L'OpenData ou la mise à disposition de données publiques à destination des professionnels et des internautes continue de gagner du terrain dans certaines collectivités. Dans cette optique, le Conseil général de Saône-et-Loire, présidé par Arnaud Montebourg (PS), dévoile opendata71.fr, son projet d'accès à ses informations.
Le Conseil général de Saône-et-Loire vient de dévoiler sa plateforme opendata71.fr destinée à mettre en ligne des informations appartenant au département. Des données concernant les hébergements, le tourisme, la culture mais encore des notes de fonctionnement du Conseil général, ses finances publiques, son patrimoine immobilier, les routes… seront donc consultables dès le 30 septembre sur un portail dédié.
Pour rappel, l'OpenData est un mouvement qui vise à mettre à la disposition de tous des informations difficilement consultables. Des documents dont l'accès s'avère plutôt compliqué pour un citoyen ou un professionnel du fait des procédures administratives lourdes (via la Cada par exemple) ou de la rareté des documents en question (version papier unique disponible au Conseil général) sont donc mis en ligne.
Précisément, ce projet se présente comme une plateforme de visualisation des données publiées mais également comme une base de données complète à destination des professionnels. Opendata71 vise donc particulièrement les développeurs afin qu'ils se saisissent des informations ainsi rendues publiques.
L'OpenData pour les développeurs
A l'image du projet mené par la ville de Rennes (cité en référence), le Conseil général du 71 souhaite mettre l'accent sur la réutilisation de ses données par des entreprises privées. Pierre Martinerie, conseiller général et responsable du projet confie : « la création de richesse est inhérente à l'OpenData. Les données statistiques, culturelles et patrimoniales peuvent créer de la valeur ajoutée. Il y a un marché potentiel important, c'est pourquoi nous allons encourager l'émulation chez les développeurs par un concours ».
Le département laisse donc la voie libre à ceux qui souhaiteront développer des services ou applications utilisant ces informations. Les responsables du projet précisent également que l'export des données est possible puisqu'elles sont hébergées sur une même table SQL. Il est donc possible de croiser ou confronter entre elles plusieurs informations.
En détail, les informations en ligne respectent la nomenclature anglaise 5 étoiles (hébergées en Cloud, disponible sous API, génération du code pour les développeurs) et sont sous licence APIE V2. Cela signifie donc qu'elles peuvent être réutilisées dans un but commercial. La seule contrainte réside dans le fait qu'aucune information nominative sur une personne physique ne doit être mentionnée.
Pour l'ironie, la licence APIE V2 avait été mise en avant lors des travaux d'Etalab. Les réflexions autour de cette nouvelle licence (.pdf) avaient abouti à ce que les données soient certes utilisables mais pas modifiables par les tiers. Malgré ces ressemblances, le président du Conseil général Arnaud Montebourg ne voit aucun lien de parenté entre son projet et Etalab…
Montebourg souhaite la transparence et renouvelle ses envies de VIème République
Initiateur du projet, le candidat aux primaires socialistes a tenu à rappeler l'importance de l'OpenData pour l'ensemble des citoyens. Arnaud Montebourg ajoute : « j'ai une conviction partagée avec plusieurs élus que la rénovation des idées politiques est un laboratoire pour la 6ème République. Je pense à un système modernisé autorisant la délibération avec les gens et permettant la performance. La mise à disposition de données publiques est donc un levier d'accélération de notre propre révolution. En effet, si la population est mal informée, les dirigeants ne sont plus des chefs, mais des maîtres. L'OpenData est un mouvement en retard en France, nous avons donc besoin de bouleverser notre façon de prendre des décisions ».
Selon le député socialiste, cette mise à jour des informations est donc un facteur important de transparence de la démocratie. A ce titre, l'Union Européenne a récemment rappelé que ce mouvement devait être initié par l'ensemble des Etats-membres. Selon Neelie Kroes, commissaire chargée de l'Agenda numérique, la mise à disposition des données publiques devrait être une habitude pour les administrations. Reste à savoir à quel rythme ces dernières se mettront à ces nouvelles « habitudes »…
Le Conseil général de Saône-et-Loire vient de dévoiler sa plateforme opendata71.fr destinée à mettre en ligne des informations appartenant au département. Des données concernant les hébergements, le tourisme, la culture mais encore des notes de fonctionnement du Conseil général, ses finances publiques, son patrimoine immobilier, les routes… seront donc consultables dès le 30 septembre sur un portail dédié.
Pour rappel, l'OpenData est un mouvement qui vise à mettre à la disposition de tous des informations difficilement consultables. Des documents dont l'accès s'avère plutôt compliqué pour un citoyen ou un professionnel du fait des procédures administratives lourdes (via la Cada par exemple) ou de la rareté des documents en question (version papier unique disponible au Conseil général) sont donc mis en ligne.
Précisément, ce projet se présente comme une plateforme de visualisation des données publiées mais également comme une base de données complète à destination des professionnels. Opendata71 vise donc particulièrement les développeurs afin qu'ils se saisissent des informations ainsi rendues publiques.
L'OpenData pour les développeurs
A l'image du projet mené par la ville de Rennes (cité en référence), le Conseil général du 71 souhaite mettre l'accent sur la réutilisation de ses données par des entreprises privées. Pierre Martinerie, conseiller général et responsable du projet confie : « la création de richesse est inhérente à l'OpenData. Les données statistiques, culturelles et patrimoniales peuvent créer de la valeur ajoutée. Il y a un marché potentiel important, c'est pourquoi nous allons encourager l'émulation chez les développeurs par un concours ».
Le département laisse donc la voie libre à ceux qui souhaiteront développer des services ou applications utilisant ces informations. Les responsables du projet précisent également que l'export des données est possible puisqu'elles sont hébergées sur une même table SQL. Il est donc possible de croiser ou confronter entre elles plusieurs informations.
En détail, les informations en ligne respectent la nomenclature anglaise 5 étoiles (hébergées en Cloud, disponible sous API, génération du code pour les développeurs) et sont sous licence APIE V2. Cela signifie donc qu'elles peuvent être réutilisées dans un but commercial. La seule contrainte réside dans le fait qu'aucune information nominative sur une personne physique ne doit être mentionnée.
Pour l'ironie, la licence APIE V2 avait été mise en avant lors des travaux d'Etalab. Les réflexions autour de cette nouvelle licence (.pdf) avaient abouti à ce que les données soient certes utilisables mais pas modifiables par les tiers. Malgré ces ressemblances, le président du Conseil général Arnaud Montebourg ne voit aucun lien de parenté entre son projet et Etalab…
Montebourg souhaite la transparence et renouvelle ses envies de VIème République
Initiateur du projet, le candidat aux primaires socialistes a tenu à rappeler l'importance de l'OpenData pour l'ensemble des citoyens. Arnaud Montebourg ajoute : « j'ai une conviction partagée avec plusieurs élus que la rénovation des idées politiques est un laboratoire pour la 6ème République. Je pense à un système modernisé autorisant la délibération avec les gens et permettant la performance. La mise à disposition de données publiques est donc un levier d'accélération de notre propre révolution. En effet, si la population est mal informée, les dirigeants ne sont plus des chefs, mais des maîtres. L'OpenData est un mouvement en retard en France, nous avons donc besoin de bouleverser notre façon de prendre des décisions ».
Selon le député socialiste, cette mise à jour des informations est donc un facteur important de transparence de la démocratie. A ce titre, l'Union Européenne a récemment rappelé que ce mouvement devait être initié par l'ensemble des Etats-membres. Selon Neelie Kroes, commissaire chargée de l'Agenda numérique, la mise à disposition des données publiques devrait être une habitude pour les administrations. Reste à savoir à quel rythme ces dernières se mettront à ces nouvelles « habitudes »…
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