.
Voilà un bilan qui tourne à l’exercice d’autocongratulation (et politique), une pratique souvent de rigueur en campagne électorale. Sans beaucoup de nuances, et en s’appuyant sur des sources dont l’impartialité est très contestable, la Hadopi s’est octroyée un satisfecit.
Instigateur de la riposte graduée, Nicolas Sarkozy a accueilli avec satisfaction les conclusions de la Haute autorité, qualifiant les résultats obtenus de « remarquables », et le bilan « d’indiscutable ». La présidente de la Hadopi est tout aussi dithyrambique dans une interview accordée à L’Expansion.
La Hadopi se trompe sur le report d'audience vers le streaming
« On constate que l'action est efficace. D'autant plus que les études d'audience sur les sites de streaming et de téléchargement direct montrent que le report du piratage vers ces sites n'est pas prouvé, car les usages sont stables » déclare-t-elle ainsi.
Problème, pour aboutir à cette conclusion, Hadopi se limite à un comparatif entre décembre 2010 et décembre 2011 sur un panel réduit de sites Internet. Or, remarquait ZDNet.fr, une mesure de l’audience cumulée aurait été plus pertinente. Et c’est d’ailleurs l'approche retenue par l’autorité pour évaluer le recul du P2P.

Contrairement à la Hadopi, Lefigaro.fr a cherché à estimer cette audience cumulée. Et nos confrères parviennent à un constat bien différent. En effet, les sites de streaming et de téléchargement direct ont bien vu leur audience progresser.
« Les courbes du P2P et du streaming se sont en fait croisées entre août et septembre 2010, un mois avant l'envoi des premiers mails d'avertissement de l'Hadopi. Ce qui laisserait cette fois penser que les Français se sont détournés du peer-to-peer pour le téléchargement direct et le streaming » observe le Figaro.fr (même si comme pour le P2P, cette tendance avait été amorcée avant la riposte graduée et s'est donc maintenue, par effet d'encouragement ou non de l'action d'Hadopi))
Une précédente évaluation déjà ébranlée
Non seulement Hadopi a négligé cette source d’information Mediametrie, mais elle a aussi opté pour une représentation graphique plus flatteuse de la progression de l’offre légale, et illustrer l’effet bénéfique de son action sur ce plan.
« Pour établir ce graphique, l'Hadopi a cependant choisi d'adopter une échelle logarithmique qui écrase les variations entre les sites et amplifie l'audience des petites plates-formes (Deezer est bien plus éloigné d'iTunes dans la réalité). Sur une échelle linéaire, plus classique, les écarts entre les gros sites sont plus nets et les hausses des petits sites quasi anecdotiques » relèvent nos confrères.
Quelques semaines plus tôt, c’était l’IFPI qui s’était essayé à l’exercice périlleux d’une évaluation de la riposte graduée. Favorable à ce système, l’industrie musicale parvenait à des conclusions favorables quant à l’action d’Hadopi.
Une autre lecture, du Monde.fr, établissait que la hausse des ventes de titres sur iTunes en France était aussi corrélée aux ventes d’iPhone, avec des pics lors des lancements de nouveaux modèles.

Roaming : l'Europe impose de nouveaux plafonds aux opérateurs

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/roaming-l-europe-impose-de-nouveaux-plafonds-aux-operateurs-39770125.htm#xtor=EPR-100


Réglementation - Passer un appel ou envoyer un SMS depuis l'étranger reste toujours un luxe. Il sera un peu plus abordable à partir de juillet prochain.
Comme prévu, la Commission européenne s'attaque une fois encore au racket organisé qu'est le roaming en Europe. Ce n'est pas un scoop : téléphoner depuis l'étranger (voire pire, oser surfer sur Internet) reste une activité de riche. Malgré les baisses imposées aux opérateurs.
D'ailleurs, de plus en plus de mobinautes éteignent tout simplement leurs terminaux à l'étranger. Quant aux salariés nomades, ils doivent pour ne pas voir leurs factures exploser, souscrire à des forfaits internationaux ou changer de carte SIM sur place (et donc de numéro).
"Les consommateurs en ont assez de se faire voler à cause des tarifs du roaming", tonne Neelie Kroes, vice-président de l'agenda numérique à la Commission. Cette dernière et le Parlement européen sont ainsi parvenus ce mercredi à un accord de principe sur une réforme des tarifs pratiqués.
"Cet accord met en place une solution à long terme avec des prix plus bas, notamment pour l'Internet mobile", poursuit la vice-présidente. Le texte devrait être approuvé par le Parlement en mai et entrer en vigueur en juillet.
Des forfaits à l'étranger sans changer de numéro
Dès juillet, les frais applicables aux appels émis en itinérance au sein de l'UE ne pourront dépasser 29 cents par minute, tandis que les appels reçus hors du pays d'origine seront facturés au maximum 8 cents par minute.
Aujourd'hui, ces tarifs sont respectivement de 35 cents HT et de 11 cents HT.

Les SMS émis en itinérance ne pourront être facturés plus de 9 cents (contre 13 cents aujourd'hui) et l'accès à Internet 70 cents par méga-octet (contre 80 cents).

D'ici à 2014, ces plafonds tarifaires devraient être abaissés d'encore un tiers environ, tandis que les tarifs d'accès à Internet tomberont à 20 cents par méga-octet.
Mais Bruxelles veut aller encore plus loin. Outre des baisses en 2012 et 2013, l'objectif est bien de faire disparaître toute forme de roaming dans quelques années. On le sait, cette question commence sérieusement à s'agacer les autorités européennes compte tenu de la mauvaise volonté des opérateurs.
Car si Bruxelles a imposé plusieurs baisses des tarifs de gros, les prix de détail (hors forfaits spécifiques) ont de leur côté assez peu bougé, pour le grand malheur des utilisateurs nomades.
Nellie Kroes, commissaire en charge de ces questions a donc décidé d'en remettre une couche. En mai dernier, la commissaire annonçait la couleur à travers une consultation. "La différence de tarifs entre les appels depuis l'étranger et ceux depuis son propre pays devrait tendre vers zéro", tonnait-elle.
En attendant, la réforme vise également à favoriser la concurrence en permettant aux consommateurs de choisir un nouveau fournisseur mobile quand ils changent de pays.

Les consommateurs européens pourront acheter séparément des forfaits spécifiques pour leurs communications dans un pays de l'Union européenne, auprès de l'opérateur de leur choix et sans avoir à changer de numéro.
Sur demande auprès de leur opérateurs, les abonnés recevront une nouvelle carte SIM pour téléphoner à la fois dans le pays d'origine et à l'étranger. Bruxelles propose également que les opérateurs mobiles puissent utiliser à l'étranger les réseaux de leurs concurrents à des prix négociés et dégressifs
Si les consommateurs peuvent saluer ces décisions, les opérateurs au contraire vont grincer des dents. La baisse du roaming risque de peser sur leurs recettes déjà sous pression à cause de la concurrence, des taxes et de la manne de la data qui leur échappe au profit des géants du Web.
Rappelons que le marché de l'itinérance représentait environ 5 milliards d'euros de chiffre d'affaires en 2009, selon Bruxelles.

Mobile Banking Consolidation: Monitise Buys Clairmail For $173 Million

A lire sur :  http://techcrunch.com/2012/03/25/mobile-banking-consolidation-monitise-buys-clairmail-for-173-million/

Sunday, March 25th, 2012
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One more sign of the mobile money space continuing to grow up: some significant consolidation underway. Today, the UK-based mobile banking specialists Monitise announced that it is buying Clairmail, a U.S.-based competitor, for $173 million, as part of its global expansion.
The combined group says it will serve 13 million customers world-wide processing some $10 billion of payments weekly, and will give Monitise a much bigger and direct presence in the North American market: one-third of the top 50 U.S. financial institutions are now clients of the group.
Monitise and Clairmail both focus on an “infrastructure” play around mobile banking and mobile payments. Their main business is in providing the backend to let banks and other financial institutions offer mobile banking, payment and shopping services to its customers.
Alastair Lukies, Monitise Group CEO, tells me that Monitise is not actively looking for further acquisitions but that, “if opportunities come along, we will take them seriously.”
As mobile banking and mobile money services continue to mature (and see many new entrants enter the game, from PayPal to Square and so many more), it’s inevitable to see consolidation in the space to further the global reach of such services.
But Lukies says he believes that there is much more room for smaller companies and innovation at the “edges” of mobile payments systems — that is, those that touch consumers — than there is among the infrastructure players like Monitise, which are likely to continue scaling up.
He says that for now Monitise is not interested in acquiring those smaller companies: “We are not into the piloting and the bleeding edge stuff,” he says.
The link-up between Clairmail and Monitise will not only give the two companies a bigger geographical reach, but will also give customers of the companies access to providing banking services on a much wider international scale.
“This deal is transformational for our customers, our team, our shareholders and our company. It is a compelling combination and great news for all those wanting to offer bank-grade mobile money services to billions of consumers, not only in the US but worldwide,” commented Alastair Lukies, Monitise Group CEO, in a statement.
That is also furthered by Monitise’s existing strategic relationships with payments giants Visa Inc. and FIS. (Visa, of course, has been making other big investments into how it can best leverage the development of mobile money services, from partnerships with operators to acquisitions, such as its purchase of Fundamo last year.)
Pete Daffern, the CEO of Clairmail, will continue on as the head of Clairmail within the combined  company and will also join the group executive board.
Full statement below:
Clairmail to be Acquired by Monitise
Acquisition Unites Mobile Money Leaders to Power a New Generation of Global Financial Institutions and Consumers Through a Comprehensive Set of Mobile Banking, Payment and Commerce Solutions
SAN RAFAEL, CA–(Marketwire – Mar 26, 2012) – Clairmail, Inc., a leading North American mobile banking and payments provider, today announced that it has entered into a definitive acquisition agreement with Monitise plc (LSE: MONI.L), the technology and services company delivering mobile money networks worldwide. Monitise will acquire Clairmail for $173 million, pending regulatory and shareholder approvals.
Through the acquisition, Monitise will further enhance its position as the global leader in the fast expanding market for mobile money, spanning banking, payments and commerce.
The combined entity will encompass 13 million registered consumers across four continents. Clairmail and Monitise process billions of transactions a year and more than $10 billion of payments and transfers on a current weekly annualized basis.
On completion of the acquisition, the combined businesses will provide mobile money services to the widest possible range of financial institutions in the US. A third of the top 50 North American financial institutions (including 8 of the top 13) have chosen the companies’ services alongside hundreds of smaller and medium sized financial institutions customers.
“Clairmail is an undisputed mobile banking leader with a strong roster of financial institutions of all sizes, having been chosen by more than a third of the top 50 North American banks to provide innovative mobile solutions to their customers,” said Alastair Lukies, Monitise Group CEO. “Clairmail shares Monitise’s customer-centric approach and dedication to bringing the best possible mobile experience and technology through constant innovation and a focus on delivering bank-grade mobile services to their customers. This deal is transformational for our customers, our team, our shareholders and our company. It is a compelling combination and great news for all those wanting to offer bank-grade mobile money services to billions of consumers, not only in the US but worldwide.”
The acquisition further enhances Monitise’s mobile money reach into North America through Clairmail’s direct sales channel and deep relationships with leading financial institutions. For Clairmail, the acquisition brings the potential to expand the company’s award-winning mobile banking technology to new customers across new markets. The acquisition provides a step change in growth potential for Monitise through direct sales in the US driven by Clairmail’s mobile banking team and expertise. This, combined with Monitise’s existing and unmatched strategic partnerships with Visa Inc. and FIS, provides the enlarged group with a leading position in the US and three commanding routes to market.
New and current customers of both companies will benefit from the balanced deployment models of on-premise and hosted mobile banking, payments and commerce products, providing a variety of options in the deployment and customization process. The suite of Clairmail products will be maintained and enhanced with both companies enriching each other’s mobile offerings.
“This acquisition validates the vision behind both companies’ strategies in the exploding mobile money market where Monitise has established a clear global leadership position,” said Pete Daffern, Clairmail CEO. “Both companies have incredible synergy and are dedicated to offering bank-grade services that empower consumers to bank, pay and shop across any mobile device. I could not be more proud of the Clairmail team and its accomplishments since founding in 2004, and look forward to working with the seasoned team behind Monitise to continue innovating and pushing the boundaries of mobile banking, payments and commerce worldwide.”
Pete Daffern will remain in his role as Head of the Clairmail business and will also join the Group Executive Board of Monitise, bringing his substantial experience and expertise to bear across the Group growth strategy.

mardi 27 mars 2012

60% de tablettes low-cost d’ici 2016 !

A lire sur: http://www.tablette-tactile.net/etudes/60-de-tablettes-low-cost-dici-2016-120667/?utm_source=Newsletter+Tablette-Tactile.net&utm_medium=email&utm_campaign=18dfe0a216-RSS_EMAIL_CAMPAIGN

Le titre parle de lui-même : les tablettes à prix bas ont de plus en plus la côte ! Mais voyons de plus près ce qu’on peut tirer de ces chiffres.
Une tablette tactile low-cost nommée iPed et tournant sous Android
Depuis le phénomène TouchPad, les tablettes à prix bas ont le vent en poupe ! La sortie récente de la Kindle Fire ou la future Nexus Tab vont maintenir cette tendance, en proposant des machines à moins de 200$. Et d’après ABI Research, les années à venir vont voir le mouvement low-cost s’intensifier, jusqu’à obtenir environ 60% de tablettes low-cost occupant le marché d’ici 2016. Ces chiffres sont cependant à prendre avec des pincettes, les prix indiqués allant jusqu’à 400$, ce qui sort un peu des clous du low-cost… 400$, c’est déjà du milieu de gamme, voire du haut de gamme. Evidemment, c’est bien en dessous du prix d’un iPad 3 (oups… Nouvel iPad, pardon) !
De plus, ce ne sont que des estimations. D’ici quatre ans, le prix des composants aura chuté, certaines limites ne pourront plus être dépassées et le marché aura sûrement trouvé une certaine stabilité. En 2016, 400$ sera sûrement un prix normal, même pour des tablettes haut de gamme. Bien sûr, il restera toujours des marques qui proposeront des machines plus chères, comme Apple ou Samsung. Après, l’étude n’a pas été menée avec d’autres marges de prix, les tablettes à moins de 200$ seront sûrement minoritaires. Et celles à moins de 100$ ne représenteront probablement pas une grosse part non plus.
Une autre partie de l’étude, portant sur les formats d’écran annonce une baisse de la domination des modèles 9″ et plus (actuellement 75% du marché) et un équilibrage vers les formats entre 7″ et 9″. La préparation de tablettes faisant plus de 10″ peut néanmoins laisser planer quelques doutes sur le futur, personne ne sachant encore trop comment les consommateurs vont accueillir les grands écrans.
Pour terminer, les liseuses ont aussi connu une forte croissance : 33% en 2011 et 20% attendus pour cette année, toujours selon ABI Research. Actuellement, il existerait plus de 30 modèles différents de liseuses et plus de 220 modèles de tablettes tactiles. De quoi trouver son bonheur !
Et vous, qu’en pensez-vous ? Possédez-vous une tablette low-cost ? En êtes-vous satisfaits ?
Source : MacPlus

Nouvel iPad 16Go Wifi

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L’Europe donne un mois à l'Allemagne pour adopter sa loi sur la conservation des données

A lire sur: 

Le 26 mars 2012 (16:19) - par Stéphanie Chaptal
  
Si dans un mois l’Allemagne n’a pas adopté sa loi sur la conservation des données, conformément à la Data Retention Directive datant de 2006, l’Union européenne prendra des sanctions financières.
L’Allemagne cèdera-t-elle face à l’Europe ? Le bras de fer qui oppose la Commission européenne et l’Allemagne remonte à 2008 et à l’entrée dans le droit allemand de la directive européenne sur la conservation des données (reprise en France par la LCEN de 2011). À cette époque, la loi allemande prévoyait la conservation des données et la communication aux autorités compétentes pendant six mois, contre un an pour la loi française. Mais en 2010, la Cour constitutionnelle allemande a rejeté cette loi comme portant atteinte à la vie privée. Depuis lors, malgré l’insistance de la Commission européenne, les dissensions internes au gouvernement de coalition allemand n’ont pas permis de proposer une nouvelle version de cette loi. Contraignant ainsi la Commission à taper du poing sur la table par la voix de sa commissaire aux Affaires intérieures Cecilia Malmstrom. Si la loi n’est pas adoptée dans un mois : « des amendes seront imposées » précise son porte-parole Michele Cercone, en indiquant également que l’affaire sera portée devant la Cour de justice européenne.
Directive adoptée en Suède
Pour Michele Cercone, il est possible d’adopter la directive demandée sans contredire la Cour constitutionnelle allemande : « Aucune des conclusions de la Cour ne s’oppose à la transposition complète de la directive d’une manière compatible avec la constitution allemande. » Il reste trente jours à l’Allemagne pour trouver comment faire ce tour de passe-passe. Cette directive très controversée a été rejetée par la Roumanie et la République tchèque, tandis que la Hongrie et l’Irlande l’ont adopté à condition que son application soit soumise aux tribunaux du pays. La Suède, menacée elle aussi de lourdes amendes par la Commission européenne,  vient d’en adopter sa version, a minima à l’issue d’un débat mouvementé, et avec un délai de conservation des données de six mois, sans stockage du contenu des conversations téléphoniques. Le passage en force fonctionne bien.

QR Code, NFC : jamais (plus) sans mon smartphone !

A lire sur:  http://www.journaldunet.com/ebusiness/expert/51208/qr-code--nfc---jamais--plus--sans-mon-smartphone.shtml?utm_source=benchmail&utm_medium=ML7&utm_campaign=E10219681&f_u=23951499

Sébastien Rentz - publié le 26.03.2012, 11h01
Sébastien RENTZ,
Malgré un marché de la téléphonie mobile important (plus de 5 milliards d’utilisateurs de téléphones mobiles dans le monde), celui des Smartphones poursuit son essor avec une insolente vitalité. Il se vend aujourd’hui plus de 3 Smartphones pour 1 ordinateur!
Le virage de la mobilité est définitivement pris et l’entrée sur l’autoroute de la convergence numérique bien engagée. Clairement, cette mutation du marché augure une véritable révolution des usages.
En France de 15 à 18 millions de mobinautes seraient aujourd’hui connectés régulièrement à Internet via leur smartphone. Les deux tiers se connectant de manière hebdomadaire. La courbe de progression du nombre de mobinautes amène les analystes à estimer qu’en 2013, il y aura plus de mobinautes que d’internautes « classiques ». Face à ce constat, les marques se sont adaptées en produisant une communication et de nouveaux outils adaptés ou dédiés au support mobile. Qu’il s’agisse d’applications ou de sites mobiles, les marketeurs ont su faire preuve d’une grande créativité.
L’un des enjeux majeurs du web mobile aujourd’hui réside en la manière de permettre une interaction intelligente entre les supports mobiles et notre environnement physique. Le mobile est devenu simple, rapide et intuitif. Comment rendre son intégration dans notre environnement tout aussi aisée ? Les règles du surf sur ordinateur traditionnel ne s’appliquent pas au mobile et la proximité géographique et temporelle devient un aspect non négligeable dans la conception de services online.

QR Code - Quick Response Code : Qui es tu et que veux tu ?

Le QR Code est un de ces outils et en même temps un catalyseur, pour faciliter l’accès aux contenus mobiles. Régulièrement présents sur les supports de communication (Affiches, presse, objets…), les QR Codes permettent d’accéder à un contenu mobile par un simple scan avec une application dédiée. Il devient ainsi très facile de fournir une information riche et multimédia en complément de celle présente sur le support physique. C’est la première fois depuis l’invention du lien hypertexte en HTML qu’il est possible « de cliquer » sur n’importe quel support physique, autrement qu’avec une souris et un écran d’ordinateur !
Le QRCode est une technologie libre et ouverte permettant d’encoder tout type d’informations : une adresse Web, un simple texte, un numéro de téléphone, un email, une carte de visite, etc… Les possibilités sont aussi illimitées que sur le web classique, un QR Code étant simplement une porte d’entrée vers votre contenu.
Cependant, dans beaucoup de cas d’utilisation de QR Codes, une règle simple est omise par les annonceurs : l’information délivrée n’est pas prévue pour les supports mobiles, mais uniquement pour les écrans classiques. Il est primordial de s’occuper du confort du mobinaute grâce à une ergonomie adaptée.
Pour conquérir un mobinaute, il faut lui apporter de la valeur ajoutée. Sans cette perception dans la consultation de vos contenus, le mobinaute vous zappera. Comme pour tous les services, il faut se poser systématiquement la question des avantages apportés dans le contexte de la mobilité.

NFC - Near Field Communication : vers un environnement hyper-connecté ?

Le NFC est une des évolutions possibles de l’accès à l’information mobile ou une alternative au QR Code dans certaines situations. Il s’agit de lire ou d’échanger des informations avec votre Smartphone par ondes radio à quelques centimètres de distance.
Aujourd’hui tous les fabricants de téléphones mobiles pressentent une forte évolution avec cette technologie, celle-ci étant particulièrement efficace pour l’identification et le paiement via mobile. La plupart des nouveaux modèles de téléphones intègrent désormais cette technologie, et ce choix sera définitivement validé par l’arrivée de l’iPhone5 équipé NFC au cours de l’été 2012. Au contraire du QR Code, le NFC permet non seulement de lire de l’information, mais aussi d’en échanger. Cette technologie pourra aussi bien équiper nos téléphones que divers objets de notre environnement professionnel ou domestique.
A titre d’exemple, dans certaines villes pilotes (Nice, Strasbourg…) il est déjà possible de consulter à l’arrêt de bus ou de tram les horaires et en temps réel l’arrivée du prochain transport en commun, de valider son titre de transport, d’accéder à des parkings, de payer sa place de stationnement au parcmètre, etc…
La convergence numérique occasionnée par le développement des QR codes et puces NFC nous amène de manière rapide et visible vers un monde hyper-connecté et communiquant. Il s’agit là d’une révolution des usages mais également d’une nouvelle gamme de service à inventer, pour transformer nos lieux de vie en espaces connectés !

Le visage du Web de demain en cinq tendances

A lire sur:  http://www.e-marketing.fr/Breves/Le-visage-du-web-de-demain-en-cinq-tendances-45151.htm?xtor=EPR-4&XType=&isn=27/03/2012

Par François DESCHAMPS, 19/03/2012
Dans le cadre du Forum Netexplo qui s'est déroulé à l'Unesco, le sociologue Bernard Cathelat a livré sa vision des cinq grandes tendances qui contribuent à dessiner les contours de l'Internet de demain.

Les 15 et 16 mars 2012 a eu lieu le Forum Netexplo avec le soutien de l’Unesco (Organisation des Nations Unies pour l’éducation, le science et la culture), au sein du très prestigieux siège de l’organisation, situé dans le 7e arrondissement de Paris. Plus de 1 000 décideurs économiques, politiques et médiatiques, se sont réunis afin de découvrir les initiatives mondiales numériques les plus prometteuses dans la construction de l’Internet de demain. L’occasion de faire le point sur les tendances fortes du Web, vues par le sociologue Bernard Cathelat, qui s’est livré à un décryptage minutieux des innovations les plus marquantes de l’année écoulée. Replacées dans une perspective plus large des mutations des styles de vie, des mentalités et des comportements des individus et des organisations, ces tendances laissent présager un nouveau visage du Web, sous étroite surveillance.

Les cinq tendances fortes du Web de demain :
- Track & Profile 
- Cristal World 
- ID drama 
- Sway Capital 
- Match Marketing
  • "Track & Profile", vers un monde d’omnisurveillance
Géotracking physique, tracking comportemental, tracking des seniors, tracking humanitaire, tracking écologique, tracking au travail, tracking sur les réseaux sociaux… suivre les individus ou les internautes, autant sur un plan physique que psychologique, est une tendance fondamentale, qui amène vers un monde digital (et réel) sous omnisurveillance. "Cette tendance sera incontournable et posera des questions de vie privée", assure le sociologue Bernard Cathelat. Les sociétés du Web jouent ici sur un double pouvoir : celui de "big brother", qui entend tout, voit tout, sait tout, analyse tout, et soulève par conséquent des questions d’intrusion dans la vie privée des individus, et celui du "godfather", sorte de parrain bienveillant qui ne nourrit aucune autre ambition que de mieux connaître les internautes, pour mieux les servir, et leur proposer des réponses (des produits ou des services) adaptées à leurs "véritables" besoins. Le "track & profile" est la tendance socle des autres trends.
  • "Cristal World", vers un monde de transparence
Il s’agit d’une conséquence directe de la tendance précédente : un monde emprunt de transparence. "Nous sommes passés d’un monde réel où la vie privée avait toute sa place, à un exhibitionnisme virtuel", explique le sociologue Bernard Cathelat. Cela donne naissance à de nouvelles réalités virtuelles, comme en atteste le site chilien "Poderopédia", une base de données enregistrant les relations et les liens entre politiques et personnages influents du monde des affaires. Ou encore le site "Guttenplag", recensant les documents ayant fait l’objet de plagiat. "Si la transparence devient le mot d’ordre, elle pourrait tendre vers la création d’une base de données universelle".

  • "ID drama", le combat autour des identités
Confrontés à une exigence de transparence toujours plus forte, certains internautes se créent plusieurs identités sur la Toile, passant de l’une à l’autre selon les intérêts poursuivis. Serait-ce la naissance d’une schizophrénie virtuelle ? Quoi qu’il en soit, l’internaute a toute la liberté de se subdiviser dans un jeu de rôles constant, grâce à des identités numériques flexibles, remodelables : c’est la tendance Multi-Id. Ainsi, le réseau social "Hibe" propose quatre pages pour chacun de ses membres correspondant à la famille, les amis, les collègues de travail ainsi qu’un profil de recherche d'emploi. Face à celle-ci, une autre possibilité voit le jour, davantage soutenue par les institutions : l’identité unique biométrique, délivrée pour toute une vie, c’est la tendance Mono-Id.
  • "Sway Capital", le marché des relations
Les réseaux sociaux, depuis leur création, n’ont eu de cesse de se renouveler et d’impacter les usages des internautes. Autrefois basés sur le mythe d’une fraternité virtuelle désintéressée, "ils sont aujourd’hui des médias de ciblage, dont l’idée centrale est de vendre le profil des membres aux entreprises", convient le sociologue Bernard Cathelat. En outre, dans un monde dont la compétitivité entre les individus ne cesse de grandir, les réseaux sociaux imposent d’afficher une identité forte d’influenceur et de leader d’opinions. Avec une notoriété et un succès plus rapide et facile à acquérir dans le monde virtuel que dans le monde réel. Le carnet d’adresse des réseaux sociaux devient une valorisation personnelle incontournable et monétisable : c’est la marchandisation assumée des relations humaines. Un exemple en entreprise, avec Silk Road Point, la première plateforme RH de gestion des talents, des réseaux sociaux et de collaboration, mesurant également l’influence de chaque contributeur au sein de l’entreprise.

  • "Match Marketing", le commerce one to one
Nul n’est sensé ignorer cette tendance forte du commerce et de l’e-commerce qui consiste à progressivement passer d’un marketing de masse à un marketing personnalisé. Il s’agit de la tendance au "match marketing", ou plutôt à faire concorder les offres des marchands avec les attentes et les besoins des clients. Celle-ci comporte en revanche une inconnue de taille : la réaction du consommateur face à des offres ultra-personnalisées, nécessitant forcément un niveau de connaissance très poussée du client, et donc d’avoir en sa possession de très nombreuses informations sur lui.
Toutes ces tendances soulèvent de nombreuses questions quant au respect de la vie privée des internautes. Bernard Cathelat est clair sur le sujet : "la question est de savoir jusqu'où aller pour ne pas susciter de réactions de rejets. Plus les entreprises en savent sur leurs clients, plus ces derniers exigeront de la transparence en retour". Au risque d'assister à l'explosion de phénomènes du type Anonymous ou Wikileaks. Les sociétés du web, à n'en pas douter, vont devoir réaliser des choix stratégiques quant à l'utilisation de la palette d'outils numériques dont elle disposent.