Hors pays en voie de développement bien sûr
L’International Telecommunication Union (ITU) a publié la semaine dernière le bilan 2010 de la plupart des pays du monde sur leur niveau d’utilisation d’Internet et de la téléphonie (fixe et mobile). Mieux encore, le bilan dresse un tableau fort intéressant sur le pourcentage de revenu moyen alloué pour chaque service. Nous analyserons ci-dessous la place de la France dans ces deux tableaux.
Comme vous pouvez le voir dans ce tableau comprenant 152 pays, la France se place 18ème, en fait 17ème, ex-aequo avec les États-Unis. La différence entre l’IDI de 2008 et celui de 2010 montre que la France a en fait rattrapé les USA et doublé Singapour. L’Autriche a cependant fait mieux, d’où la stagnation de l’Hexagone.
On remarque que si la Corée est 1ère, ce qui n’est pas une grande surprise quand on suit de près l’actualité, le Japon, lui, n’est que 13ème, derrière notamment le Royaume-Uni (10ème). Parmi les pays importants derrière la France, on retrouve l’Espagne (25ème), le Canada (26ème), le Portugal (27ème), l’Italie (28ème), la Russie (47ème), et le Brésil (64ème).
« L'un des avantages de l'indice IDI est qu'il permet de regrouper les pays en fonction de leurs niveaux TIC. On peut donc obtenir une illustration de la véritable fracture numérique entre les pays en fonction de leurs différents niveaux de TIC » explique t-on dans l’étude.
Plusieurs explications globales sont ainsi données sur l’évolution des pays entre 2008 et 2010 : entre ces deux années, « les plus importants changements au niveau du sous-indice accès ont concerné la largeur de bande Internet internationale, qui est passée de 29 000 Gbit/s à 59 000 Gbit/s, ce qui a fait baisser les prix, aussi bien de gros que de détail, du large bande. L'inauguration de nouveaux câbles sous-marins à fibres optiques, notamment en Afrique, qui a fait la une de l'actualité, a contribué à augmenter sensiblement la capacité large bande dans cette partie du monde.
Le sous-indice accès comporte d'autres indicateurs: nombre de lignes téléphoniques fixes, taux de pénétration de la téléphonie cellulaire mobile et proportion des ménages ayant un ordinateur et un accès à l'Internet.
Il n'est pas surprenant que les premiers du classement pour le sous-indice accès, dont Hong Kong (Chine), l'Islande, la Suède et le Danemark, soient aussi les pays en tête pour l'indice IDI. Pour ce sous-indice, des progrès remarquables (supérieurs à la moyenne) ont été réalisés par divers pays: Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, République islamique d'Iran, Madagascar, Moldova, Mongolie, Panama, Qatar, Arabie saoudite, Fédération de Russie, Turkménistan, Uruguay, Viet Nam et Zimbabwe. »
Enfin, le tableau ci-dessus permet de montrer quelle est la part du budget des habitants allouée à chaque service, à savoir ici la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et l’accès à Internet. Cela signifie donc que les chiffres que vous voyez ci-dessus sont le résultat d’une moyenne de prix par service et du revenu par habitant.
Cela explique ainsi pourquoi Monaco est premier avec des rapports particulièrement faibles pour chaque service (0,1 en téléphonie fixe et 0,3 pour le reste). Cela ne signifie pas que les tarifs à Monaco sont particulièrement bas, mais plutôt que le revenu moyen est largement supérieur aux autres pays. Même logique concernant le Liechtenstein.
Concernant la France, 29ème, située juste derrière des pays comme la Corée du Sud, on remarque que le sous-panier le plus pénalisant se trouve du côté mobile (1,4). S’il a certes reculé de 0,2 point en deux ans, il reste malgré tout ultra élevé. Tous les pays supérieurs à la France ont un indice plus faible, et même certains derrière la France ont un niveau plus faible.
A l’inverse, côté d’Internet, la France doit sa place à l’accès à Internet plutôt bon côté tarif (deux fois meilleur qu’en Corée), et d’un sous-panier téléphonie fixe en baisse. Avec un meilleur sous-panier téléphonie mobile, la France serait sûrement au niveau de l’Allemagne, de la Suisse et des Pays-Bas.
On notera que la Corée du Sud (26ème) doit sa place à son accès Internet certes ultra rapide, mais onéreux pour les bourses des habitants. Le Japon, seulement 34ème, doit pour sa part son classement à un téléphone mobile horriblement onéreux (indice : 1,8).
Top pays des sous-paniers (France : 0,7 / 1,4 / 0,8)
Comme vous pouvez le voir dans ce tableau comprenant 152 pays, la France se place 18ème, en fait 17ème, ex-aequo avec les États-Unis. La différence entre l’IDI de 2008 et celui de 2010 montre que la France a en fait rattrapé les USA et doublé Singapour. L’Autriche a cependant fait mieux, d’où la stagnation de l’Hexagone.
On remarque que si la Corée est 1ère, ce qui n’est pas une grande surprise quand on suit de près l’actualité, le Japon, lui, n’est que 13ème, derrière notamment le Royaume-Uni (10ème). Parmi les pays importants derrière la France, on retrouve l’Espagne (25ème), le Canada (26ème), le Portugal (27ème), l’Italie (28ème), la Russie (47ème), et le Brésil (64ème).
« L'un des avantages de l'indice IDI est qu'il permet de regrouper les pays en fonction de leurs niveaux TIC. On peut donc obtenir une illustration de la véritable fracture numérique entre les pays en fonction de leurs différents niveaux de TIC » explique t-on dans l’étude.
Plusieurs explications globales sont ainsi données sur l’évolution des pays entre 2008 et 2010 : entre ces deux années, « les plus importants changements au niveau du sous-indice accès ont concerné la largeur de bande Internet internationale, qui est passée de 29 000 Gbit/s à 59 000 Gbit/s, ce qui a fait baisser les prix, aussi bien de gros que de détail, du large bande. L'inauguration de nouveaux câbles sous-marins à fibres optiques, notamment en Afrique, qui a fait la une de l'actualité, a contribué à augmenter sensiblement la capacité large bande dans cette partie du monde.
Le sous-indice accès comporte d'autres indicateurs: nombre de lignes téléphoniques fixes, taux de pénétration de la téléphonie cellulaire mobile et proportion des ménages ayant un ordinateur et un accès à l'Internet.
Il n'est pas surprenant que les premiers du classement pour le sous-indice accès, dont Hong Kong (Chine), l'Islande, la Suède et le Danemark, soient aussi les pays en tête pour l'indice IDI. Pour ce sous-indice, des progrès remarquables (supérieurs à la moyenne) ont été réalisés par divers pays: Albanie, Arménie, Azerbaïdjan, Belarus, République islamique d'Iran, Madagascar, Moldova, Mongolie, Panama, Qatar, Arabie saoudite, Fédération de Russie, Turkménistan, Uruguay, Viet Nam et Zimbabwe. »
Enfin, le tableau ci-dessus permet de montrer quelle est la part du budget des habitants allouée à chaque service, à savoir ici la téléphonie fixe, la téléphonie mobile et l’accès à Internet. Cela signifie donc que les chiffres que vous voyez ci-dessus sont le résultat d’une moyenne de prix par service et du revenu par habitant.
Cela explique ainsi pourquoi Monaco est premier avec des rapports particulièrement faibles pour chaque service (0,1 en téléphonie fixe et 0,3 pour le reste). Cela ne signifie pas que les tarifs à Monaco sont particulièrement bas, mais plutôt que le revenu moyen est largement supérieur aux autres pays. Même logique concernant le Liechtenstein.
Concernant la France, 29ème, située juste derrière des pays comme la Corée du Sud, on remarque que le sous-panier le plus pénalisant se trouve du côté mobile (1,4). S’il a certes reculé de 0,2 point en deux ans, il reste malgré tout ultra élevé. Tous les pays supérieurs à la France ont un indice plus faible, et même certains derrière la France ont un niveau plus faible.
A l’inverse, côté d’Internet, la France doit sa place à l’accès à Internet plutôt bon côté tarif (deux fois meilleur qu’en Corée), et d’un sous-panier téléphonie fixe en baisse. Avec un meilleur sous-panier téléphonie mobile, la France serait sûrement au niveau de l’Allemagne, de la Suisse et des Pays-Bas.
On notera que la Corée du Sud (26ème) doit sa place à son accès Internet certes ultra rapide, mais onéreux pour les bourses des habitants. Le Japon, seulement 34ème, doit pour sa part son classement à un téléphone mobile horriblement onéreux (indice : 1,8).
Top pays des sous-paniers (France : 0,7 / 1,4 / 0,8)
- Téléphonie fixe :
- 0,1 : Monaco, Émirats Arabes Unis
- 0,2 : Bahreïn
- 0,3 : USA, Macao, Liechtenstein, Hong-Kong, Singapour, Corée du Sud
- Téléphonie mobile :
- 0,1 : Hong-Kong,
- 0,2 : Macao, Liechtenstein, Émirats Arabe Unis, Danemark
- 0,3 : Monaco, Singapour, Norvège, Chypre,
- Internet :
- 0,3 : Monaco, Macao
- 0,4 : Israël
- 0,5 : Liechtenstein, USA, San Marino,
- 0,7 : Hong Kong, Norvège, Islande, Autriche, Royaume-Uni, Canada, Japon,
Rédigée par Nil Sanyas le mardi 20 septembre 2011 à 07h07 (16710 lectures)
http://www.pcinpact.com/actu/news/65855-france-budget-internet-telephonie-mobile.htm
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