La nouvelle est toute fraîche : les résultats de la procédure d’attribution des licences 4G dans la bande 2,6 GHz sont déjà connus. Et les quatre opérateurs s’étant présentés ont tous obtenu des fréquences. Free Mobile et Orange ont été les sociétés à miser le plus et ont donc récolté plus de fréquences que SFR et Bouygues Télécom.
La volonté de SFR d’obtenir les autres fréquences, celles à 800 MHz, dont l’appel à candidature a été fixé au 15 décembre prochain, est ici évidente. De meilleures qualités, ces fréquences coûteront plus cher à l’achat, mais nécessiteront bien moins d’investissement par la suite pour le déploiement. Il serait ainsi très étonnant que SFR ne mette pas le paquet en décembre prochain…
Nous noterons aussi que le cumul des mises de ces quatre opérateurs mobiles est égal à 936 millions d’euros. Initialement, toutes les fréquences devaient au moins rapporter à l’Etat 2,5 milliards d’euros, dont 700 millions grâce aux bandes 2,6 GHz. L’objectif a donc largement été dépassé.
Bouygues mieux noté
L’ARCEP fait de plus remarquer qu’elle délivrera d’ici quelques semaines les autorisations d’utilisation de fréquences à chacun des opérateurs, ceci « après détermination du positionnement de ces opérateurs dans la bande 2,6 GHz. L’ARCEP examinera pour cela les souhaits de positionnement de chacun des lauréats, dans l’ordre suivant, correspondant à la note moyenne sur 5 MHz duplex : Bouygues Telecom, Orange France, Free Mobile, et enfin SFR. »
Effectivement, comme le montre l’ARCEP dans ce tableau présent à la fin de ce document, Bouygues Télécom dispose de la meilleure note donnée par l’ARCEP. Cette note est liée à la somme mise en jeu par l’opérateur, mais aussi à ses différentes promesses, notamment du côté des MVNO.
Résultat, Bouygues, avec 228 millions d’euros de mise, se retrouve avec une note globale de 380 millions pour 15 MHz, soit 126,6 millions pour 5 MHz. Cela prouve que les promesses de Bouygues envers les MVNO ont été très élevées. Free et Orange sont plus ou moins égaux, et SFR est logiquement loin derrière, puisqu’il ne veut pas de MVNO. Les détails des notes n’ont cependant pas été publiés pour des raisons de confidentialités.
60 Mbps minimum
Enfin, l’ARCEP précise que « les débits maximaux devront être au minimum de 60 Mbit/s, soit un niveau significativement supérieur à celui existant actuellement en 3G ». Mais rien n’empêche les opérateurs d’aller bien au-delà.
- Orange récolte 20 MHz duplex grâce à une mise de 287 millions d’euros.
- Free Mobile récolte aussi 20 MHz duplex, grâce à sa mise de 271 millions d’euros.
- Bouygues Télécom récolte pour sa part une quantité de fréquences de 15 MHz duplex, du fait de sa mise de 228 millions d’euros.
- SFR, enfin, a été retenu pour une quantité de fréquences de 15 MHz duplex, avec une toute « petite » mise 150 millions d’euros.
La volonté de SFR d’obtenir les autres fréquences, celles à 800 MHz, dont l’appel à candidature a été fixé au 15 décembre prochain, est ici évidente. De meilleures qualités, ces fréquences coûteront plus cher à l’achat, mais nécessiteront bien moins d’investissement par la suite pour le déploiement. Il serait ainsi très étonnant que SFR ne mette pas le paquet en décembre prochain…
Nous noterons aussi que le cumul des mises de ces quatre opérateurs mobiles est égal à 936 millions d’euros. Initialement, toutes les fréquences devaient au moins rapporter à l’Etat 2,5 milliards d’euros, dont 700 millions grâce aux bandes 2,6 GHz. L’objectif a donc largement été dépassé.
Bouygues mieux noté
L’ARCEP fait de plus remarquer qu’elle délivrera d’ici quelques semaines les autorisations d’utilisation de fréquences à chacun des opérateurs, ceci « après détermination du positionnement de ces opérateurs dans la bande 2,6 GHz. L’ARCEP examinera pour cela les souhaits de positionnement de chacun des lauréats, dans l’ordre suivant, correspondant à la note moyenne sur 5 MHz duplex : Bouygues Telecom, Orange France, Free Mobile, et enfin SFR. »
Effectivement, comme le montre l’ARCEP dans ce tableau présent à la fin de ce document, Bouygues Télécom dispose de la meilleure note donnée par l’ARCEP. Cette note est liée à la somme mise en jeu par l’opérateur, mais aussi à ses différentes promesses, notamment du côté des MVNO.
Résultat, Bouygues, avec 228 millions d’euros de mise, se retrouve avec une note globale de 380 millions pour 15 MHz, soit 126,6 millions pour 5 MHz. Cela prouve que les promesses de Bouygues envers les MVNO ont été très élevées. Free et Orange sont plus ou moins égaux, et SFR est logiquement loin derrière, puisqu’il ne veut pas de MVNO. Les détails des notes n’ont cependant pas été publiés pour des raisons de confidentialités.
60 Mbps minimum
Enfin, l’ARCEP précise que « les débits maximaux devront être au minimum de 60 Mbit/s, soit un niveau significativement supérieur à celui existant actuellement en 3G ». Mais rien n’empêche les opérateurs d’aller bien au-delà.
http://www.pcinpact.com/actu/news/65937-licence-4g-frequence-free-mobile-orange.htm
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