Publié par Aurélien Audy le Jeudi 8 Septembre 2011
Envie d'en terminer avec l'encre mais pas avec l'impression ? C'est peut-être le moment de s'orienter vers du laser. Le prix de la technologie a sérieusement baissé, notamment pour les modèles couleur. Nous avons retenu sept modèles compris entre 170 et 300 € pour ce comparatif !
L'argument qui domine le plus souvent dans le choix d'une imprimante, c'est le prix de la machine mais également son coût de revient. Pendant bien longtemps, ce sont les imprimantes à jet d'encre, peu onéreuses, qui ont eu les faveurs quasi exclusives du grand public. Mais cette technologie d'impression commercialisée de façon aguicheuse révèle une fâcheuse tendance à la gloutonnerie : les consommables fondent comme neige au soleil, opérant le même effet sur le porte monnaie. A l'autre bout de l'échiquier se positionne le laser, avec la réputation d'être cher à l'achat mais économique à l'usage, moyennant des quantités importantes de sorties. Et encore, le prix de vente moyen a sacrément diminué, certains modèles de laser couleur étant sous la barre des 200 €. Alors pour quelle technologie faut-il opter ? C'est ce que nous allons tenter de voir dans ce dossier.
Côté vitesse d'impression, les imprimantes laser ont tendance à décoiffer, et surtout quelle que soit la qualité d'impression choisie. Par contre, il y a un petit temps de préchauffage à prendre en compte, qui amoindrira les performances si on ne sort qu'une ou deux pages. Le laser prend donc tout son sens quand on a des volumes assez importants à sortir. Idem en matière de consommables. Un toner (équivalent de la cartouche d'encre) coûte typiquement une soixantaine d'euros pour 1 500 à 2 000 pages environ. Tarif qui fluctue de façon conséquente selon le nombre de pages garanties. Mais à cette moyenne, remplacer un jeu entier coûtera donc dans les 240 €. Une sacrée somme à débourser, même si un rapide calcul permet d'estimer un coût à la page théorique de 12 centimes en couleur, ce qui est assez peu. Attention, il y a également d'autres pièces à remplacer sur la durée de vie d'une imprimante laser, comme la courroie de transfert, le bac de récupération du toner usagé ou les tambours, s'ils ne sont pas intégrés aux cartouches de toner. Mais il y a de fortes chances que vous changiez d'imprimante avant…
De gauche à droite, le four, la cartouche toner + tambour, la courroie de transfert et le rouleau de transfert
L'avantage du laser c'est que paradoxalement, si vous l'utilisez très rarement, vous n'aurez pas le problème des buses bouchées rencontré sur les jets d'encre. Et quand l'imprimante indique que les niveaux de toner sont bas, il suffit de secouer sèchement les cartouches pour remuer la poudre qu'elles contiennent et donner un second souffle à l'imprimante. Notez enfin ce point important : la plupart des modèles sont commercialisés avec des toners de démarrage assurant tout de même la bagatelle de 750 pages au minimum, et régulièrement 1 000 voire 2 000 pages !
Reste à savoir que les imprimantes laser couleur ne peuvent clairement pas se substituer aux modèles jet d'encre en matière de photo. Déjà, il n'y a que trois couleurs là où le jet d'encre peut en intégrer jusqu'à 10. Et ensuite les résolutions stagnent au 2 400 x 600 DPI, en interpolé, contre du 9 600 x 2 400 DPI pour les meilleures Canon par exemple. L'usage du laser reste donc clairement la bureautique, avec des sorties propres, résistantes et qui ne bavent pas.
L'argument qui domine le plus souvent dans le choix d'une imprimante, c'est le prix de la machine mais également son coût de revient. Pendant bien longtemps, ce sont les imprimantes à jet d'encre, peu onéreuses, qui ont eu les faveurs quasi exclusives du grand public. Mais cette technologie d'impression commercialisée de façon aguicheuse révèle une fâcheuse tendance à la gloutonnerie : les consommables fondent comme neige au soleil, opérant le même effet sur le porte monnaie. A l'autre bout de l'échiquier se positionne le laser, avec la réputation d'être cher à l'achat mais économique à l'usage, moyennant des quantités importantes de sorties. Et encore, le prix de vente moyen a sacrément diminué, certains modèles de laser couleur étant sous la barre des 200 €. Alors pour quelle technologie faut-il opter ? C'est ce que nous allons tenter de voir dans ce dossier.
Aux grands maux les grands remèdes
Avant de se ruer sur les premières machines, il faut tout de même avoir à l'esprit quelques considérations, dont certaines relèvent de la contrainte. D'abord, les imprimantes laser sont nettement plus encombrantes que leurs homologues à jet d'encre. Pour les plus grosses d'entre elles, il faudra envisager au mieux un très grand bureau ou carrément une desserte dédiée. Ensuite, dans cette gamme de prix les multifonctions sont rares. L'agrément du scanner étant encore souvent réservé à des modèles professionnels plus proches du photocopieur que de l'imprimante domestique : hors de prix et ultra volumineux. Du moins pour la couleur…Côté vitesse d'impression, les imprimantes laser ont tendance à décoiffer, et surtout quelle que soit la qualité d'impression choisie. Par contre, il y a un petit temps de préchauffage à prendre en compte, qui amoindrira les performances si on ne sort qu'une ou deux pages. Le laser prend donc tout son sens quand on a des volumes assez importants à sortir. Idem en matière de consommables. Un toner (équivalent de la cartouche d'encre) coûte typiquement une soixantaine d'euros pour 1 500 à 2 000 pages environ. Tarif qui fluctue de façon conséquente selon le nombre de pages garanties. Mais à cette moyenne, remplacer un jeu entier coûtera donc dans les 240 €. Une sacrée somme à débourser, même si un rapide calcul permet d'estimer un coût à la page théorique de 12 centimes en couleur, ce qui est assez peu. Attention, il y a également d'autres pièces à remplacer sur la durée de vie d'une imprimante laser, comme la courroie de transfert, le bac de récupération du toner usagé ou les tambours, s'ils ne sont pas intégrés aux cartouches de toner. Mais il y a de fortes chances que vous changiez d'imprimante avant…
De gauche à droite, le four, la cartouche toner + tambour, la courroie de transfert et le rouleau de transfert
L'avantage du laser c'est que paradoxalement, si vous l'utilisez très rarement, vous n'aurez pas le problème des buses bouchées rencontré sur les jets d'encre. Et quand l'imprimante indique que les niveaux de toner sont bas, il suffit de secouer sèchement les cartouches pour remuer la poudre qu'elles contiennent et donner un second souffle à l'imprimante. Notez enfin ce point important : la plupart des modèles sont commercialisés avec des toners de démarrage assurant tout de même la bagatelle de 750 pages au minimum, et régulièrement 1 000 voire 2 000 pages !
Reste à savoir que les imprimantes laser couleur ne peuvent clairement pas se substituer aux modèles jet d'encre en matière de photo. Déjà, il n'y a que trois couleurs là où le jet d'encre peut en intégrer jusqu'à 10. Et ensuite les résolutions stagnent au 2 400 x 600 DPI, en interpolé, contre du 9 600 x 2 400 DPI pour les meilleures Canon par exemple. L'usage du laser reste donc clairement la bureautique, avec des sorties propres, résistantes et qui ne bavent pas.
Tableaux récapitulatifs
| Brother HL-3070CW | Canon i-Sensys LBP5050n | HP LaserJet Pro CP1525nw | Konica Minolta Magicolor 3730DN | |
| Caractéristiques générales | ||||
| Processeur | 300 MHz | N.C. | 600 MHz | 200 MHz |
| Mémoire - extensible | 64 Mo - 576 Mo | 16 Mo - Non | 128 Mo - 384 Mo | 32 Mo - Non |
| Langage(s) | PCL6, BR-Script 3 (Brother) | CAPT (Canon) | PCL 6, PCL 5c, PostScript 3 | GDI |
| Toners fournis | 1 000 pages | 800 pages | 750 pages | 2000 pages noir 1000 pages couleur |
| Référence de toners | TN230BK 2200 pages TN230C/M/Y 1400 pages | 716BKr 2300 pages 716C/M/Y 1500 pages | 128A BK 2000 pages 128A C/M/Y 1300 pages | A0WG0 3000 à 5000 pages |
| Vitesse d'impression maximum annoncée | 16 ppm | 12 ppm noir et blanc 8 ppm couleur | 12 ppm noir 8 ppm couleur | 24 ppm |
| Résolution d'impression | 2 400 x 600 ppp | 600 x 600 ppp | 600 x 600 ppp | 2 400 x 600 ppp |
| Bacs d'alimentation | 250 feuilles + 1 | 150 feuilles + 1 | 150 feuilles + 1 | 250 feuilles + 1 |
| Ecran | Monochrome 1 ligne | Non | Monochrome 2 lignes | Monochrome 2 lignes |
| autre(s) ? | PictBridge | Non | ePrint | Non |
| Connectivité | USB, Ethernet 10/100, Wi-Fi b/g | USB, Ethernet 10/100 | USB, Ethernet 10/100, Wi-Fi b/g/n | USB, Ethernet 10/100 |
| Bruit max | 53 dB | 48 dB | 48 dB | 52 dB |
| Dimensions | 40,9 x 46,6 x 25 cm | 40,1 x 45,2 x 26,2 cm | 39,9 x 45,3 x 25,4 cm | 41,9 x 52 x 33 cm |
| Poids | 19 kg | 18,4 kg | 18,2 kg | 26,8 kg |
| Prix | dès 209,99 € | dès 163,90 € | 279 € prix public | 289 € prix public |
| Lexmark C540n | Samsung CLX-3185N | Xerox Phaser 6010 | |
| Caractéristiques générales | |||
| Processeur | 417 MHz | 360 MHz | 384 MHz |
| Mémoire - extensible | 128 Mo - 640 Mo | 256 Mo - Non | 128 Mo - Non |
| Langage(s) | PCL 6, PostScript 3 | PCL 6, PCL 5, SPL-C (Samsung) | GDI |
| Toners fournis | 1000 pages | 1000 pages noir 700 pages couleur | 500 pages |
| Référence de toners | C540H2KG 2500 pages C540H2 C/M/Y 2000 pages | 4072K 1500 pages 4072 C/M/Y 1000 pages | 106R01630 2000 pages 106R01627/8/9 1000 pages |
| Vitesse d'impression maximum annoncée | 20 ppm | 16 ppm noir 4 ppm couleur | 15 ppm noir 12 ppm couleur |
| Résolution d'impression | 1 200 x 1 200 ppp | 2 400 x 600 ppp | 2 400 x 600 ppp |
| Bacs d'alimentation | 250 feuilles + 1 | 130 feuilles | 150 feuilles + 10 |
| Ecran | Monochrome 2 lignes | Monochrome 2 lignes | Monochrome 2 lignes |
| autre(s) ? | Non | Scanner 1200 ppp, PictBridge | Non |
| Connectivité | USB, Ethernet 10/100 | USB, Ethernet 10/100 | USB, Ethernet 10/100 |
| Bruit max | 47 dB | 52 dB | 49 dB |
| Dimensions | 42,4 x 40 x 29,2 cm | 41,6 x 37,8 x 31 cm | 39,4 x 30,4 x 23,3 cm |
| Poids | 21 kg | 14,2 kg | 10,7 kg |
| Prix | dès 149,95 € | dès 219,40 € | dès 122,56 € |
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