Publié le 16 septembre 2011 par Alexandre Laurent dans les catégories Internet Explorer , Windows 8 et Windows Build
Au sein de l'interface Metro de Windows 8, le navigateur Internet Explorer n'acceptera aucune extension de type Flash ou Silverlight, a indiqué cette semaine Microsoft. L'expérience utilisateur induite par l'utilisation de plugins au sein du navigateur ne conviendrait pas à l'idée que se fait l'éditeur de la navigation en ligne au travers de Metro.
La nouvelle, relayée par l'intermédiaire du blog dédié à Windows, a surpris plus d'un des participants de la conférence Build : Dean Hachamovitch, en charge du développement d'Internet Explorer, a annoncé que la version 10, qui sera intégrée à Windows 8, ne permettra pas de faire appel à des plugins externes lorsqu'elle sera affichée par l'intermédiaire de l'interface Metro. Dans ce contexte, les contenus qui font appel à des technologies tierces, comme Flash ou Silverlight, ne seront donc pas affichés. Il restera toutefois toujours possible de basculer sur la version desktop d'IE 10, qui elle acceptera les plugins.
Pour Dean Hachamovitch qui manifestement a décidé de suivre l'exemple de Safari sur iOS, Metro doit proposer l'expérience la plus légère possible, et il convient donc que le navigateur soit réduit à sa plus simple expression. Il minimise l'impact que peut avoir l'absence de prise en charge d'une technologie comme Flash en rappelant que la plupart des sites qui y faisaient appel proposent aujourd'hui des alternatives reposant sur les capacités du HTML5.
La démarche de Microsoft n'est pas difficile à comprendre. L'éditeur souhaite que l'environnement associé à Metro devienne le plus riche possible et ceux qui veulent proposer en ligne des expériences multimédia ou des interfaces riches devraient selon lui le faire par le biais du développement d'applications, lequel autorise maintenant le recours aux langages Web que sont HTML et JavaScript. Intégrer Flash à IE 10 reviendrait à laisser la porte ouverte à des applications qui ne passent pas par le Windows Store et ne contribuent pas à renforcer l'impact de Metro, étant entendu que ces dernières resteront accessibles via IE 10... pour peu que l'internaute bascule vers le bureau Windows traditionnel.
Du côté des développeurs, on manifeste une certaine incrédulité : Microsoft développe justement Silverlight depuis plusieurs années pour favoriser les usages rich media au sein du navigateur. Bien que l'éditeur ait pris soin de montrer qu'un projet Silverlight pouvait très rapidement être porté sur les interfaces de programmation WinRT qui sous-tendent l'environnement Metro (tous partagent un modèle de programmation commun), la pilule a du mal à passer. Si Metro s'impose comme interface, les projets tirant parti de Flash ou de Silverlight se verront en effet moins exposés, notamment vis à vis des utilisateurs de tablettes tactiles, puisque la version desktop d'IE 10 ne leur est pas destinée.
La nouvelle, relayée par l'intermédiaire du blog dédié à Windows, a surpris plus d'un des participants de la conférence Build : Dean Hachamovitch, en charge du développement d'Internet Explorer, a annoncé que la version 10, qui sera intégrée à Windows 8, ne permettra pas de faire appel à des plugins externes lorsqu'elle sera affichée par l'intermédiaire de l'interface Metro. Dans ce contexte, les contenus qui font appel à des technologies tierces, comme Flash ou Silverlight, ne seront donc pas affichés. Il restera toutefois toujours possible de basculer sur la version desktop d'IE 10, qui elle acceptera les plugins.
Pour Dean Hachamovitch qui manifestement a décidé de suivre l'exemple de Safari sur iOS, Metro doit proposer l'expérience la plus légère possible, et il convient donc que le navigateur soit réduit à sa plus simple expression. Il minimise l'impact que peut avoir l'absence de prise en charge d'une technologie comme Flash en rappelant que la plupart des sites qui y faisaient appel proposent aujourd'hui des alternatives reposant sur les capacités du HTML5.
La démarche de Microsoft n'est pas difficile à comprendre. L'éditeur souhaite que l'environnement associé à Metro devienne le plus riche possible et ceux qui veulent proposer en ligne des expériences multimédia ou des interfaces riches devraient selon lui le faire par le biais du développement d'applications, lequel autorise maintenant le recours aux langages Web que sont HTML et JavaScript. Intégrer Flash à IE 10 reviendrait à laisser la porte ouverte à des applications qui ne passent pas par le Windows Store et ne contribuent pas à renforcer l'impact de Metro, étant entendu que ces dernières resteront accessibles via IE 10... pour peu que l'internaute bascule vers le bureau Windows traditionnel.
Du côté des développeurs, on manifeste une certaine incrédulité : Microsoft développe justement Silverlight depuis plusieurs années pour favoriser les usages rich media au sein du navigateur. Bien que l'éditeur ait pris soin de montrer qu'un projet Silverlight pouvait très rapidement être porté sur les interfaces de programmation WinRT qui sous-tendent l'environnement Metro (tous partagent un modèle de programmation commun), la pilule a du mal à passer. Si Metro s'impose comme interface, les projets tirant parti de Flash ou de Silverlight se verront en effet moins exposés, notamment vis à vis des utilisateurs de tablettes tactiles, puisque la version desktop d'IE 10 ne leur est pas destinée.
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