Publié le 7 Septembre 2011
50 % des utilisateurs de PC dans le monde sont des pirates logiciels réguliers. Certes cette proportion varie d'un continent à l'autre, et les pays émergents arrivent en tête dans l'étude réalisée par le BSA et portant sur 32 pays, mais la situation n'est pas rose ailleurs. Les conclusions de l'étude révèlent en effet que la majorité des utilisateurs de micro-ordinateurs n'hésitent pas à utiliser des moyens le plus souvent ou toujours illicites, pour se procurer des logiciels.
La Business Software Alliance (BSA) vient de publier sur son blog officiel BSA TechPost, les résultats détaillés de sa dernière étude sur le piratage . Cette étude a été réalisée par Ipsos Public Affairs qui a interrogé environ 15 000 utilisateurs de PC dans trente-deux pays, soit entre 400 à 500 entretiens en ligne ou de visu dans chacun de ces pays.
L’étude constate que, " dans les pays en voie de développement, la grande majorité des utilisateurs d’ordinateurs obtiennent fréquemment des logiciels par des moyens illicites – par exemple en achetant une seule licence d’un programme qu’ils installent ensuite sur plusieurs machines, ou en téléchargeant des programmes sur des réseaux peer-to-peer (pair à pair) – alors même qu’ils se disent favorables aux principes de la propriété intellectuelle. "
Ces pirates logiciels réguliers sont plus nombreux parmi les utilisateurs en Chine que dans tout autre pays couvert par l’enquête. La Chine est suivie par le Nigeria, le Vietnam, l’Ukraine, la Malaisie, la Thaïlande, l’Indonésie, l’Arabie saoudite la Corée du Sud et le Mexique.
En France, la valeur des logiciels piratés dépasse 1,9 milliard d’euros (2010). " Un chiffre notable si l’on prend en compte que sur la zone Europe, cette valeur commerciale grimpe à 10 milliards d’euros, expliquent les auteurs de l'étude. " Paradoxalement, plus les droits de propriété intellectuelle reçoivent de soutien, plus le taux de piratage est élevé. C’est notamment le cas dans notre pays où ce soutien est largement partagé par la population, mais où le taux de piratage important (39 %) fait de la France la première nation d’Europe occidentale en matière de fraude informatique ".
Selon l'étude, dans les marchés en développement, une majorité significative des pirates logiciels s’imaginent à tort que les moyens illicites d’acquérir des logiciels sont en réalité légaux. Ils sont aussi persuadés que le piratage logiciel est une pratique courante et qu'ils ont peu de chance d’être attrapés. C’est toute la contradiction inhérente au pirate logiciel, qu’il s'agisse des pays émergents ou développés, avec son respect fort ou modéré pour les principes du droit à la propriété intellectuelle, marquant sa préférence pour les logiciels légaux plutôt que piratés, privilégiant qualité et sécurité.
Il est important de noter que dans les entreprises, du monde entier, les décideurs affichent des comportements et opinions semblabes à ceux des autres utilisateurs d’ordinateur.
« Il a fallu des centaines de millions de pirates informatiques pour dérober l’équivalent de 59 milliards de dollars de logiciels l’an dernier », note Robert Holleyman, président et directeur-général de la BSA. « Nous comprenons mieux à présent comment ils fonctionnent. Les constats sont évidents : La réduction du piratage logiciel passe nécessairement par l’information et la sensibilisation des entreprises et des particuliers sur ce qui est ou non licite et sur comment mieux respecter les lois sur la propriété intellectuelle afin que le marché recoive des signaux dissuasifs plus clairs.»
http://www.itrnews.com/articles/122926/1-utilisateur-pc-2-est-pirate-logiciels-regulier.html?key=862d53eea2c1d2fe
La Business Software Alliance (BSA) vient de publier sur son blog officiel BSA TechPost, les résultats détaillés de sa dernière étude sur le piratage . Cette étude a été réalisée par Ipsos Public Affairs qui a interrogé environ 15 000 utilisateurs de PC dans trente-deux pays, soit entre 400 à 500 entretiens en ligne ou de visu dans chacun de ces pays.
L’étude constate que, " dans les pays en voie de développement, la grande majorité des utilisateurs d’ordinateurs obtiennent fréquemment des logiciels par des moyens illicites – par exemple en achetant une seule licence d’un programme qu’ils installent ensuite sur plusieurs machines, ou en téléchargeant des programmes sur des réseaux peer-to-peer (pair à pair) – alors même qu’ils se disent favorables aux principes de la propriété intellectuelle. "
Ces pirates logiciels réguliers sont plus nombreux parmi les utilisateurs en Chine que dans tout autre pays couvert par l’enquête. La Chine est suivie par le Nigeria, le Vietnam, l’Ukraine, la Malaisie, la Thaïlande, l’Indonésie, l’Arabie saoudite la Corée du Sud et le Mexique.
En France, la valeur des logiciels piratés dépasse 1,9 milliard d’euros (2010). " Un chiffre notable si l’on prend en compte que sur la zone Europe, cette valeur commerciale grimpe à 10 milliards d’euros, expliquent les auteurs de l'étude. " Paradoxalement, plus les droits de propriété intellectuelle reçoivent de soutien, plus le taux de piratage est élevé. C’est notamment le cas dans notre pays où ce soutien est largement partagé par la population, mais où le taux de piratage important (39 %) fait de la France la première nation d’Europe occidentale en matière de fraude informatique ".
Selon l'étude, dans les marchés en développement, une majorité significative des pirates logiciels s’imaginent à tort que les moyens illicites d’acquérir des logiciels sont en réalité légaux. Ils sont aussi persuadés que le piratage logiciel est une pratique courante et qu'ils ont peu de chance d’être attrapés. C’est toute la contradiction inhérente au pirate logiciel, qu’il s'agisse des pays émergents ou développés, avec son respect fort ou modéré pour les principes du droit à la propriété intellectuelle, marquant sa préférence pour les logiciels légaux plutôt que piratés, privilégiant qualité et sécurité.
Il est important de noter que dans les entreprises, du monde entier, les décideurs affichent des comportements et opinions semblabes à ceux des autres utilisateurs d’ordinateur.
« Il a fallu des centaines de millions de pirates informatiques pour dérober l’équivalent de 59 milliards de dollars de logiciels l’an dernier », note Robert Holleyman, président et directeur-général de la BSA. « Nous comprenons mieux à présent comment ils fonctionnent. Les constats sont évidents : La réduction du piratage logiciel passe nécessairement par l’information et la sensibilisation des entreprises et des particuliers sur ce qui est ou non licite et sur comment mieux respecter les lois sur la propriété intellectuelle afin que le marché recoive des signaux dissuasifs plus clairs.»
http://www.itrnews.com/articles/122926/1-utilisateur-pc-2-est-pirate-logiciels-regulier.html?key=862d53eea2c1d2fe
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