A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/alcatel-lucent-toujours-plombe-par-la-frilosite-des-operateurs-39771192.htm#xtor=EPR-100
Business - L'équipementier télécoms français accuse une baisse de 14% de ses revenus au premier trimestre et voit sa marge s'effriter.
On le sait, le contexte économique et concurrentiel pèse sur les investissements des opérateurs télécoms. Ces derniers ont fortement réduit la voilure, eux mêmes concurrencés par les géants du Web qui aspirent la plupart des revenus de l'Internet mobile. Une frilosité qui impacte directement les finances des équipementiers comme Alcatel-Lucent.
Au premier trimestre, l'entreprise franco-américaine Alcatel-Lucent a vu son chiffre d'affaires reculer de 14,8%. Les ventes de sa division "Réseaux" ont ainsi dégringolé de plus de 18%.
Les espoirs de la 4G
Plus inquiétant, la marge brute de l'entreprise s'est fortement repliée à 30,3% des ventes, au plus bas depuis la fusion d'Alcatel et de Lucent en 2006, contre 35,3% il y a un an et 34,4% au quatrième trimestre 2011. Ce jeudi, l'action du groupe perdait encore 12% à 1,2860 euros, contre 4,42 euros le 2 mai 2011.
"Nous avons eu un début d'année lent dans un environnement difficile", a commenté le directeur général Ben Verwaayen lors d'une conférence téléphonique.
Pour autant, Alcatel-Lucent et ses concurrents parient sur un rebond rapide. Les déploiements de la 4G un peu partout dans le monde donnent un peu d'espoir. Mais ces déploiements sont encore limités, et ils rapportent moins de revenus que les déploiements 3G (donc moins de marges). D'autant plus les opérateurs cherchent d'abord à optimiser leurs réseaux HSxPA avant de mettre le paquet en LTE.
Concurrence des acteurs chinois comme Huawei
Par ailleurs, même sur ce terrain, les équipementiers occidentaux sont violemment concurrencés par les groupes chinois (Huawei qui est devenu le numéro 2 mondial des infrastructures mobiles, et ZTE) qui gagnent trimestre après trimestre des contrats et des parts de marché.
"Le contexte est compliqué avec des opérateurs qui ont du mal à trouver l’équilibre entre valorisation de la data et investissements réseaux. Les opérateurs ont besoin de se réinventer pour profiter de la manne de la data qui pour le moment ne profitent qu’aux acteurs du Web. Il y a donc un décalage, nous sommes tributaires de cette pression sur les opérateurs", nous expliquait il y a quelques mois, Philippe Keryer, président du segment opérationnel Réseaux de l'équipementier.
Business - L'équipementier télécoms français accuse une baisse de 14% de ses revenus au premier trimestre et voit sa marge s'effriter.
On le sait, le contexte économique et concurrentiel pèse sur les investissements des opérateurs télécoms. Ces derniers ont fortement réduit la voilure, eux mêmes concurrencés par les géants du Web qui aspirent la plupart des revenus de l'Internet mobile. Une frilosité qui impacte directement les finances des équipementiers comme Alcatel-Lucent.
Au premier trimestre, l'entreprise franco-américaine Alcatel-Lucent a vu son chiffre d'affaires reculer de 14,8%. Les ventes de sa division "Réseaux" ont ainsi dégringolé de plus de 18%.
Les espoirs de la 4G
Plus inquiétant, la marge brute de l'entreprise s'est fortement repliée à 30,3% des ventes, au plus bas depuis la fusion d'Alcatel et de Lucent en 2006, contre 35,3% il y a un an et 34,4% au quatrième trimestre 2011. Ce jeudi, l'action du groupe perdait encore 12% à 1,2860 euros, contre 4,42 euros le 2 mai 2011.
"Nous avons eu un début d'année lent dans un environnement difficile", a commenté le directeur général Ben Verwaayen lors d'une conférence téléphonique.
Pour autant, Alcatel-Lucent et ses concurrents parient sur un rebond rapide. Les déploiements de la 4G un peu partout dans le monde donnent un peu d'espoir. Mais ces déploiements sont encore limités, et ils rapportent moins de revenus que les déploiements 3G (donc moins de marges). D'autant plus les opérateurs cherchent d'abord à optimiser leurs réseaux HSxPA avant de mettre le paquet en LTE.
Concurrence des acteurs chinois comme Huawei
Par ailleurs, même sur ce terrain, les équipementiers occidentaux sont violemment concurrencés par les groupes chinois (Huawei qui est devenu le numéro 2 mondial des infrastructures mobiles, et ZTE) qui gagnent trimestre après trimestre des contrats et des parts de marché.
"Le contexte est compliqué avec des opérateurs qui ont du mal à trouver l’équilibre entre valorisation de la data et investissements réseaux. Les opérateurs ont besoin de se réinventer pour profiter de la manne de la data qui pour le moment ne profitent qu’aux acteurs du Web. Il y a donc un décalage, nous sommes tributaires de cette pression sur les opérateurs", nous expliquait il y a quelques mois, Philippe Keryer, président du segment opérationnel Réseaux de l'équipementier.
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