Publié par Frédéric Cuvelier le Mardi 6 Septembre 2011
Sommaire
Dévoilé au Computex de juin dernier, le Solo II d'Antec est le successeur logique du Solo premier du nom, alias P150. Un boîtier qui avait convaincu en son temps (il y a près de 6 ans, tout de même), notamment par ses très bonnes aptitudes en matière de silence.
Étonnement, ce Solo II vient directement concurrencer d'autres boîtiers silencieux de chez d'Antec, puisque Sonata IV et autre P183 sont commercialisés aux alentours de 130 euros quand le Solo II devrait quant à lui s'échanger à moins de 120 euros.
Quels sont donc les apports ce Solo II par rapport à ces anciens modèles ? Quelles évolutions a apportées le constructeur américain à un modèle déjà vieux de 6 ans ? Dans un marché particulièrement compétitif actuellement, quels sont les atouts de ce Solo II pour rivaliser, voire dépasser ses concurrents ? Autant de questions auxquelles nous répondrons dans ce test exclusif en France.
À la vue du Solo II, on se dit qu'Antec n'a pas rompu avec la sobriété qui caractérisait le Solo premier du nom. Exit aux fantaisies des façades aux deux couleurs : ici, c'est du noir et rien d'autre ! Un noir qui recouvre les différentes surfaces : la façade est composée d'aluminium anodisé et de plastique brillant, tandis que les parois latérales sont constituées de polycarbonates et de SECC (pour Steel, Electrically Chromate Coated). Cette acronyme désigne une sorte d'acier électro-galvanisé assez lourd, qui possède de bonnes capacités à absorber les vibrations induites par certains composants (ventilateur, alimentation, disque dur...).
Antec a donc choisi des matériaux qui offriraient à ce Solo à la fois des qualités esthétiques (grâce à l'aluminium et aux plastiques brillants en façade) et de bonnes aptitudes à étouffer les bruits. De bons choix ? Pour ce qui est du design, chacun peut s'en faire une idée grâce à nos photos. Pour notre part, cette sobriété nous va très bien, mais on pestera rapidement contre des surfaces qui marquent beaucoup trop. Pour ce qui est de l'absorption des vibrations, nous verrons plus avant quelles sont les répercussions au niveau des nuisances sonores, lors de nos tests.
L'Antec Solo II est, tout comme le Solo I, un boîtier de type moyen-tour de taille réduite : il est moins haut de 17 cm que le Corsair Obsidian 800D et même le 600T, toujours chez Corsair, en impose à côté du Solo II, puisqu'il mesure plus de 6 cm dans la hauteur, et près de 12 cm de moins en profondeur. Son poids est également relativement faible : avec 9 Kg, il pèse 3,5 Kg de moins que le 600T par exemple.
Côté connectique, ce Solo II est correctement équipé : deux prises USB 2.0, deux autres au standard USB 3.0, et les traditionnelles entrée / sortie audio. Seul regret, l'absence de prise eSATA. Point de fioritures sur ce boîtier : les seuls éléments à s'illuminer en fonctionnement sont le bouton Power et la diode d'activité du support de stockage. Notez enfin la présence de 4 pieds caoutchoutés qui devraient isoler efficacement le boîtier du sol, évitant ainsi la transmission d'éventuelles vibrations.
Si l'on cherche maintenant à accéder aux entrailles de la bête, rien de plus simple : Antec a réutilisé le système d'ouverture du panneau latéral déjà présent sur le Solo I : les deux vis à main sont solidaires de la porte, ce qui évite non seulement de les perdre, mais offre en plus une simplicité d'utilisation très appréciable. Dommage en revanche que ce système ne soit réservé qu'à un seul des deux panneaux latéraux...
Conséquence logique de sa relative compacité, l'espace intérieur offert par le Solo II est assez réduit. Antec avait donc assez peu de marge de manœuvre pour améliorer son boîtier et focaliser ses efforts sur le flux d'air. Comment ? En ne proposant que deux emplacements 5,25 pouces. Quel est le rapport nous direz-vous : en se passant d'une troisième baie 5,25 pouces, Antec a pu rehausser de manière significative le compartiment réservé aux disques durs et autres SSD. L'espace laissé libre dans la partie inférieure du boîtier, à l'avant de ce dernier, doit permettre à l'air frais de circuler plus efficacement. Une bonne idée selon nous, qui prive cependant certains utilisateurs d'un troisième emplacement 5,25 pouces.
Autre originalité de ce boîtier, le positionnement du bloc d'alimentation. Alors que de nombreux constructeurs choisissent d'installer l'alimentation en bas, Antec nage à contre-courant et propose de placer votre bloc tout en haut de son Solo II. Judicieux ? Il y a du pour et du contre. Le pour, c'est tout d'abord des branchements simplifiés : aucun risque qu'un câble soit trop court ici. Autre argument, les composants placés en bas (comme la carte graphique) bénéficient de l'air frais du boîtier. Le contre, c'est qu'une alimentation placée en hauteur récupère inévitablement la chaleur émise par les autres composants. Si le bloc est thermorégulé (ce qui est très souvent le cas), il se peut que son ventilateur se fasse rapidement entendre. Ce qui serait dommage pour un boîtier silencieux...
Toujours à l'arrière de la tour, on trouve 7 slots d'extension, un chiffre plus que satisfaisant pour un boîtier de cette taille. De même, la présence à l'avant de 5 emplacements pour disques durs (3 d'entre eux peuvent également accueillir des supports au format 2,5 pouces) nous semble confortable.
Enfin, un rapide passage sur l'autre versant du boîtier nous permet d'apprécier la large ouverture présente derrière l'emplacement de la carte mère. Il sera donc possible d'installer ou de changer simplement de dispositif de refroidissement. Et si, a priori, les photos ne laissent pas deviner un quelconque système de cable management, nous verrons qu'Antec a plus d'un tour dans son sac à ce propos...
Étonnement, ce Solo II vient directement concurrencer d'autres boîtiers silencieux de chez d'Antec, puisque Sonata IV et autre P183 sont commercialisés aux alentours de 130 euros quand le Solo II devrait quant à lui s'échanger à moins de 120 euros.
Quels sont donc les apports ce Solo II par rapport à ces anciens modèles ? Quelles évolutions a apportées le constructeur américain à un modèle déjà vieux de 6 ans ? Dans un marché particulièrement compétitif actuellement, quels sont les atouts de ce Solo II pour rivaliser, voire dépasser ses concurrents ? Autant de questions auxquelles nous répondrons dans ce test exclusif en France.
Présentation
Antec Solo II | |
Caractéristiques générales | |
Matière | Polycarbonate, aluminium |
Couleur | Noir piano |
Format | Micro ATX, Standard ATX, Mini-ITX |
Dimensions (HxPxL) | 440 x 470 x 205 mm |
Poids | 9,1 Kg |
Capacité d'accueil | |
Emplacements 5"1/4 | 2 |
Emplacements 3"1/2 | 2 |
Emplac. 3"1/2 - 2"1/2 | 3 |
Emplacements 2"1/2 | 1 |
Slots d'extension | 7 |
Accessoires | |
Ventilateurs | 1 x 120 mm à l'arrière (extraction) |
Ports en façade | 2 x USB 2.0 2 x USB 3.0 Sortie casque / entrée micro compatibles HD Audio |
Autres | 2 emplacements 120 mm en façade |
Antec a donc choisi des matériaux qui offriraient à ce Solo à la fois des qualités esthétiques (grâce à l'aluminium et aux plastiques brillants en façade) et de bonnes aptitudes à étouffer les bruits. De bons choix ? Pour ce qui est du design, chacun peut s'en faire une idée grâce à nos photos. Pour notre part, cette sobriété nous va très bien, mais on pestera rapidement contre des surfaces qui marquent beaucoup trop. Pour ce qui est de l'absorption des vibrations, nous verrons plus avant quelles sont les répercussions au niveau des nuisances sonores, lors de nos tests.
L'Antec Solo II est, tout comme le Solo I, un boîtier de type moyen-tour de taille réduite : il est moins haut de 17 cm que le Corsair Obsidian 800D et même le 600T, toujours chez Corsair, en impose à côté du Solo II, puisqu'il mesure plus de 6 cm dans la hauteur, et près de 12 cm de moins en profondeur. Son poids est également relativement faible : avec 9 Kg, il pèse 3,5 Kg de moins que le 600T par exemple.
Côté connectique, ce Solo II est correctement équipé : deux prises USB 2.0, deux autres au standard USB 3.0, et les traditionnelles entrée / sortie audio. Seul regret, l'absence de prise eSATA. Point de fioritures sur ce boîtier : les seuls éléments à s'illuminer en fonctionnement sont le bouton Power et la diode d'activité du support de stockage. Notez enfin la présence de 4 pieds caoutchoutés qui devraient isoler efficacement le boîtier du sol, évitant ainsi la transmission d'éventuelles vibrations.
À l'intérieur : un espace optimisé
Si l'on cherche maintenant à accéder aux entrailles de la bête, rien de plus simple : Antec a réutilisé le système d'ouverture du panneau latéral déjà présent sur le Solo I : les deux vis à main sont solidaires de la porte, ce qui évite non seulement de les perdre, mais offre en plus une simplicité d'utilisation très appréciable. Dommage en revanche que ce système ne soit réservé qu'à un seul des deux panneaux latéraux...
Conséquence logique de sa relative compacité, l'espace intérieur offert par le Solo II est assez réduit. Antec avait donc assez peu de marge de manœuvre pour améliorer son boîtier et focaliser ses efforts sur le flux d'air. Comment ? En ne proposant que deux emplacements 5,25 pouces. Quel est le rapport nous direz-vous : en se passant d'une troisième baie 5,25 pouces, Antec a pu rehausser de manière significative le compartiment réservé aux disques durs et autres SSD. L'espace laissé libre dans la partie inférieure du boîtier, à l'avant de ce dernier, doit permettre à l'air frais de circuler plus efficacement. Une bonne idée selon nous, qui prive cependant certains utilisateurs d'un troisième emplacement 5,25 pouces.
Autre originalité de ce boîtier, le positionnement du bloc d'alimentation. Alors que de nombreux constructeurs choisissent d'installer l'alimentation en bas, Antec nage à contre-courant et propose de placer votre bloc tout en haut de son Solo II. Judicieux ? Il y a du pour et du contre. Le pour, c'est tout d'abord des branchements simplifiés : aucun risque qu'un câble soit trop court ici. Autre argument, les composants placés en bas (comme la carte graphique) bénéficient de l'air frais du boîtier. Le contre, c'est qu'une alimentation placée en hauteur récupère inévitablement la chaleur émise par les autres composants. Si le bloc est thermorégulé (ce qui est très souvent le cas), il se peut que son ventilateur se fasse rapidement entendre. Ce qui serait dommage pour un boîtier silencieux...
Toujours à l'arrière de la tour, on trouve 7 slots d'extension, un chiffre plus que satisfaisant pour un boîtier de cette taille. De même, la présence à l'avant de 5 emplacements pour disques durs (3 d'entre eux peuvent également accueillir des supports au format 2,5 pouces) nous semble confortable.
Enfin, un rapide passage sur l'autre versant du boîtier nous permet d'apprécier la large ouverture présente derrière l'emplacement de la carte mère. Il sera donc possible d'installer ou de changer simplement de dispositif de refroidissement. Et si, a priori, les photos ne laissent pas deviner un quelconque système de cable management, nous verrons qu'Antec a plus d'un tour dans son sac à ce propos...
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