Le Web a fait de l'entre-aide entre particuliers un concept : la consommation collaborative. Un élément dont on parle peu alors qu'il impacte directement le chiffres d'affaires de nombreuses entreprises.
(18/09/2011)
Comme l'explique Rachel Botsman, consultante américaine réputée, la consommation collaborative décrit la rapide explosion du partage, de la location ou simplement le commerce au travers des nouvelles technologies et des plateformes entre pairs.
Par consommation collaborative on comprend le commerce entre particuliers évidemment mais également, à l'instar des Vélib, le partage (pourquoi posséder quand on peut louer en fonction de la réalité de ses besoins)avec une dimension environnementale non neutre.
Depuis la création de Napster en 1999 qui a permis aux internautes de partager de la musique entre eux, de nombreux sites, comme Ebay, Amazon, Airbnb (location entre particulier de logements), Zilok (location entre particulier d'objets) ont permis aux consommateurs de s'organiser entre eux afin d'obtenir des produits/services qui correspondent plus à leurs attentes.
Les plus incrédules diront évidemment que ce n'est pas la même chose, qu'on ne peut (par exemple) pas comparer une chambre d'hôtel et une chambre chez un particulier non spécialisé comme on peut en trouver sur Airbnb.
Ils ont raison ! De manière analytique pure, on ne peut pas comparer.
Pourtant, Airbnb, après seulement 3 ans, est évalué à 1 milliard de dollars, propose plus de 100 000 endroits dans 16 000 villes et 186 pays...
Il y a donc une demande, un besoin pour ce type d'offres et, qu'on le veuille ou non, cela cannibalise forcément le marché hôtelier.
Si les facteurs exogènes de succès de la consommation collaborative sont nombreux, la crise et la stagnation du pouvoir d'achat sont évidemment aux premières loges.
On retrouve évidemment le phénomène dans le secteur bancaire avec des systèmes de prêts entre particuliers (friendclear ou prêt d'union), les biens d'alimentation (la ruche qui dit oui) ou encore dans le secteur automobile.
Partant du constat que 92% du temps votre voiture est au parking et que pendant ce temps là sa valeur décroît, la location entre particuliers semble avoir sa place toute trouvée.
Et l'offre est présente au travers de site comme DriveMycar ou encore relayride.
La question pour les industriels est donc de savoir comment réagir !
La voie judiciaire est souvent longue et généralement peu efficace, ce ne sont pas les personnes travaillant dans le secteur de la musique qui diront l'inverse.
Par contre, les marques peuvent accepter cette nouvelle distribution du jeu et tenter d'en tirer partie, ainsi, dans l'industrie automobile, de grands groupes à l'instar de PSA se lancent sur du partage de voiture.
Cela peut sembler antinomique pour Citroen de louer des voitures, pourtant National Citer est bien une marque du groupe PSA, et de manière plus spécifique, avec leur offre Multicity, Citroen s'engouffre, en son nom, de plus en plus dans un marché croissant.
Est-ce idiot d'imaginer qu'un constructeur pourrait tirer profit de la location entre particuliers en l'organisant ?
A mon sens cela est plutôt visionnaire et loin d'être antinomique car pour louer sa voiture, encore faut-il en avoir une...
La question de vendre des voitures ne se posent donc pas, son usage non plus, c'est juste un mode de consommation qui est en train d'évoluer.
Pensez à votre secteur d'activité et réinventez vous avant que d'autres le fassent pour vous.
Par consommation collaborative on comprend le commerce entre particuliers évidemment mais également, à l'instar des Vélib, le partage (pourquoi posséder quand on peut louer en fonction de la réalité de ses besoins)avec une dimension environnementale non neutre.
Depuis la création de Napster en 1999 qui a permis aux internautes de partager de la musique entre eux, de nombreux sites, comme Ebay, Amazon, Airbnb (location entre particulier de logements), Zilok (location entre particulier d'objets) ont permis aux consommateurs de s'organiser entre eux afin d'obtenir des produits/services qui correspondent plus à leurs attentes.
Les plus incrédules diront évidemment que ce n'est pas la même chose, qu'on ne peut (par exemple) pas comparer une chambre d'hôtel et une chambre chez un particulier non spécialisé comme on peut en trouver sur Airbnb.
Ils ont raison ! De manière analytique pure, on ne peut pas comparer.
Pourtant, Airbnb, après seulement 3 ans, est évalué à 1 milliard de dollars, propose plus de 100 000 endroits dans 16 000 villes et 186 pays...
Il y a donc une demande, un besoin pour ce type d'offres et, qu'on le veuille ou non, cela cannibalise forcément le marché hôtelier.
Si les facteurs exogènes de succès de la consommation collaborative sont nombreux, la crise et la stagnation du pouvoir d'achat sont évidemment aux premières loges.
On retrouve évidemment le phénomène dans le secteur bancaire avec des systèmes de prêts entre particuliers (friendclear ou prêt d'union), les biens d'alimentation (la ruche qui dit oui) ou encore dans le secteur automobile.
Partant du constat que 92% du temps votre voiture est au parking et que pendant ce temps là sa valeur décroît, la location entre particuliers semble avoir sa place toute trouvée.
Et l'offre est présente au travers de site comme DriveMycar ou encore relayride.
La question pour les industriels est donc de savoir comment réagir !
La voie judiciaire est souvent longue et généralement peu efficace, ce ne sont pas les personnes travaillant dans le secteur de la musique qui diront l'inverse.
Par contre, les marques peuvent accepter cette nouvelle distribution du jeu et tenter d'en tirer partie, ainsi, dans l'industrie automobile, de grands groupes à l'instar de PSA se lancent sur du partage de voiture.
Cela peut sembler antinomique pour Citroen de louer des voitures, pourtant National Citer est bien une marque du groupe PSA, et de manière plus spécifique, avec leur offre Multicity, Citroen s'engouffre, en son nom, de plus en plus dans un marché croissant.
Est-ce idiot d'imaginer qu'un constructeur pourrait tirer profit de la location entre particuliers en l'organisant ?
A mon sens cela est plutôt visionnaire et loin d'être antinomique car pour louer sa voiture, encore faut-il en avoir une...
La question de vendre des voitures ne se posent donc pas, son usage non plus, c'est juste un mode de consommation qui est en train d'évoluer.
Pensez à votre secteur d'activité et réinventez vous avant que d'autres le fassent pour vous.
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