A l’Université de technologie de Vienne on
imprime en 3D des objets à l’échelle du micromètre. Sous la houlette de
Jan Torgersen et Peter Gruber, l’équipe autrichienne est parvenue à
travailler sur des structures de quelques centaines de nanomètres de
large seulement, une précision idéale pour créer des sculptures dont les
plus grosses atteignent la taille d’un grain de sable.
Une voiture de course et une cathédrale ont, par exemple, été reproduites à ces dimensions. Le dispositif mis au point par les chercheurs parvient à assembler une centaine de couches en quatre minutes. Selon ses concepteurs, il pulvérise un record de vitesse avec une équivalence de 5 mètre à la seconde.
Une voiture de course et une cathédrale ont, par exemple, été reproduites à ces dimensions. Le dispositif mis au point par les chercheurs parvient à assembler une centaine de couches en quatre minutes. Selon ses concepteurs, il pulvérise un record de vitesse avec une équivalence de 5 mètre à la seconde.
Cette
avancée très sérieuse exploite un procédé appelé « lithographie deux
photons ». Grâce à lui, la matière solide peut être créée n’importe où
dans la résine servant à construire l’objet, plutôt que juste au-dessus
de la couche précédente, ce qui fait gagner du temps par rapport à la
technologie d’impression 3D traditionnelle, en évitant de préparer la
surface de travail avant de créer la couche suivante.
A
la clé, des usages qui dépassent le simple cadre du prototypage ou du
loisir onéreux : les développements visent, entre autres, des
applications médicales. Notamment le remplacement d’os à
partir de treillis sur lesquels des cellules vivantes pourraient se
développer et reconstruire des pans entiers de matière manquante, ou
encore la reconstitution de tissus et d’organes.
Ici une vidéo d’une impression infiniment petite.
http://www.zdnet.fr/blogs/doc-print/a-l-heure-de-la-nano-impression-39769769.htm#xtor=EPR-100
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