Par Frédéric NICOLAS, 05/07/2011
Les critiques et campagnes négatives sur les réseaux sociaux peuvent ternir votre e-réputation. Les entreprises en ont conscience mais ne s'y préparent pas, par manque d'expertise notamment.
Le chef d'entreprise se doit d'anticiper et de maîtriser sa communication. L'arrivée des réseaux sociaux change la donne et amplifie les dangers. Les deux tiers des entreprises pensent que ces nouveaux médias ont en effet augmenté de façon significative l'impact potentiel d'une crise (critiques ou campagnes négatives la plupart du temps), selon une étude* internationale de l'institut de sondage Penn Schoen Berland pour le compte de Burson-Marsteller, agence conseil américaine en relations publiques. Pour nuancer, 55 % des décideurs interrogés y voient un outil facilitant la reconstruction de la réputation face à une crise.
Par ailleurs, 62 % des entreprises ne sont pas préparées à gérer une crise mettant à mal leur e-réputation.
La perception des réseaux sociaux chez les entreprises reflète leur degré de vulnérabilité ou leur manque de préparation.
Pour 65 % des répondants, identifier les "e-influenceurs" est difficile, la moitié d'entre eux ne sachant pas comment s'adresser à eux et 46 % affirmant ne pas avoir l'expertise nécessaire pour participer ou faire une veille des réseaux sociaux.
Pourtant, plus de la moitié des décideurs interrogés (59 %) ont vécu une crise au sein de leur entreprise. Les conséquences peuvent être assez lourdes puisque 41 % d'entre elles, n'ayant pas de plan de crise, ont vu leur chiffre d'affaires diminuer contre 30 % des entreprises en ayant un.
*Étude réalisée entre mai et juin 2011, à travers 826 entretiens en face à face ou en ligne auprès de décideurs d'entreprises dans les régions Europe, États-Unis, Asie-Pacifique et Amérique latine.
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