Sur le marché des moteurs de recherche, Microsoft tente sans relâche d'affirmer Bing face à son éternel rival Google. Pour certains, la course est véritablement perdue d'avance.
C'est en mai 2009, au moyen d'une campagne promotionnelle estimée entre 80 et 100 millions de dollars, que le moteur de recherche Bing, succédant à Live Search, fut lancé par Steve Ballmer. D'emblée, la firme de Redmond a tenu à différencier son moteur en le positionnant comme véritable outil de décision permettant aux internautes d'effectuer des choix portant aussi bien sur un voyage qu'un film diffusé en salle. Logiquement, Bing a donc intégré davantage de fonctionnalités communautaires car, comme le souligne Microsoft, 90% des internautes prennent connaissance des conseils de leurs proches avant d'effectuer une décision.
Malgré ces efforts, certains, à l'instar de CNN Money, estiment que Bing est un véritable gouffre financier. Depuis la création de la division Online services par Microsoft, celle-ci aurait perdu au total 9 milliards de dollars. Ces deux dernières années, l'éditeur aurait ainsi dépensé 5,5 milliards de dollars sur son moteur de recherche, lequel afficherait désormais près d'un milliard de pertes par trimestre.
Si la part de marché globale de Bing augmente progressivement, celle-ci n'atteindrait que 3,58% selon StatsCounter ou 4% selon NetMarketShare. D'après les chiffres de Comscore rapportés par CNN, Bing détiendrait 14,7% sur le marché américain. Cependant Google reste loin devant et pour l'heure, Bing n'empièterait finalement que sur le marché de son partenaire Yahoo! Pour sa part Microsoft estime que les audiences américaines de Bing et Yahoo! combinées atteignent 30%, c'est-à-dire une part suffisante pour attirer davantage de publicitaires.
A terme Microsoft souhaite renforcer l'intégration d'outils directement embarqués au sein de Bing. Outre la possibilité de raffiner les résultats d'une requête à son cercle social, l'intégration des API de Wolfram:Alpha ou la signature de plusieurs partenaires tels que Pages Jaunes ou Allociné, Microsoft entend multiplier les actions disponibles pour l'internaute. Ainsi l'équipe de Bing a récemment annoncé la possibilité de réserver une chambre d'hôtel directement depuis le moteur ou encore d'effectuer l'enregistrement de son prochain vol auprès d'une compagnie aérienne.
La firme de Redmond compte également sur ses nombreux partenaires. Outre ses Windows Phone, Microsoft a signé avec Research in Motion et Nokia afin de configurer Bing en tant que moteur de recherche par défaut. Alors que le moindre changement opéré au sein de l'algorithme de Google effraie les sociétés dépendantes du moteur de recherche, Microsoft se montre positif et estime avoir d'avantage de souplesse pour peaufiner son service.« Nous pouvons effectuer des évaluations avec davantage de flexibilité », déclare ainsi le directeur de Bing Stefan Weitz, « et si nous faisons une erreur, cela ne va pas faire couler la société ».
Si Bing cumule les pertes, la société n'en reste pas moins prête à continuer de redresser la barre grâce aux autres divisions affichant pour leurs parts de très bon chiffres de croissance (Office, Windows). Pour l'heure Microsoft semble donc prêt à assumer pleinement cette perte et semble avoir mis en place une véritable stratégie autour de Bing. En juillet dernier, lors de l'Imagine Cup 2011, Steve Ballmer avait ainsi déclaré : « par beaucoup d'aspects, Bing represente le futur des technologies de l'information ». Pour le PDG, à terme la technologie de Bing prendra place au coeur de l'ordinateur et sera capable de comprendre parfaitement une requête vocale pour transformer les verbes formulés par l'utilisateur en actions concrètes.
C'est en mai 2009, au moyen d'une campagne promotionnelle estimée entre 80 et 100 millions de dollars, que le moteur de recherche Bing, succédant à Live Search, fut lancé par Steve Ballmer. D'emblée, la firme de Redmond a tenu à différencier son moteur en le positionnant comme véritable outil de décision permettant aux internautes d'effectuer des choix portant aussi bien sur un voyage qu'un film diffusé en salle. Logiquement, Bing a donc intégré davantage de fonctionnalités communautaires car, comme le souligne Microsoft, 90% des internautes prennent connaissance des conseils de leurs proches avant d'effectuer une décision.
Malgré ces efforts, certains, à l'instar de CNN Money, estiment que Bing est un véritable gouffre financier. Depuis la création de la division Online services par Microsoft, celle-ci aurait perdu au total 9 milliards de dollars. Ces deux dernières années, l'éditeur aurait ainsi dépensé 5,5 milliards de dollars sur son moteur de recherche, lequel afficherait désormais près d'un milliard de pertes par trimestre.
Si la part de marché globale de Bing augmente progressivement, celle-ci n'atteindrait que 3,58% selon StatsCounter ou 4% selon NetMarketShare. D'après les chiffres de Comscore rapportés par CNN, Bing détiendrait 14,7% sur le marché américain. Cependant Google reste loin devant et pour l'heure, Bing n'empièterait finalement que sur le marché de son partenaire Yahoo! Pour sa part Microsoft estime que les audiences américaines de Bing et Yahoo! combinées atteignent 30%, c'est-à-dire une part suffisante pour attirer davantage de publicitaires.
A terme Microsoft souhaite renforcer l'intégration d'outils directement embarqués au sein de Bing. Outre la possibilité de raffiner les résultats d'une requête à son cercle social, l'intégration des API de Wolfram:Alpha ou la signature de plusieurs partenaires tels que Pages Jaunes ou Allociné, Microsoft entend multiplier les actions disponibles pour l'internaute. Ainsi l'équipe de Bing a récemment annoncé la possibilité de réserver une chambre d'hôtel directement depuis le moteur ou encore d'effectuer l'enregistrement de son prochain vol auprès d'une compagnie aérienne.
La firme de Redmond compte également sur ses nombreux partenaires. Outre ses Windows Phone, Microsoft a signé avec Research in Motion et Nokia afin de configurer Bing en tant que moteur de recherche par défaut. Alors que le moindre changement opéré au sein de l'algorithme de Google effraie les sociétés dépendantes du moteur de recherche, Microsoft se montre positif et estime avoir d'avantage de souplesse pour peaufiner son service.« Nous pouvons effectuer des évaluations avec davantage de flexibilité », déclare ainsi le directeur de Bing Stefan Weitz, « et si nous faisons une erreur, cela ne va pas faire couler la société ».
Si Bing cumule les pertes, la société n'en reste pas moins prête à continuer de redresser la barre grâce aux autres divisions affichant pour leurs parts de très bon chiffres de croissance (Office, Windows). Pour l'heure Microsoft semble donc prêt à assumer pleinement cette perte et semble avoir mis en place une véritable stratégie autour de Bing. En juillet dernier, lors de l'Imagine Cup 2011, Steve Ballmer avait ainsi déclaré : « par beaucoup d'aspects, Bing represente le futur des technologies de l'information ». Pour le PDG, à terme la technologie de Bing prendra place au coeur de l'ordinateur et sera capable de comprendre parfaitement une requête vocale pour transformer les verbes formulés par l'utilisateur en actions concrètes.
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