jeudi 30 août 2012

L’analytique Big Data peut réduire les cyber-risques, selon l’ISF

A lire sur:  http://www.lemagit.fr/article/securite-big-data-analytics/11570/1/l-analytique-big-data-peut-reduire-les-cyber-risques-selon-isf/?utm_source=essentielIT&utm_medium=email&utm_content=new&utm_campaign=20120809&xtor=ES-6

Le 07 août 2012 (09:36) - par Searchdatamanagement.com

Nos partenaires de SearchDatamanagement se sont arrêtés sur une étude de Information Security Forum qui indique que les entreprises sous-estiment la puissance de l’analyse des Big Data dans la sécurité de l’information.
L’analytique Big Data a la capacité de réduire le nombre de risques liés aux cyber-attaques et d’augmenter l’agilité métier, affirme un rapport du l’Information Security Forum (ISF). Selon une étude baptisée Data Analytics for Information Security, l’importance du Big Data et de l’analytique n’a jamais été aussi grande, poussée notamment par un volume de données sans cesse en progression qui atteint quelque 2,5 millions de teraoctets par jour.
Les chercheurs de l'ISF estiment que la capacité à analyser les larges volumes de données hétérogènes et complexes liées aux cyber-menaces, aux risques et aux incidents peut aider les dirigeants d’entreprise ainsi que les décideurs à mieux comprendre et gérer le précieux équilibre risque / récompense dans le cyberespace.
Une telle visibilité, affirment-ils, peut contribuer à mieux sécuriser l’information, à gagner en agilité structurelle et à améliorer la cyber résilience. Toutefois, admettent ces mêmes chercheurs, en dépit d’un large potentiel, l’analytique Big Data dans la sécurité de l’information est encore immature et sous-exploité.
Seulement la moitié des entreprises interrogées par l’ISF utilisent quelque forme d’analytique pour la prévention de la fraude, ou l’analyse du trafic réseau alors que moins de 20% l’exploitent pour identifier des informations au coeur des préoccupations clés, anticiper les pannes matérielles, s’assurer de l’intégrité des données ou vérifier la classification des données. «Peu d’entreprises reconnaissent les gains en matière de sécurité de l’information. Pourtant, certaines d’entre elles utilisent l’analytique pour soutenir leurs activités coeur de métier», affirme Michael de Crespigny, patron de l’ISF. «Avec des menaces toujours plus nombreuses, auxquelles s’ajoutent la prédominance des menaces combinées, les entreprises se doivent de passer d’un stade retrospectif et réactif à un stade proactif et préventif», ajoute-t-il.
Plutôt que de se noyer dans les données, l’ISF pense que les fonctions de sécurité de l’information peuvent profiter d’une vue d’ensemble et complète des risques, à la fois interne et externe, et s’inspirer également des usages existants de l’analytique, comme la détection de fraude, la lutte contre le blanchiment d’argent dans les services financiers et l’analyse des données clients dans le retail.
«Nous admettons certes qu’il existe certains enjeux inhérents à l’analyse des Big Data - le volume des données et la nécessité de disposer d’importantes capacités de traitement informatiques et d’outils spécialisés -. De plus, la valeur est souvent enfouie dans une somme importante de résultats. Mais nous croyons aussi que cela est gérable et qu’il existe des outils, des services et des solutions pour répondre à ces enjeux et permettre aux entreprises de capter ces résultats très rapidement», conclut De Crespigny.
Traduit de l'anglais par la rédaction

Chiffres IDC : Android à 68% de parts de marché au 2e trimestre

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/chiffres-idc-android-a-68-de-parts-de-marche-au-2e-trimestre-39775013.htm#xtor=EPR-100

Chiffres - Android est l'OS mobile le plus diffusé au 2e trimestre selon IDC. En volumes cumulés, Android et iOS raflent 85% des parts du marché des smartphones. Windows Phone a fortement progressé et pourrait bientôt détrôner BlackBerry au rang de troisième plateforme du marché.
IDC a livré hier ses chiffres concernant l’état du marché mondial des smartphones au deuxième trimestre 2012. Android renforce encore un peu plus son emprise avec 68,1% de parts de marché (+ 106,5% sur un an) et 104,8 millions de terminaux livrés ; iOS est toujours solidement installé en deuxième position avec 16,9% de parts de marché (+ 27,5%) et 26 millions d’iPhone écoulés.
Pour le moment RIM est encore troisième, mais il a vu sa part de marché fondre (- 40,9% sur un an) à 4,8% pour 7,4 millions de BlackBerry livrés. Symbian est quatrième avec une part de marché elle aussi en fort recul à 4,4% (- 62,9%) et 6,8 millions de smartphones.
5,4 millions de terminaux Windows Phone écoulés
La palme de la plus forte progression revient à Windows Phone (+ 115,3% sur un an) qui, avec 3,5% de parts de marché et 5,4 millions de terminaux écoulés sur la période, est en bonne voie pour réussir son pari : devenir la troisième plateforme mobile du segment.
À ce titre, IDC estime que l’arrivée de Windows Phone 8 sera déterminante pour la poursuite de cet élan. (Eureka Presse)

La RATP se lance enfin dans l’Open Data

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/la-ratp-se-lance-enfin-dans-l-open-data-39775012.htm#xtor=EPR-100

La RATP se lance enfin dans l’Open DataBusiness - La carte du métro parisien ainsi que de nombreuses autres informations deviennent ainsi libres de droit. Un revirement complet pour le gestionnaire, qui n’a jamais vu l’exploitation de ses données d’un bon oeil.
Il aura fallu le temps. La RATP vient d’ouvrir un portail de libération de ses données (Open Data) pour encourager la création d’applications et services autour du réseau de métro parisien. Figurent ainsi sur le nouveau portail les cartes du métro, des correspondances, de la qualité de l’air et la liste des commerces agréés. Cela en plus de la charte graphique de la RATP. D’autres lots de données devraient sûrement suivre, toujours sous licence Etalab.
Il s’agit d’un pas de géant pour le gestionnaire du métro parisien, qui il y a peu attaquait l'application CheckMyMetro exploitant sa carte. Cette grande hostilité a même mené à la réalisation d’un plan libre, non-officiel. Comme l’expliquait notre blogueur Frédéric Charles dans un billet de décembre, « si les citoyens ont décidé le contraire on peut imaginer que ce sera très difficile [de résister à l’Open Data] ».

Is Big Data big hype?

A lire sur:  http://www.techrepublic.com/blog/tech-manager/is-big-data-big-hype/7892?tag=nl.e106

Takeaway: Patrick Gray talks about what to keep in mind when you’re talking about Big Data.
Unless you’ve managed to completely tune out the IT press, you’ve likely been deluged with gushing articles about “Big Data” and its impact on IT. Traditionally, Big Data was little more than large data sets that might require some specialized tools and techniques for storage, manipulation, and analysis. Like Web 2.0, Cloud Computing, and other overwrought jargon, depending on whom you talk to Big Data will now revolutionize IT, make the CIO into a C-Suite hero, and completely obviate the need for conventional reporting and data analysis. If you’re feeling a strange tingling sensation in the “what’s old is new” corner of your brain, you might recall the days of Data Warehouses (later Business Warehouses) and Business Intelligence, where large data sets would bring similar promised benefits to IT.
The kernel of truth
With most hype-worthy technologies, there’s usually something valid beneath the smoke and mirrors, and Big Data is no exception. New technologies have provided the technical tools to perform more rapid analyses on large data sets, and everything from storage to networks have evolved to the point where we can more rapidly move, process, and manipulate these data. While that’s exciting and there are certainly some interesting innovations in this area, it’s certainly not news to anyone who’s spent time in IT that a new year brings bigger, better, and faster technologies. Arguably, the technology is one small portion of the promise of Big Data.
A key promise of IT has always been leveraging information to produce better decisions. From the first spreadsheet to multi-dimensional databases, executives saw computing as a way to make better or more rapid decisions. Like Data Warehouses and similar technologies, Big Data has shifted IT’s focus to how it provides timely and accurate reporting. For years most IT organizations have been hoarding information in ever-expanding Data Warehouses, and shifting the spotlight onto actually analyzing these data is a refreshing change.
Who’s afraid of Big Data?
Where the hype surrounding Big Data has done IT a disservice is the usual symptom of a breakthrough technology: hiding a valid business problem beneath a veneer of shiny new technology. Historically, many IT organizations have been flagged as doing a poor job of leveraging information. We’re great at acquiring and storing the information and cranking out report after report, but we can’t leverage information into actionable decision making. With Big Data being presented largely as an IT challenge, we risk putting the analysis and decision support efforts in the wrong hands. While IT can certainly build an infrastructure around data and equip our counterparts with tools to manipulate it, I see Big Data as predominately a business problem rather than an IT challenge.
From a larger philosophical perspective, one must wonder if overreliance on historical data is even as relevant as Big Data proponents would imply. Management guru Peter Drucker saw increasingly available IT as a threat to corporate decision making, not due to cost or some perceived evil, but because IT made it so easy for management to focus on the past rather than attempting to determine and react to future trends.
Leveraging Big Data
The best aspect of most hype-generating technologies is that they pierce the “knowledge bubble” that surrounds IT and end up being considered by your C-suite peers. Conversations around Big Data are a great time to discuss the information that IT is diligently gathering and storing, and how to design better ways to allow relevant parties outside IT to access, manage, and report on those data. Like all things data, just because you can store it and report on it doesn’t mean you should, and conversations around this are one of the best potential outcomes of the big hype surrounding Big Data.

La reconnaissance faciale s’accélère sur les smartphones

A lire sur:  http://www.silicon.fr/la-reconnaissance-faciale-saccelere-sur-les-smartphones-77327.html?utm_source=2012-08-09&utm_medium=email&utm_campaign=siliconfr_daily

Un smartphone sur cinq sera équipé d’une technologie de reconnaissance faciale d’ici la fin de l’année, selon ABI Research.
Etre reconnu par son téléphone. Telle est la tendance que devrait prendre l’industrie et les utilisateurs. Mais après la reconnaissance vocale, qui tend à devenir monnaie courante, 20 % des smartphones seront équipés de fonctions de reconnaissance faciale d’ici la fin 2012, avance le cabinet d’étude ABI Research. Celle-ci sert essentiellement comme alternative à la saisie d’un mot de passe ou d’une empreinte digitale, et peut être associée à des fonctionnalités particulières selon le profil de l’utilisateur en question.
Créée dans les années 60 par trois scientifiques (Woody Bledsoe, Helen Chan Wolf, et Charles Bisson), la capacité d’une machine à identifier les caractéristiques anatomiques d’un visage se heurtait jusqu’à présent au manque de puissance de calcul des téléphones pour être incorporée dans les terminaux mobiles. Les nouvelles générations de processeurs mobiles offrant désormais plus de puissance que n’en embarquait Apollo 13 sans pour autant consommer toute la batterie en un clin d’oeil, le support de la reconnaissance faciale est aujourd’hui possible, même si le résultat dépend encore beaucoup de la luminosité ambiante.

Le Galaxy S 3, premier smartphone à reconnaissance faciale

Qui plus est lorsque les OS mobiles intègrent la fonctionnalité. Ce qui est notamment le cas de Android Ice Cream Sandwich, et le récent Jelly Bean. Une fonctionnalité que Samsung n’a pas hésité à exploiter sur son Galaxy S 3, tant comme déblocage du terminal que pour vérifier l’activité de l’utilisateur (s’il lit l’écran, le smartphone évite de passer en veille). Fort de son succès (10 millions d’exemplaires en à peine deux mois), le S3 pourrait bien compter à lui seul le téléphone sur cinq équipé de la technologie que prévoit l’analyste pour la fin de l’année.
Android devrait néanmoins rapidement être rejoint par ses concurrents en la matière. A commencer par iOS 6 ? « D’ici deux à trois ans, de nombreux autres systèmes d’exploitation et fournisseurs de solutions mobiles (OEM) intégreront la technologie », selon ABI. Le cabinet prévoit d’ailleurs que 665 millions de smartphones et tablettes dotés de la reconnaissance faciale seront livrés annuellement d’ici 5 ans. A voir…
crédit photo © Tyler Olson – Fotolia.com

En Europe, un utilisateur de Smartphone sur 8 a déjà réalisé un achat à partir de son téléphone

A lire sur:  http://www.itrmobiles.com/articles/134659/europe-utilisateur-smartphone-8-realise-achat-partir-son-telephone.html?key=862d53eea2c1d2fe

L'accès aux sites et applications marchands par Smartphone a doublé l'année dernière dans l'Europe des 5. Tel est le constat dressé par comScore qui vient de publier un bilan des comportements d’achats sur mobile (m-commerce) en France, Allemagne, Italie, Espagne et Royaume-Uni. L'étude indique qu'un utilisateur de Smartphone sur 6 accéde à des sites de vente en ligne depuis son téléphone. Par ailleurs, 1 utilisateur de Smartphone sur 8 dans l'Europe des 5 a réalisé un achat avec son mobile.

« Le commerce électronique a pris une place centrale dans le quotidien de nombreux consommateurs ces dernières années, mais nous observons aujourd'hui une accélération de l’émergence du m-commerce, qui conduit les clients à consulter des sites et des applications marchands et à acheter via leur téléphone », déclare Hesham Al-Jehani, responsable des produits mobiles en Europe chez comScore. « Pour faire tomber la réticence des utilisateurs à réaliser leurs transactions sur des appareils mobiles, imputable à la petite taille des écrans et à une navigabilité souvent plus lente, les distributeurs ont intégré l’évolution de l'environnement de leurs consommateurs en leur simplifiant les processus de transaction pour favoriser les achats immédiats. »

La consultation de sites marchands depuis des Smartphones varie considérablement entre les pays de l'Europe des 5
En mai 2012, 16,6 % des usagers de Smartphone dans l'Europe des 5 a accédé à des sites et applications de vente en ligne, soit un gain de 4,6 points de pourcentage par rapport à l'année précédente. L'Espagne est le marché où la croissance est la plus rapide, avec un bond de 141 % qui représente près de 2 millions d'utilisateurs de Smartphone se connectant aux sites marchands comme Amazon ou eBay depuis leur téléphone. Le Royaume Uni est le plus gros marché en valeur absolue, avec 6,5 millions d'acheteurs sur Smartphone, mais avec un taux de croissance le plus faible, à 74 % tout de même. L'Allemagne suit de près avec 5,8 millions d'utilisateurs des sites marchands, et un taux de pénétration relativement élevé des acheteurs mobiles à 22,6 %.




1 utilisateur de Smartphone sur 8 a réalisé une transaction de m-commerce
Environ 1 utilisateur de Smartphone sur 8 dans l'Europe des 5 (12,4 %) a acheté des produits ou services via son téléphone en mai 2012. Sur les 19,5 millions d'utilisateurs de Smartphone qui ont accédé au contenu de sites marchands, 75 % ont mené une transaction à son terme.

Une analyse des 5 principaux types de produits et services achetés via un Smartphone indique les vêtements ou accessoires (4,3 % de l'audience Smartphone) et les livres (3,2 %) comme les catégories les plus prisées. Les autres services ou produits achetés par les utilisateurs européens de Smartphone sont des appareils grand public électroniques ou ménagers (3,1 %), des billets (3,1 %) et des produits de soin / hygiène (2,1 %).



« Étant donnée l’appétence des Européens pour l'achat en ligne de vêtements, il n'est pas surprenant que cette catégorie figure en tête des achats les plus populaires effectués depuis leurs mobiles. Toutefois, la popularité de cette catégorie pourrait aussi être imputable à l'utilisation intensive de l’email marketing, les consommateurs ayant plus de chances de voir les offres et d'y répondre sur leur téléphone lorsqu'ils consultent leur messagerie », conclut M. Al-Jehani.

Données comparatives sur le mobile en mai 2012 dans l’Europe des 5
Le tableau ci-dessous présente les données comparatives sur le mobile pour mai 2012 et notamment un bilan des comportements de consommation ainsi que les taux de pénétration des Smartphones dans les 5 pays européens analysés. comScore publie ces données comparatives afin de fournir un instantané le plus actuel possible de l’industrie mobile. D'autres informations liées à ces données, et celles mentionnées ci-dessus, sont disponibles sur simple demande.


Publié le mercredi 8 août 2012

mercredi 8 août 2012

Smart Devices in the Enterprise to Double by 2014

A lire sur:  http://www.cio.com/article/713052/Smart_Devices_in_the_Enterprise_to_Double_by_2014?source=CIONLE_nlt_mobile_2012-08-08

The number of employee-owned smartphones and tablets used in the enterprise is set to reach 350 million by 2014, up from 150 million this year, according to a recent report by analyst firm Juniper Research.

By Marta Cobo Gago ,  Tue, August 07, 2012

Click here to find out more!
Techworld — The number of employee-owned smartphones and tablets used in the enterprise is set to reach 350 million by 2014, up from 150 million this year, according to a recent report by analyst firm Juniper Research.
Slideshow: 10 Coolest Tech Devices to Bring to Work
The Consumerization of IT and BYOD Guide
This represents almost 23% of all consumer-owned tablets and smartphones.
Mobile phones are becoming increasingly multi-purpose, and are now so central to most people's work and personal lives that they simply cannot get by without them.
The BYOD concept has been a growing trend for some years; this is because employees now expect to be able to do everything from one device, and do not want to be constrained by the technology their company chooses for them.
The wide availability of cloud-based services, which are accessible from almost anywhere, and the multitude of apps, are also driving smartphone adoption.
Apple's iOS is the most popular operating system in the workplace, representing 50% of all transactions, compared with Google Android (37%) and BlackBerry (15%), according to recent research by Zscaler.
Juniper Research's report also found that the public sector is slower to adopt BYOD than private sector enterprises, and the region with the highest uptake is Western Europe.
The report argues that BYOD poses certain security risks to the company. Report author Nitin Bhas observed that while BYOD has become an 'inevitable' trend for the enterprise, businesses need to create new end-user IT policies and address the key security issues emerging.
Security loopholes were mainly due to the majority of employees' phones and smart devices not having any form of security software loaded, and company materials being unprotected.
The 'Mobile Security Strategies: Threats, Solutions & Market Forecasts 2012-2017' is available to download now from the Juniper website.

Can Big Data Help Universities Tackle Security, BYOD?

A lire sur:  http://www.cio.com/article/712569/Can_Big_Data_Help_Universities_Tackle_Security_BYOD_?source=CIONLE_nlt_enterprise_2012-08-08

Universities have some of the most complex IT infrastructures around, and BYOD is a reality they can't escape. Chief Security Officers at universities are increasingly turning to Big Data analytics technologies to mine the data in their logs and improve their security footing.

By Tue, July 31, 2012
Click here to find out more!
CIO — Providing information security for a university is no easy task. Universities must serve large, ever-evolving distributed populations relying mostly on a bring-your-own-device (BYOD) model. Faced with such a daunting challenge, a number of universities are turning to Big Data analytics to tackle the problem.

Can Big Data Help Universities Tackle Security, BYOD?
The University of Texas at Austin, the flagship of the University of Texas System, is a prime example of the scope of the challenge. Its 350-acre campus features nearly 200 buildings, all linked by a 10 gigabit fiber optic backbone. At any one time, up to 120,000 individual devices—ranging from servers to switches, wireless access points, desktops, laptops, tablets, smart phones and security cameras—may be connected to its network. "As with other universities, we have tens of thousands of users representing an even larger population of networked devices," says Cam Beasley, chief information security officer (CISO) of the University of Texas at Austin. "We have a constant need to identify anomalous user account behavior, detect, locate and quarantine compromised systems in real-time, and correlate events across multiple logging environments to more fully understand potential problems or threats."
UT Austin's Information Security Office (ISO) analysts used to rely primarily on intrusion detection/prevention system (IDS/IPS) appliances and custom developed software tools to monitor the problem. But it was slow and unwieldy; moreover, it didn't fully leverage the goldmine of data ISO had in the form of its log data.
"We wanted to plug into the many different servers and devices downstream that were coming under attack to correlate our network information with actual system log data," Beasley explains. "We didn't want a big, heavy SIEM [security information and event management] product because we hadn't had much luck with them in the past. We needed a more flexible system that we could adapt to our unique needs."
Jason Pufahl, CISO of the University of Connecticut, faced a similar problem.

[Slideshow: 9 Open Source Big Data Technologies to Watch ]
"Ultimately, every time we needed to do any kind of data mining, it was half a dozen sources using a variety of different tools," he says. "It could only be done by one or two different people [who had the skills to do it]."

Big Data Analytics Helps Universities Mine Log Data

Like more than 275 universities around the world, UT Austin and UConn turned to Splunk.
"Universities have some of the most complex IT infrastructures in the world, and this makes them extremely vulnerable," says Mark Seward, senior director of security and compliance marketing at Splunk. "It's the ultimate BYOD situation. Security threats are constantly evolving. Splunk collects massive amounts of data and helps users detect unknown and persistent threats."

The success of IPTVs keep television relevant with connected content

A lire sur:  http://www.atelier.net/node/409105
Par Ivory King 07 août 2012 connected screen with images of programs

Most Americans watch traditional TV, but connected TV purchases are rising. This could increase content consumption but will influence the industry with its increased bandwidth demands.
Despite its veteran status, television still is the main platform for watching content. Americans watch one screen or another for 35 hours each week, 94 percent of which is on a traditional TV. Though much of TV distribution is broadcast or cable, Internet Protocol television - IPTV - is influencing growth in viewing options while still reinforcing the TV’s position as main video device. These devices play regular programming and also connect to home broadband to stream video services from Netflix, Amazon, etc. The spread of IPTV is unique compared to other devices, since its expanded features are built into devices that people have and continued to purchase. As of February of this year, 10.4 percent of homes had an IPTV, up from 4.7 percent at the same time in 2011.
Connected TVs reinforce the television screen…
Instead of cannibalizing another device’s market share, IPTV increases the feature set of traditional TV sets, driving purchases within the category, as Nielsen’s reports. So while television usage remains strong, connected TVs support usage and increase the adoption of streaming features. This directly opposes the trends seen in once essential stand-alone devices; VCR and DVD player sales decreased over the same period. DVRs, however, are now found in 44 percent of homes, so the category of set-top boxes may not yet be a maximized category.
… And make bandwidth a priority for the media industry
Trend confirmation can already be seen from industry support - IP-based devices for watching video are currently being prioritized by media companies. Time Warner Cable is deploying new gateway DVR devices, and increase support to more connected devices, such as IPTVs and video game consoles. This initial move may indicate the next struggle in TV broadcast - the demand for bandwidth will increase dramatically with higher penetration of connected TVs. ValueMarkconsiders the possibility of Google’s ISP offering, which will surpass speeds of 1GBPS. This and other future entries into the industry could finally offer consumers a viable media offering that competes with traditional telecoms.

mardi 7 août 2012

R&D : le Terahertz en approche

A lire sur:  http://www.silicon.fr/recherche-darpa-terahertz-en-approche-77241.html?utm_source=2012-08-07&utm_medium=email&utm_campaign=siliconfr_daily

La Darpa a présenté un récepteur hyperfréquence sur circuit intégré MMIC à 850 Ghz (0,85 THz), nouveau fruit de la recherche militaire américaine.
Jamais une puce n’avait pu fonctionner à une telle fréquence… Mais la DARPA (Defense Advanced Research Projects Agency) – l’agence américaine qui lance, sélectionne, finance et supervise les projets de recherche militaire -, à la recherche de nouvelles technologies pour les communications et le traitement des images, l’a fait !
La DARPA vient en effet de révéler l’existence d’un circuit imprimé récepteur et décodeur qui fonctionne à fréquence phénoménale de 850 Ghz, soit 0,85 THz. La barre du Terahertz n’est pas loin… L’organisation annonce d’ailleurs son intention d’atteindre le 1,03 THz.
Cette puce est le fruit d’un programme de recherche visant d’une part à créer des transistors pour traiter les signaux, et d’autre part à les accompagner de la puissance nécessaires à leur fonctionnement. Ces produit s’appuient sur la production de MMIC (Monolithic Microwave Integrated Circuit), des circuits intégrés monolithiques à hyperfréquences.

Augmenter sensiblement les performances

Les MMIC sont des composants électroniques, généralement à base d’arséniure de gallium, qui permettent d’augmenter sensiblement les performances pour accepter les fortes bandes passantes, avec un bruit très faible et une tension d’alimentation réduite. Les usages en sont multiples, principalement militaires (détection, guidage, guerre électronique), mais également dans les télécoms (fibre, sans fil, satellite), l’industrie et le médical.
Le projet de la DARPA vise d’ailleurs les communications, mais également le programme des radars VISAR (Video Synthetic Aperture Radar) destiné à apporter aux avions une vision dans des conditions qui ne permet pas l’infrarouge. D’autres applications sont attendues, plus particulièrement dans l’imagerie médicale et peut-être la téléphonie mobile.
crédit photo © Darpa

L'indicateur GFK - Distributique.com de juillet 2012

A lire sur:  http://www.distributique.com//actualites/lire-l-indicateur-gfk-distributiquecom-de-juillet-2012-18700.html?utm_source=mail&utm_medium=email&utm_campaign=Newsletter

06/08/2012
 
Tous les mois, retrouvez les résultats des ventes dans les canaux de distribution professionnels en partenariat avec l'institut d'études GFK.

Mai 2012 : Forte hausse des volumes mais baisse de la valeur

Le mois de mai dernier aura été paradoxal. Alors que les volumes de ventes des six familles de produits (*) retenues pour établir le baromètre GFK / Distribtutique.com ont fortement augmenté, la valeur qui en a été tirée a largement décru. Concrètement, l'indice des ventes en volume dans les canaux de distribution BtoB s'est établi à 95 points contre 87 points au mois d'avril précédent. Or, en parallèle, l'indice en valeur s'est replié de 5 points à 88 points. Un chiffre qui représente son plus bas niveau de l'année alors que l'indice en volume signait dans le même son deuxième meilleur résultat de 2012 après le score enregistré en février (98 points). En outre, l'écart de 7 points entre les deux indices, en faveur du volume, est le plus important constaté depuis le début de l'année. D'une année à l'autre, c'est-à-dire comparé au mois de mai 2011, les résultats de mai 2012 ne sont pas plus glorieux. En effet, le total des ventes n'a atteint que 273 M€, soit 12% de moins qu'à la même période l'an passé.


(*)Le baromètre GFK / Distributique.com est établi sur le base des ventes de dix familles de produits dans les canaux de distribution professionnels : PC de bureau, moniteurs, PC portables, imprimante + MFD laser, Imprimantes + MFP jet d'encre, consommables d'impression, Logiciels (vendus en boîte), produits réseaux (dongle wifi, routeurs...), stockage (NAS, disque durs...), clés USB. Chaque année, les chiffres du mois de janvier sont utilisés comme référence pour calculer des indices en volume et en valeur mensuels sur une base 100.

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Smartphones en entreprises : Android progresse, mais iOS reste loin devant

A lire sur:  http://www.itrmobiles.com/articles/134558/smartphones-entreprises-android-progresse-mais-ios-reste-loin-devant.html?key=862d53eea2c1d2fe

  Si les entreprises affichent un intérêt de plus en plus grand pour les smartphones Android, l'iPhone reste l'appareil le plus utilisé. C'est ce que montre le dernier rapport de Good Technology. 

Au cours du second trimestre, 70% des activations de smartphones dans les entreprises concernaient des iPhone. Android ne s'accaparant pour l'instant que 28% du marché environ. Reste que l'utilisation des smartphones et des tablettes Android progresse trimestre après trimestre (grâce entre autres aux succès du Samsung Galaxy SII et du Motorola Droid Razr), alors que celle de l'iPhone et de l'iPad décline lentement.

Il faut savoir également que l'usage des smartphones est trois fois plus important que celui des tablettes. Et de ce côté-là aussi, Apple domine largement les débats avec l'iPad, qui s'octroie près de 95% des activations de tablettes.

Quant aux Windows Phone, leur part est, pour l'instant, insignifiante avec seulement 1,2% des activations. Encore une fois, la sortie de Windows 8 fin octobre et l'arrivée en fin d'année de nouveaux terminaux devraient changer la donne. 


Publié le vendredi 3 août 2012

lundi 6 août 2012

La télévision, cet écran qui pourrait bien cibler les individus multitâches

 A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/television-cet-ecran-pourrait-bien-cibler-individus-multitaches

Par L'Atelier - Paris 06 août 2012 télévision
Les consommateurs utilisent la télévision en même temps que leurs appareils mobiles. C’est pourquoi la publicité télévisée devrait davantage promouvoir les achats de produits ou de services via une plateforme mobile.
La télévision malgré son ancienneté demeure un média largement utilisé. En parallèle, on constate un accroissement du nombre d’achats effectués depuis un téléphone portable. C’est pourquoi, pour inciter les consommateurs à faire davantage d’achats sur mobiles, les annonceurs doivent mieux exploiter la puissance de la publicité télévisuelle. Une étude menée par Interpret "Utiliser efficacement des écrans multiples : le rôle de la télévision dans les achats mobile" révèle en effet que près de neuf propriétaires de smartphones ou de tablettes sur dix ont effectué une transaction commerciale depuis l’un de ces appareils dans le courant de l’année dernière, bien que l'influence de la télévision ne soit actuellement pas particulièrement forte sur les actes d’achats depuis un terminal mobile. Dans cette étude, 65% des personnes interrogées déclarent avoir déjà acheté un produit physique ou un service, et 61% d’entre elles indiquent que cet achat a été réalisé depuis un mobile à la maison. Ce qui laisse à penser qu’elles sont davantage susceptibles de regarder la télévision dans ce type de situations. Seuls 26% procèdent à une transaction commerciale lors de déplacements et 13% depuis leur lieu de travail.

Développement de l’industrie publicitaire

Aucun contenu ou publicité diffusés via la télévision ne sont le principal moteur des achats faits par l’intermédiaire de la téléphonie mobile. Le bouche à oreille, le contenu et la publicité en ligne les devancent toujours. Pourtant, étant donné que la majorité des téléspectateurs utilisent les appareils mobiles tout en regardant la télévision, les annonceurs ont tout intérêt à promouvoir leur produits ou services par ce moyen. C’est ce que défend Jason Lau, directeur de la stratégie et de l’analyse chez Interpret : "Si l'industrie publicitaire n’investit pas maintenant, elle risque de ne plus pouvoir bénéficier de l’élan actuel du marché". En outre, plus de la moitié des personnes interrogées affirment que la télévision impacte sur eux. De plus, un pourcentage encore plus élevé estime que les annonceurs pourraient faciliter l’acte d’achat de quelque chose qu'ils ont vu à la télévision via leur terminal mobile. Même les appels à action sur mobile sont couronnés de succès, comme ceux effectué par les œuvres de bienfaisance, par exemple. Dans ce secteur précis, la télévision contribue au fait que les donneurs reversent de l’argent à ces associations. Et 21% d'entre eux n'avaient jamais donné à un organisme de bienfaisance par d'autres moyens.

Méthodologie

Pour son étude, Interpret a examiné comment et pourquoi les consommateurs utilisent des appareils mobiles pour faire des achats, et dans quelle mesure les médias, surtout la télévision, sont des pilotes dans le processus d'achat. Pour ce faire le cabinet a interrogé 314 personnes âgées entre 18 et 65 ans, toutes propriétaires de smartphones et d’un téléviseur. Leur enquête s’est également intéressée aux divers moyens de paiement que ces consommateurs utilisent. C’est la carte de crédit qui est la plus plébiscitée à 65%, suivi du portefeuille virtuel (PayPal, Google Wallet) à 36%. Mais 52% de ceux qui ont effectué un achat depuis ces portefeuilles en ligne, l'avaient déjà fait avec une carte de crédit.

En France, le trafic sur les applications a le vent en poupe

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/france-trafic-applications-vent-poupe

Par Claire Cavret 06 août 2012 Applications virtuelles sur tablette
La fréquentation des sites web serait en recul en France. Une tendance qui s'installerait progressivement depuis plusieurs mois. L'explication?
La fréquentation moyenne des sites en France affiche une nouvelle baisse au second trimestre 2012, tandis que les applications mobiles voient leur trafic exploser. En effet, selon une étude* publiée par AT Internet, le trafic sur les sites web poursuit sa tendance à la baisse avec -5% en juin 2012 comparé à juin 2011, tandis qu'elle accusait déjà une baisse de -3,7% en mai 2012 comparé à la même période en 2011. Cette tendance serait le reflet d'un changement de comportement vers plus de mobilité, notamment avec l'explosion de la fréquentation des «apps».

Avantage au mobile pour l'avenir

En effet, le trafic des applications mobiles a connu une forte croissance avec plus de 54% en juin 2012 en France comparé à juin 2011. Deux tiers des applications ont connu une progression, et une application sur 2 enregistre une hausse de +37%. De plus, 25% d'entre elles ont connu une hausse supérieure à 100%. Un phénomène inverse pour les sites web sur la même période puisque 62% d'entre eux ont vu leur trafic chuter.

La micro-informatique stoppée

Selon les résultats d'une étude GfK TEMAX, l'essor des terminaux mobiles seraient responsables des changements de comportements des consommateurs. Les ventes de smartphones sont toujours en forte hausse et les ventes de tablettes auraient triplé au 1er trimestre 2012. Une autre tendance confirmerait également ce recul de la fréquentation des sites web. En effet, l'étude révèle une croissance freinée dans la micro-informatique. Cela devrait s'accentuer dans les mois à venir.
* Réalisée du 1er juillet 2010 au 30 juin 2012 sur un périmètre de 3 903 sites web et 108 applications audités par AT Internet.

L’Internet mobile séduit la moitié des Français de métropole

A lire sur:  http://www.silicon.fr/internet-mobile-francais-77189.html?utm_source=2012-08-06&utm_medium=email&utm_campaign=siliconfr_daily


telephonie mobile © HelleM - shutterstock


La France métropolitaine compte près de 33 millions de cartes SIM multimédias. Le marché de la mobilité poursuit sa hausse avec près de 900.000 nouveaux clients.
Pas moins de 897.000 nouveaux clients mobiles sont venus s’ajouter au parc français au cours du deuxième trimestre 2012. C’est quasiment deux fois plus que la croissance constatée un an plus tôt (496.000) selon l’Observatoire des marchés mobiles de l’Arcep (Autorité de régulation des communications électroniques et des postes). Une des meilleures performances du marché au cours de ces 10 dernières années.
Au total, la France (y compris ses régions d’outre-mer) comptait 70,4 millions de cartes SIM en circulation (dont 68 millions actives) au 30 juin 2012. En hausse annuelle de 6,7 % et trimestrielle de 1,3 %. Ce second trimestre s’inscrit dans la dynamique du premier qui enregistrait lui aussi quelque 900.000 nouveaux utilisateurs mobiles. À noter que plus de 7 millions de cartes SIM sont consacrées à l’Internet (clé USB notamment) et au M2M.

Dynamique du sans engagement

Une dynamique portée par le parc postpayé. À 52 millions d’unités, les forfaits progressent de 1,4 million de nouveaux clients sur le trimestre. Soit une progression annuelle de 10 % et de 2,8 % trimestrielle. Le parc prépayé poursuit en revanche sa baisse amorcée au premier trimestre avec 517.000 clients en moins au deuxième trimestre (-2,7 %).
L’arrivée en début d’année de Free Mobile et ses tarifs très agressifs joue visiblement sur le marché en poussant un certain nombre d’adeptes du prépayé à adopter le modèle forfaitaire. Les offres d’entrée de gamme ayant fleuri (B&You, Sosh, Red…), il y a pléthore de choix
Néanmoins, le nombre de clients ayant changé d’opérateur se réduit à 1,4 million au cours du trimestre contre 2,6 millions pour le précédent. La part des forfaits libres d’engagements atteint désormais 26,6 % contre 24,1 % au précédent trimestre et 18,6 % un an plus tôt. Le modèle sans engagement répond bien à une vraie demande.

MVNO en hausse

Si les opérateurs recrutent 695.000 nouveaux clients sur la période en métropole, la tendance profite aussi aux MVNO (opérateurs de réseaux virtuels). Ils attirent 191.000 nouveaux utilisateurs pour une base client globale de 7,7 millions de comptes.
Le nombre d’utilisateurs d’Internet en mobilité (cartes 3G et autres services multimédias de données) frôle les 33 millions. Soit plus de la moitié du parc total en métropole. En progression trimestrielle de 4,9 % et annuelle de 13,2 %. Ce qui semble néanmoins marquer un ralentissement face aux 19,7 % de hausse constatés un an plus tôt.
Crédit photo © HelleM – Shutterstock

Philippe Aigrain (La Quadrature du Net) : « Il faut inscrire le principe de neutralité du Net dans la loi »

A lire sur:  http://www.silicon.fr/philippe-aigrain-la-quadrature-du-net-neutralite-du-net-77207.html?utm_source=2012-08-06&utm_medium=email&utm_campaign=siliconfr_daily

Cofondateur de La Quadrature du Net, Philippe Aigrain revient sur le principe de neutralité ainsi que sur les éléments de réforme du droit d’auteur proposés par l’organisation à la suite du rejet du très controversé Accord commercial anticontrefaçon (ACTA).
À la suite du rejet d’ACTA (Anti-Counterfeiting Trade Agreement) par le Parlement européen, Philippe Aigrain a rédigé, avec le soutien de Lionel Maurel et Silvère Mercier, un ensemble d’éléments de réforme du droit d’auteur et des politiques liées.
Dans cet entretien, le cofondateur de La Quadrature du Net, organisation de défense des droits et libertés des citoyens sur Internet, précise l’objectif de cette initiative et réaffirme l’importance de la neutralité d’Internet.
Silicon.fr – La réforme du droit d’auteur et du copyright telle que préconisée par La Quadrature du Net est-elle une alternative viable à l’ACTA ?
Philippe Aigrain – Il est certain que le rejet d’ACTA, survenant après celui des projets SOPA et PIPA aux États-Unis, marque un tournant.
Les acteurs les plus entêtés dans le refus de reconnaître les réalités du numérique vont bien sûr continuer à essayer de faire adopter traités, lois et politiques répressives contre le partage non marchand de fichiers entre individus. Mais un nombre croissant de décideurs et de parlementaires européens et nationaux se rendent compte que c’est une impasse et sont ouverts à la réforme du droit d’auteur.
Les contours d’une telle réforme sont encore très incertains, et c’est pourquoi La Quadrature du Net, comme d’autres groupes de la société civile, a décidé de mettre sur la table un ensemble de propositions constructives.
Comment la contribution créative que vous proposez se différencie-t-elle de la licence globale ?
Il y a deux différences fondamentales : d’une part, nous proposons de sortir complètement les usages non marchands des œuvres numériques par les individus (sans centralisation de celles-ci sur des sites) du champ du droit d’auteur, et ce en y appliquant une forme d’épuisement des droits qui s’applique aux œuvres sur support comme les livres et les disques physiques. C’est une forme spécialement adaptée au numérique. Elle est à la fois plus restreinte (aux seuls usages non marchands) et plus étendue (incluant la possibilité de partage et donc de copies).
Ensuite, nous proposons de mettre en place un nouveau financement contributif (la contribution créative) spécialement adapté au développement de la culture numérique avec son très grand nombre de contributeurs et d’œuvres.
Le produit de cette contribution rémunérerait artistes, auteurs et autres contributeurs des œuvres partagées hors marché et financerait des projets de production de nouvelles œuvres ou de médiation culturelle. La répartition se ferait entièrement sur la base des préférences des contributeurs, pour les financements amont, et des usages d’internautes volontaires pour fournir des données accumulées sur leurs machines sur leurs usages de partage dans la sphère publique. Il existe bien sûr de nombreuses questions de mise en œuvre, j’en parle en détail dans « Sharing ».
La ministre Fleur Pellerin a déclaré en juillet que « la neutralité du Net est un concept américain, qui a tendance à favoriser très considérablement les intérêts économiques de Google, Facebook, Apple et consorts ». Quel est votre point de vue sur le sujet ?
La ministre de l’Économie numérique a tenté de modérer un peu ses propos, compte tenu des réactions très critiques qu’ils avaient suscitées. Présenter Apple, par exemple, comme un promoteur et bénéficiaire de la neutralité du Net serait amusant si cela ne révélait pas que le discours des opérateurs télécoms est reçu sans aucun esprit critique.
Les opérateurs se prétendent lésés par le fait de devoir transporter des paquets de données parce que leurs usagers accèdent à des services fournis par des prestataires. Il est intéressant de comparer cela à la grande distribution. Le rêve des opérateurs – en particulier ceux d’ETNO (European Telecommunications Network Operators’ Association), c’est-à-dire les anciens “incumbents” – est de faire payer des marges arrière (des sommes pour placement des produits). Ils vendent deux fois leurs services : aux usagers qui les achètent et aux fournisseurs des services auxquels ils accèdent.
Le plus frappant est que la prédominance des services centralisés doit beaucoup au fait que ces mêmes opérateurs ont soutenu la guerre au pair-à-pair (P2P), qui est la solution évidente pour éviter les déséquilibres de flux dans les réseaux.
Nous invitons donc la ministre à s’inspirer des travaux parlementaires transpartisans (rapport La Raudière-Ehrel, ancienne proposition de loi Christian Paul) et à inscrire le principe de neutralité du Net dans la loi comme aux Pays-Bas, en dotant les régulateurs de mesures de sanctions efficaces pour en assurer le respect, y compris dans les communications mobiles.
Et nous invitons le gouvernement à comprendre que ce n’est pas en fabricant des copies de services centralisés américains que l’on assurera un développement des services numériques en Europe, mais en reconnaissant que l’Europe est déjà l’espace de développement d’une culture numérique vivante et compatible avec le partage.

dimanche 5 août 2012

Le nouveau Galaxy Note dévoilé fin août à Berlin

A lire sur:  http://www.linformaticien.com/actualites/id/25906/le-nouveau-galaxy-note-devoile-fin-aout-a-berlin.aspx

Alors que Apple et Samsung s'affrontent devant la justice en Californie, le géant coréen veut éclipser l'annonce prochaine de l'iPhone via son nouveau modèle de smartphone Galaxy Note.

Samsung annoncera officiellement son nouveau modèle de smartphone Galaxy Note le 29 août à Berlin en avant-première du salon IFA. Alors qu'Apple et Samsung s'opposent devant la justice américaine dans un procès qui devrait s'étaler sur plusieurs semaines, les équipes marketing rendent coup pour coup sur le terrain.
Le nouveau Galaxy Note, dont l'annonce a été confirmée par Samsung à Reuters, serait équipé d'un écran légèrement plus grand que son aîné -on attend un 5,5 pouces (au lieu de 5,3 pouces) avec une résolution de 1680x1050. On sait encore peu de choses sur ce gros smartphone que Samsung appelle pour l'instant "Next Galaxy Note". Mais une chose est sûre : il arrive à point nommé pour ravir la vedette à l'iPhone 5 qui ne devrait lui être dévoilé qu'une quinzaine de jours plus tard (le 12 septembre). Le Galaxy Note version 2012 devrait également embarquer un processeur plus puissant et un APN de meilleure qualité que celui de son aîné.

RIM lance sa tablette PlayBook 4G

A lire sur:  http://www.zdnet.fr/actualites/rim-lance-sa-tablette-playbook-4g-39774890.htm#xtor=EPR-100


RIM lance sa tablette PlayBook 4GBusiness - Le nouveau terminal du canadien apporte donc le très haut débit mobile (pour les nord-américains) et un processeur plus puissant.
Dans le marché des tablettes tactiles, RIM ne veut pas (encore) baisser les bras. Malgré le bide planétaire de sa Playbook, le fabricant canadien tente de suivre coûte que coûte sa feuille de route avec le lancement de la version 4G de sa machine.
Prévue de longue date, cette évolution apporte donc le très haut débit mobile avec une compatibilité LTE. Mais comme pour le nouvel iPad, la tablette ne sera compatible qu'avec les fréquences 4G nord-américaines.
Pas de marge de manoeuvre
Pour le reste, pas de grands changements (7 pouces, 425 grammes, support de Flash), excepté un processeur plus rapide à 1,5 Ghz, contre 1 Ghz. A noter que la tablette devrait profiter de la mise à jour BB10 en début d'année prochaine, un OS mobile de rupture basé sur QNX.
Pour autant, RIM aura bien du mal à rebondir avec cette évolution. D'abord parce que les tablettes 3G ou 4G séduisent finalement très peu de monde (les consommateurs privilégiant les versions Wi-Fi), ensuite parce que la Playbook peine à se démarquer.
Quand on sait que le marché est ultra-dominé par Apple (17 millions d'unités vendues sur un total de 25 au 2e trimestre), que la Nexus 7 de Google et la Surface de Microsoft sont dans les starting blocks, la marge de manoeuvre pour RIM paraît bien mince.

Bénéfices records pour Samsung

A lire sur:  http://www.itrnews.com/articles/134448/benefices-records-samsung.html?key=862d53eea2c1d2fe

Samsung Electronics vient d'annoncer un bénéfice opérationnel record de l'ordre de 5,9 milliards de dollars (4,8 milliards d'euros) pour le deuxième trimestre de l'année. Soit une hausse de 79%, par rapport à la période correspondante de 2011, et de 15% par rapport au précédent record de 5 850 milliards de wons établi au cours du premier trimestre. On comprend mieux le courroux d'Apple qui voit d'un mauvais oeil le succès grandissant de son principal fournisseur en composants au point de lui réclamer la somme de 2,5 milliards de dollars (2 milliards d’euros), soit 30 dollars par chaque terminal Samsung vendu sur une série d'une douzaine de modèles. Pour mémoire, Apple a réalisé 8,8 milliards de dollars de bénéfice au cours du trimestre écoulé.

On le savait déjà, le Galaxy S3 est un succès retentissant. Et le succès de sa gamme de smartphones conforte l'avance de Samsung sur Apple. Le Galaxy S 3 s'est vendu à plus de 10 millions d'unités sur les seuls deux mois qui ont suivi son lancement en mai. Sur le trimestre en cours, ses ventes pourraient atteindre 15 millions, voire 20 millions d'unités. La division téléphonie mobile du groupe coréen va donc enregistrer une nouvelle hausse de ses profits au cours du troisième trimestre. Et Samsung lancera d'ici la fin de l'année une nouvelle version de son Galaxy Note. Le nombre de mobiles livrés par Samsung au deuxième trimestre est estimé à 50,5 millions d'unités par le cabinet Strategy Analytics, pratiquement deux fois le nombre d'Iphone vendus par Apple sur la même période. Tout va donc pour le mieux pour Samsung ... jusqu'au lancement en octobre du nouvel Iphone d'Apple.

Pour l'heure, la division mobile de Samsung contribue à hauteur d'environ 60% au bénéfice opérationnel du groupe, qui pourrait atteindre 5,7 milliards d'euros sur le trimestre en cours et se clôturant fin septembre. Ses profits ont doublé d'une année sur l'autre mais elle n'est pas la seule contributrice aux excellentes performances de Samsung. La division écrans plats est sortie du rouge suite à la stabilisation des prix des écrans LCD. Ce qui devrait permettre d'écouler plus facilement les stocks. Le prix des puces mémoire demeure toutefois un sujet de préoccupation majeur pour Samsung qui reste dépendant des commandes d'Apple.

Le groupe a également voulu rester prudent comme en témoigne la déclaration de son vice-président, Robert Yi,  " Alors que nous avançons dans le second semestre, l'instabilité budgétaire persistante en Europe et ses effets sur l'économie mondiale pourraient entraîner un ralentissement de la reprise (économique) et une concurrence exacerbée sur les marchés ".

La conversion en 4G des fréquences utilisées pour la 2G à l'étude

A lire sur:  http://www.businessmobile.fr/actualites/la-conversion-en-4g-des-frequences-utilisees-pour-la-2g-a-l-etude-39774844.htm#EREC-103

Réglementation - L'Arcep, le régulateur des télécoms, vient de lancer une consultation publique sur la question. La réutilisation de ces fréquences permettrait d'accélérer le déploiement du très haut débit mobile.
On le sait, fin 2011, l'Arcep a distribué les licences 4G s aux opérateurs après une série d'enchères. Deux types de sésames ont été distribuées : dans la fréquence des 2,6 Ghz (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en ont obtenu une) et dans les 800 Mhz, les fameuses 'fréquences en or' où Free Mobile n'a rien obtenu.
Suffisant pour couvrir la demande ? Pas si sûr.  Avec l'explosion de la consommation data (risque d'engorgement) et surtout le problème récurrent de l'installation de nouvelles antennes dans les grandes villes comme Paris, certains opérateurs comme Bouygues Telecom plaident pour la conversion en 4G des fréquences de 1800 Mhz actuellement utilisées pour la 2G.
Levée de la restriction au GSM
Moins qualitative que le 800 Mhz, cette bande est néanmoins plus efficace que les 2,6 Ghz.
L'appel a été entendu puisque l'Arcep, l'autorité de régulation, vient d'annoncer l'ouverture d'une consultation publique sur la question suite à une demande formelle de Bouygues Telecom faite en juillet dernier. Il s'agit de savoir si les fréquences de la 2G peuvent être utilisées à d'autres fins, notamment pour faire passer la 4G.
Rappelons que pour le moment, les 1800 Mhz sont exclusivement réservés au GSM.
L'Arcep précise que "dans un délai de huit mois à compter de la réception de cette demande, l'Autorité notifie au demandeur la conclusion de son réexamen ainsi que, le cas échéant, les nouvelles conditions d'autorisation qu'elle envisage pour l'utilisation des fréquences. A cet égard, l'Autorité est tenue de prendre les mesures appropriées afin que soient respectés le principe d'égalité entre opérateurs et les conditions d'une concurrence effective".
Des  travaux préparatoires sont d'ores et déjà menés en concertation avec les acteurs, notamment par le biais d'auditions des opérateurs mobiles. La consultation publique s'achèvera le 28 septembre prochain.

Android : Ice Cream Sandwich équipe 15,9% du parc

Les dernières statistiques publiées par Google témoignent de la progression continue d'Android 4.0 Ice Cream Sandwich au sein du parc utilisateur, installé sur 15,9% des terminaux analysés. Jelly Bean, le petit nouveau, équipe pour l'instant moins de 1% des appareils Android.

La pénétration d'Android 4.0 Ice Cream Sandwich (ICS) se poursuit lentement mais sûrement, selon les derniers chiffres publiés par Google mercredi au sujet de la fragmentation entre les différentes versions de son système d'exploitation mobile. D'après les statistiques obtenues à partir des accès à Google Play, le kiosque de téléchargement d'Android, ICS équiperait désormais 15,9% des terminaux présents sur le marché. Le total se montait à 7,1% au 1er juin dernier.

Disponible depuis quelques semaines seulement, Android 4.1 Jelly Bean (voir test) ne représente quant à lui que 0,8% des appareils en circulation, un chiffre qui n'a rien de surprenant dans la mesure où la plupart des fabricants n'ont pas encore entrepris de déployer cette nouvelle version (voir notre récapitulatif des mises à jour attendues). Aujourd'hui, c'est donc encore Android 2.3 Gingerbread qui représente l'essentiel du marché, avec un taux de pénétration de l'ordre de 60,6%, contre 65% au 1er juin dernier.

Fragmentation Android 1er aout 2012

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BlackBerry 10 : RIM n'exclut pas de vendre des licences

Pour son prochain système d'exploitation mobile, Research In Motion envisage plusieurs options et n'exclut pas de commercialiser des licences d'exploitation.
Logo BlackBerry RIM

Le PDG de Research In Motion Thorsten Heins croit dur comme fer à la prochaine version de son système mobile mais garde tout de même les pieds sur terre. Interrogé par le Telegraph l'homme explique que la société doit trouver un angle adapté au contexte actuel au sein duquel iOS et Android dominent le marché. « Nous ne disposons pas de l'économie de marché nécessaire pour entrer en compétition avec des gars qui commercialisent 60 smartphones flambant neufs chaque année », explique-t-il ainsi. Le fabricant canadien pourrait alors changer de stratégie.

M.Thorsten explique que RIM s'est longuement penché sur la possibilité d'adopter le système Android de Google mais finalement, l'OS posait deux problèmes majeurs. D'une part il serait relativement difficile pour un constructeur Android de se différencier de la concurrence, d'autre part, les détenteurs d'un Blackberry seraient bien différents des autres consommateurs. Pour RIM, le Blackberry est un véritable outil conçu pour ceux « qui ont un train d'avance avec peu de temps à consacrer aux divertissements », explique ainsi le PDG.

Basé sur QNX, BlackBerry 10 proposera une plateforme compatible avec les technologies du HTML5, POSIX, OpenGL ainsi que Java. L'on imagine qu'à l'instar de PlayBook OS, le système sera par ailleurs compatible avec les applications Android. Afin de revenir dans la course, RIM n'exclut pas de vendre des licences d'exploitation. Dans un tel scénario, d'autres constructeurs pourraient produire des smartphones Blackberry à moindre coûts. « Nous pourrions proposer un système de référence en commercialisant ce dernier et en permettant aux constructeurs de produire l'appareil ». Avec l'aide d'un cabinet de finance la société est en train d'analyser les effets potentiels d'une telle stratégie. Rien n'exclut donc qu'un jour Samsung ou HTC adoptent Blackberry 10 en plus d'Android et de WIndows Phone.

Archos dévoilera ses tablettes G10 le 22 août

Archos dévoilera le 22 août sa prochaine génération de tablettes tactiles, surnommée « Gen 10 ». Il confirmera sans doute à cette occasion la XS 101, entraperçue suite à son passage entre les mains de la FCC américaine.

Publiée sur les différents comptes Facebook de la marque et dûment relayée par les relations presse du fabricant, l'annonce ne fait aucun doute : « La gen 10 Archos arrive... rendez-vous dans trois semaines pour l'annonce du lancement », promet la société française. La date est plus précisément fixée au 22 août prochain.

L'invitation s'accompagne d'un visuel, non commenté, présentant une fine tablette blanche, dont l'apparence n'est pas sans rappeler celle du modèle XS 101 récemment passé entre les mains de la FCC américaine.

Les documents mis en ligne mis par cet organisme chargé d'analyser la conformité de tous les appareils électroniques embarquant des circuits radio, révélaient une tablette au format 10,1 pouces, accompagnée d'une station d'accueil en forme de clavier, à la façon de ce que propose Asus avec sa gamme Transformers.

Archos Gen 10

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jeudi 2 août 2012

Les medias locaux, un avenir pour la presse française

A lire sur:  http://www.atelier.net/trends/articles/medias-locaux-un-avenir-presse-francaise

Par Damien Bréteau 02 août 2012
Erwann Gaucher
Ça bouge autour des médias locaux. Des sites webs apparaissent, des applications mobiles se développent, et même la publicité pourrait reprendre des couleurs sur ces médias. Erwann Gaucher nous décrit l'environnement et les perspectives de ce secteur en France.
Réaction de Erwann Gaucher PDG de Cross Media Consulting sur l’article Les médias locaux, le paradis des publicitaires ?
L’Atelier: Nous pouvons voir qu’aux Etats-Unis, les revenues publicitaires des médias locaux sont corrélés avec la hausse de l’utilisation des appareils mobiles. Est ce la même tendance en France?
Erwann Gaucher : Si les chiffres ne sont pas forcément les mêmes, oui, les tendances sont assez proches en France. Comme aux Etats-unis, l'utilisation du web mobile via les applications ou en surf direct est en plein essor. Sur un an, la consultation du web classique a baissé de 5% tandis que celle des applications a crû de plus de 54% pour représenter aujourd'hui 20% du trafic internet en France. L'explosion des smartphones et des tablettes ne fera qu'accentuer cette tendance dans les années à venir. Sur la vidéo, les chiffre sont eux aussi à la hausse. Pour ce qui est des revenus publicitaires en ligne la question est plus complexe. Oui, ils se développent, bien entendu, mais ils restent encore très bas car de ce côté, l'offre n'est pas encore à la hauteur des usages. La plupart des grands groupes de médias locaux sont encore en train de structurer leur offre de publicité locale après avoir attendu le plus longtemps possible pour sauter le pas. Cette croissance va forcément exploser mais il faudra encore deux ou trois an pour cela. A moins que d'ici là des acteurs internationaux tels que Google ou Facebook n'aient pris une avance décisive sur les acteurs historiques de ce marché. Pour garder leur place, les acteurs français devront justement prendre acte de ce tournant des usages web et miser sur le mobile et la vidéo, ce qui n'est encore qu'embryonnaire chez la plupart d'entre eux.
L’Atelier: La publicité est-elle la seule ressource des médias?
Erwann Gaucher : Non, bien entendu, et c'est l'une des choses que les médias doivent absolument comprendre. Le modèle économique des médias traditionnels n'a jamais reposé uniquement sur la publicité mais sur une multitudes de ressources. Pour la presse on pourra citer la vente des journaux, les petites annonces, les annonces légales, les avis de décès... Il est donc illogique d'attendre de ces entreprises, dans leur développement numérique, qu'elles n'aient qu'une seule source de revenus surtout lorsqu'on est aussi en retard dans l'appréhension de ce marché ! Il leur faut multiplier les expériences et trouver de nouvelles ressources en ligne : services payants, contenus qui puissent justifier un paiement, annonces, publicité et, pourquoi pas, investissement dans des start-ups faisant peu ou prou partie de leur univers numérique. Par exemple, Le Télégramme a investit il y a quelques années dans Régionsjob, ce qui était une bonne affaire éditoriale et financière.
L’Atelier : Voit-on un changement des agences de publicité dans leur organisation, dans la gestion de leurs campagnes ou de leur comportement aux niveaux de ce secteur publicitaire ?
Erwann Gaucher : Les agences de publicité ont une responsabilité dans le retard qu'ont pris les médias locaux français dans leur développement numérique au cours de ces dernières années. Elle ont compressé coûte que coûte le prix des publicités web sur l'autel du sacro-saint CPM, un modèle dont il faudra forcément sortir un jour. Par ailleurs, elle n’ont pas suffisamment fait de pédagogie auprès des annonceurs pour expliquer l'intérêt du numérique. Bref, elles n’ont la plupart du temps joué qu’un négociateur de prix et non de conseil. Elles peuvent maintenant changer et accompagner annonceurs et médias dans un développement plus intelligent qui sera bénéfique à moyen terme aux trois parties.
L’Atelier : Cette pub "locale" favorise-t-elle le cross média ?
Erwann Gaucher : Pas encore suffisamment, mais c'es clairement l'une des pistes. Les médias doivent apprendre le cross médias, et cet apprentissage est parfois douloureux tant ces entreprises n'ont pas du tout la culture du travail transversal. Dans la plupart des groupes de presse régionaux subsiste encore un rideau de fer entre les services, entre le print et le web, entre le marketing, les rédactions et la pub. Ceux qui parviendront à proposer des produits et des expériences spécifiques sur le web, le mobile, les tablettes, en combinant des formats originaux ou encore de la vidéo, sans pour autant être de simples déclinaisons d'un format de pub pensé pour le web au départ, réussiront à convaincre les usagers et les annonceurs.

La télémédecine : une bouée de sauvetage pour les hôpitaux et le système de santé français

A lire sur:  http://www.itrmobiles.com/articles/134499/telemedecine-bouee-sauvetage-hopitaux-systeme-sante-francais.html?key=862d53eea2c1d2fe

Comme dans beaucoup de secteurs, les hôpitaux français doivent composer avec une trésorerie fluctuante. Et ce, alors qu'ils ont besoin de plus d'espace pour accueillir les patients. Le gouvernement a décidé de leur venir en aide sur ces deux plans en mobilisant une partie des ressources du grand emprunt de 2010. Des fonds qui, au départ, devaient servir à la modernisation numérique des soins et à l'essor de la télémédecine.

Syntec Numérique avait d'ailleurs milité pour ce grand emprunt destiné à la modernisation des soins et s'émeut aujourd'hui de voir ces fonds être "détournés" à d'autres fins. "Nous avons un savoir-faire unique en matière de télémédecine" rappelle Guy Mamou-Mani, Président de Syntec Numérique. "Il nous manque juste à faire émerger des projets de taille critique pour que l'écosystème e-santé se mobilise tout entier. Voilà l’occasion de le faire, pour un système de soins de qualité, moderne et aux coûts maîtrisés".

Au mois de mai dernier, Syntec Numérique avait d'ailleurs publié un livre blanc intitulé "Télémédecine 2020 : faire de la France un leader du secteur en plus forte croissance de la e-santé". Celui-ci pointait la nécessité de l’investissement des pouvoirs publics dans l’e-santé (sur le modèle du Royaume-Uni) et indiquait que le déploiement d'outils de télémédecine auprès des patients souffrant de maladies chroniques permettrait, à l’échéance 2020, de faire 2,6 milliards d’euros d'économies par an (sans compter les coûts de mise en œuvre de ces dispositifs).

Au Royaume-Uni, un programme spécial baptisé "The Whole System Demonstrator program" a permis de mettre en lumière les bénéfices offerts par la télésanté pour les patients et les finances publiques. "Impliquant près de 6200 patients atteints de diabète, de maladies chroniques systémiques d’origine respiratoire et de maladies coronariennes équipés d’outils de télésurveillance, cette étude a montré en un an une réduction des admissions aux urgences (-21%) et des hospitalisations programmées (-24%), du nombre de jours d’hospitalisation (-14%) et de visites aux médecins (-15%), des coûts globaux de traitement (-8%) et une baisse spectaculaire de la mortalité (- 45%)" souligne Syntec Numérique dans son livre blanc, en espérant que la France suive ce modèle.  
Publié le mercredi 1 août 2012