Le Salon E-Commerce 2011 se tiendra à la Porte de Versailles, à Paris, du 13 au 15 septembre. Basé dans le pavillon 7, il étend sa surface, son nombre d'exposants, et souhaite passer la barre des 30 000 visiteurs. Un site web et des applications iOS et Android ont été publiées sur les marchés d'applications pour l'occasion. Alain Laidet, directeur général d'E-business (la société organisatrice) et commissaire général du salon, revient sur les nouveautés et tendances de cette cuvée 2011.
Bonjour, Alain Laidet. Vous organisez le Salon E-commerce 2011. Pouvez-vous nous en rappeler le principe ?
L'idée reste toujours la même, mais le salon est encore plus grand. Le but du salon est de permettre à des entreprises d'être présentes toutes au même endroit, pour montrer leurs innovations, leurs solutions, rencontrer des partenaires, etc. Nous attendons plus de 30 000 visiteurs, contre 27 000 l'an dernier. Il y a déjà 13 000 inscrits, et ces gens vont pouvoir rencontrer 500 exposants et co-exposants. C'est l'occasion de rencontrer des fournisseurs, par exemple, de faire de la veille sur un sujet particulier.
Nous organisons également un cycle de conférence. Certaines grosses entreprises viennent avec des dizaines d'employés, et s'organisent pour couvrir toutes les conférences et se tenir informées. Mais d'autres, même à une plus petite échelle, peuvent tirer parti des rendez-vous thématiques.
Il y a plusieurs acteurs très important du marché qui sont annoncés. Comment avez-vous géré cette montée en puissance ?
La croissance du salon a été importante. Nous sommes aujourd'hui le premier des trois grands salons européens pour l'e-commerce. Et nous attirons de plus en plus de visiteurs étrangers, notamment d'Amérique du Sud, ou d'Europe. En fait, nous sommes face à un double phénomène : il y a plus d'exposants, et ils prennent des stands plus importants.
J'expliquerais ça par le fait que nous grandissons avec nos exposants. Par exemple, cette année, on reçoit Amazon pour la première fois. La Poste, qui n'en est pas à sa première année, a de son côté pris un stand bien plus important.
Nous avons aussi un pavillon québecois, un pavillon espagnol, et la Chambre de commerce de Paris a mis à contribution son réseau d'experts européens. Huit experts seront donc présents pour répondre aux questions des e-marchands qui voudraient faire du commerce en Europe.
Qui sont les autres grands nouveaux ?
En plus d'Amazon, il y a aussi Vente-privée, dont le PDG, Jacques-Antoine Granjon, participera à la conférence d'ouverture. On peut aussi citer IBM, qui poursuit ainsi sa démarche générique de services technologiques pour le commerce digital. Pixmania est là aussi, mais c'est la troisième année.
Mais des acteurs comme IBM, ou Amazon, ont-ils réellement besoin d'un salon ? Et à l'inverse, à côté de ces grosses entreprises, n'est-il pas difficile pour les PME d'avoir de la visibilité ?
Même pour une grosse entreprise, il faut pouvoir expliquer physiquement qu'on est un acteur important sur le marché. C'est primordial, parce qu'effectivement, tout le monde connait Amazon. Mais Amazon ne vend pas que des livres... C'est aussi un prestataire énorme.
Pour la question de la visibilité des petites entreprises, ce n'est pas vraiment un problème. Ils émettent des communiqués de presse, et leurs clients les reçoivent. Ceux-ci, ou des prospects, aident aussi et font le salon en quelque sorte. Du côté des visiteurs, nous facilitons la visite par le biais de nos parcours thématiques, qui permettent de s'y retrouver plus aisément et d'identifier rapidement les acteurs d'un secteur donné.
Pour cette année, quelles sont les grosses tendances que vous entrevoyez ?
Il y en a plusieurs. Le paiement en premier lieu. Il y a au moins vingt stands. Certaines se lancent dans le paiement mobile, mais pas uniquement. Le paiement sécurisé est notamment une question très importante. Nous nous sommes rendus compte au cours des conférences de l'an dernier qu'il y avait beaucoup de questions là-dessus.
Autre tendance : le marketing et le commerce social. On avait déjà des entreprises sur le créneau l'an dernier, mais là, on retrouve au moins une quinzaine d'exposants, spécialisés dans l'automatisation, les portages dans Facebook, les systèmes de gestion de campagnes sociales... Il y a tout un monde que les entreprises sont en train d'organiser.
On peut aussi mettre en avant la délégation e-commerce, la relation client, le search marketing, avec un énorme sujet actuel : Panda de Google. Je pense que les conférences sur le sujet, qui attiraient déjà du monde, vont être pleines. En publicité, on retrouve la question du retargeting, les webanalytics, et le m-commerce, notamment. Les quinze grands acteurs de l'emailing sont là, on retrouve des entreprises spécialisées dans les catalogues et la gestion de contenus, et évidemment, un espace pour la communication et les nouveaux médias, et la logistique. Bref, c'est extrêmement riche : on a le meilleur de l'innovation technologique sur tous les sujets, logistique, e-commerce, marketing digital.
Il manque l'e-commerce lié aux biens immatériels. Est-ce que c'est exclu du salon ?
Ce n'est pas exclu. Mais force est de constater que ce n'est pas le salon du business de la musique. Il y a trois ans, nous avions tenté l'expérience, en faisant un congrès dédié au commerce de contenus. Ca a été un flop. Nous pensons avoir fait une erreur, en faisant un congrès payant sur le cinéma, l'image, la musique. C'était très sympa, il y avait beaucoup de contenu, mais il y avait cinquante personnes par jour.
Les acteurs de ce secteur gèrent bien souvent leurs activités au niveau mondial, à partir de centres de décision qui bien souvent ne sont pas en France. Il y a tout de même quelques entreprises qui viennent pour ça, comme NexWay. Après, un Deezer peut tout à fait avoir intérêt à venir en tant que visiteur, pour réfléchir à la gestion de sa pub en ligne, des réseaux sociaux, ou d'une éventuelle externalisation.
Je vous remercie.
Bonjour, Alain Laidet. Vous organisez le Salon E-commerce 2011. Pouvez-vous nous en rappeler le principe ?
L'idée reste toujours la même, mais le salon est encore plus grand. Le but du salon est de permettre à des entreprises d'être présentes toutes au même endroit, pour montrer leurs innovations, leurs solutions, rencontrer des partenaires, etc. Nous attendons plus de 30 000 visiteurs, contre 27 000 l'an dernier. Il y a déjà 13 000 inscrits, et ces gens vont pouvoir rencontrer 500 exposants et co-exposants. C'est l'occasion de rencontrer des fournisseurs, par exemple, de faire de la veille sur un sujet particulier.
Nous organisons également un cycle de conférence. Certaines grosses entreprises viennent avec des dizaines d'employés, et s'organisent pour couvrir toutes les conférences et se tenir informées. Mais d'autres, même à une plus petite échelle, peuvent tirer parti des rendez-vous thématiques.
Il y a plusieurs acteurs très important du marché qui sont annoncés. Comment avez-vous géré cette montée en puissance ?
La croissance du salon a été importante. Nous sommes aujourd'hui le premier des trois grands salons européens pour l'e-commerce. Et nous attirons de plus en plus de visiteurs étrangers, notamment d'Amérique du Sud, ou d'Europe. En fait, nous sommes face à un double phénomène : il y a plus d'exposants, et ils prennent des stands plus importants.
J'expliquerais ça par le fait que nous grandissons avec nos exposants. Par exemple, cette année, on reçoit Amazon pour la première fois. La Poste, qui n'en est pas à sa première année, a de son côté pris un stand bien plus important.
Nous avons aussi un pavillon québecois, un pavillon espagnol, et la Chambre de commerce de Paris a mis à contribution son réseau d'experts européens. Huit experts seront donc présents pour répondre aux questions des e-marchands qui voudraient faire du commerce en Europe.
Qui sont les autres grands nouveaux ?
En plus d'Amazon, il y a aussi Vente-privée, dont le PDG, Jacques-Antoine Granjon, participera à la conférence d'ouverture. On peut aussi citer IBM, qui poursuit ainsi sa démarche générique de services technologiques pour le commerce digital. Pixmania est là aussi, mais c'est la troisième année.
Mais des acteurs comme IBM, ou Amazon, ont-ils réellement besoin d'un salon ? Et à l'inverse, à côté de ces grosses entreprises, n'est-il pas difficile pour les PME d'avoir de la visibilité ?
Même pour une grosse entreprise, il faut pouvoir expliquer physiquement qu'on est un acteur important sur le marché. C'est primordial, parce qu'effectivement, tout le monde connait Amazon. Mais Amazon ne vend pas que des livres... C'est aussi un prestataire énorme.
Pour la question de la visibilité des petites entreprises, ce n'est pas vraiment un problème. Ils émettent des communiqués de presse, et leurs clients les reçoivent. Ceux-ci, ou des prospects, aident aussi et font le salon en quelque sorte. Du côté des visiteurs, nous facilitons la visite par le biais de nos parcours thématiques, qui permettent de s'y retrouver plus aisément et d'identifier rapidement les acteurs d'un secteur donné.
Pour cette année, quelles sont les grosses tendances que vous entrevoyez ?
Il y en a plusieurs. Le paiement en premier lieu. Il y a au moins vingt stands. Certaines se lancent dans le paiement mobile, mais pas uniquement. Le paiement sécurisé est notamment une question très importante. Nous nous sommes rendus compte au cours des conférences de l'an dernier qu'il y avait beaucoup de questions là-dessus.
Autre tendance : le marketing et le commerce social. On avait déjà des entreprises sur le créneau l'an dernier, mais là, on retrouve au moins une quinzaine d'exposants, spécialisés dans l'automatisation, les portages dans Facebook, les systèmes de gestion de campagnes sociales... Il y a tout un monde que les entreprises sont en train d'organiser.
On peut aussi mettre en avant la délégation e-commerce, la relation client, le search marketing, avec un énorme sujet actuel : Panda de Google. Je pense que les conférences sur le sujet, qui attiraient déjà du monde, vont être pleines. En publicité, on retrouve la question du retargeting, les webanalytics, et le m-commerce, notamment. Les quinze grands acteurs de l'emailing sont là, on retrouve des entreprises spécialisées dans les catalogues et la gestion de contenus, et évidemment, un espace pour la communication et les nouveaux médias, et la logistique. Bref, c'est extrêmement riche : on a le meilleur de l'innovation technologique sur tous les sujets, logistique, e-commerce, marketing digital.
Il manque l'e-commerce lié aux biens immatériels. Est-ce que c'est exclu du salon ?
Ce n'est pas exclu. Mais force est de constater que ce n'est pas le salon du business de la musique. Il y a trois ans, nous avions tenté l'expérience, en faisant un congrès dédié au commerce de contenus. Ca a été un flop. Nous pensons avoir fait une erreur, en faisant un congrès payant sur le cinéma, l'image, la musique. C'était très sympa, il y avait beaucoup de contenu, mais il y avait cinquante personnes par jour.
Les acteurs de ce secteur gèrent bien souvent leurs activités au niveau mondial, à partir de centres de décision qui bien souvent ne sont pas en France. Il y a tout de même quelques entreprises qui viennent pour ça, comme NexWay. Après, un Deezer peut tout à fait avoir intérêt à venir en tant que visiteur, pour réfléchir à la gestion de sa pub en ligne, des réseaux sociaux, ou d'une éventuelle externalisation.
Je vous remercie.
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