Publié le 12 septembre 2011 , A propos de... L'Atelier BNP Paribas - Paris
Inquiétées par les risques de perte de données et de piratage, les sociétés sont de plus en plus nombreuses à surveiller ou restreindre l'activité depuis leur travail de leurs salariés sur les médias sociaux.
Les médias sociaux, sujet d'inquiétudes pour les entreprises ? Oui, si l'on en croit Clearswift, qui rapporte dans sont rapport annuel WorkLifeWeb 2011, que ce sont désormais 68 % des sociétés au niveau mondial qui surveillent l'activité de leurs employés sur ces réseaux. Et 56 % bloquent l'accès à certains sites. 19 % le feraient même de manière généralisée. Par comparaison, l'an passé, elles n'étaient que 9 % à interdire les plates-formes communautaires. Cette interdiction se ressent particulièrement en Allemagne (près d'un quart des compagnies) et en Australie (à peine moins). Les Etats-Unis, au contraire, se montrent plutôt favorables à ces outils de communication : 30 % des entreprises en encouragent l'usage.
Les managers plus préoccupés que les collaborateurs ?
La principale raison à ce blocage est le facteur sécuritaire : près de neuf sociétés interrogées sur dix reconnaissent être à ce point perturbées par la perte de données et le piratage qu'elles ont tendance à interdire, même si cela retarde l'adoption des technologies par leurs salariés. La moitié des managers pense également que leurs collaborateurs ne se préoccupent pas des problématiques sécuritaires. Et en effet, plus d'un sur cinq admet ne pas penser à ces sujets quand ils surfent sur le web. Et 30 % jugent que la sécurité est avant tout de la responsabilité de leur employeur. Le paradoxe, c'est qu'en même temps, les responsables d'entreprises se rendent compte des bienfaits des outils sociaux pour le développement de leur compagnie : 80 % en sont conscients.
Un décalage entre les responsables et les salariés
Et un grand nombre prévoit d'investir dedans, notamment aux Etats-Unis (44 % des sociétés concernées) et au Royaume-Uni (31 %). Malgré cela, un fossé semble se creuser entre les collaborateurs et leurs employeurs : selon Clearswift, notamment via les prévisions d'investissement, les responsables sont persuadés à près de 50 % qu'ils autorisent voire encouragent l'usage des réseaux sociaux au sein de leur entreprise. Seul un quart des employés partagent ce point de vue. Idem, 60 % des sociétés jugent être ouvertes à l'usage par leurs salariés de leurs propres appareils (smartphones, tablettes...). 40 % de ces derniers le pensent.
http://www.atelier.net/articles/entreprises-plus-fermes-lusage-reseaux-sociaux
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