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Les ministres de la défense des 28
pays membres de l'OTAN se sont entendus mardi sur la mise en place d'une
plus forte collaboration en matière de cyberdéfense.
Pour la première fois, les 28 ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se sont réunis pour discuter d'une collaboration en matière de cyberdéfense. Une réunion qui visiblement s'est avérée constructive puisque Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l'OTAN, a indiqué que « la capacité de cyberdéfense de l'Alliance devrait être pleinement opérationnelle d'ici à l'automne ».
« Nous avons convenu de poursuivre notre débat, lors de notre prochaine réunion en octobre, sur la manière dont l'OTAN peut soutenir et aider les Alliés qui demandent son aide s'ils sont victimes d'une cyberattaque », a expliqué le secrétaire général. « Nous le ferons sur la base d'un rapport détaillé que nous avons demandé aujourd'hui. Les cyberattaques ne s'arrêtent pas aux frontières nationales. Nos cyberdéfenses doivent elles aussi dépasser ces frontières », a-t-il ajouté, devançant de potentielles réticences de la part de certains pays membres qui souhaiteraient conserver de larges compétences nationales.
Maintenir les budgets de la défense
Pour Anders Fogh Rasmussen, il est temps que l'OTAN se saisisse de la question et se dote de capacités de réaction rapides en cas de cyberattaques, sur la base de la coopération transnationale. En premier lieu parce que les cyberattaques sont « de plus en plus fréquentes, complexes et ne préviennent pas ». Le secrétaire général rappelle ainsi que les pays de l'Alliance ont fait face l'an dernier à 2 500 attaques, soit « une toutes les trois heures, jour et nuit, tous les jours de l'année ». Il met aussi en avant le fait qu'une cyberattaque ciblée sur un pays peut par la suite entraîner des dommages collatéraux aux Alliés.
Dans son communiqué, l'OTAN met également en avant l'argument financier. « Les budgets de défense se réduisent, alors que les capacités modernes coûtent de plus en plus cher », a précisé le secrétaire général. « Il y a un déséquilibre entre nos moyens et nos besoins, et d'importants déficits dans certains domaines, comme le ravitaillement en vol ou le renseignement, la surveillance et la reconnaissance ». En dépit de la crise, Anders Fogh rasmussen appelle au maintien des budgets de la défense et à leur revalorisation dès lors que les économies se redresseront.
Cet accord pourrait notamment viser à impliquer davantage les pays européens, qui auraient tendance à trop se reposer sur les États-Unis. « Les pays européens doivent faire plus pour soulager les États-Unis, qui supportent actuellement une part disproportionnée du fardeau ».
Pour la première fois, les 28 ministres de la Défense des pays membres de l'OTAN se sont réunis pour discuter d'une collaboration en matière de cyberdéfense. Une réunion qui visiblement s'est avérée constructive puisque Anders Fogh Rasmussen, le secrétaire général de l'OTAN, a indiqué que « la capacité de cyberdéfense de l'Alliance devrait être pleinement opérationnelle d'ici à l'automne ».
« Nous avons convenu de poursuivre notre débat, lors de notre prochaine réunion en octobre, sur la manière dont l'OTAN peut soutenir et aider les Alliés qui demandent son aide s'ils sont victimes d'une cyberattaque », a expliqué le secrétaire général. « Nous le ferons sur la base d'un rapport détaillé que nous avons demandé aujourd'hui. Les cyberattaques ne s'arrêtent pas aux frontières nationales. Nos cyberdéfenses doivent elles aussi dépasser ces frontières », a-t-il ajouté, devançant de potentielles réticences de la part de certains pays membres qui souhaiteraient conserver de larges compétences nationales.
Maintenir les budgets de la défense
Pour Anders Fogh Rasmussen, il est temps que l'OTAN se saisisse de la question et se dote de capacités de réaction rapides en cas de cyberattaques, sur la base de la coopération transnationale. En premier lieu parce que les cyberattaques sont « de plus en plus fréquentes, complexes et ne préviennent pas ». Le secrétaire général rappelle ainsi que les pays de l'Alliance ont fait face l'an dernier à 2 500 attaques, soit « une toutes les trois heures, jour et nuit, tous les jours de l'année ». Il met aussi en avant le fait qu'une cyberattaque ciblée sur un pays peut par la suite entraîner des dommages collatéraux aux Alliés.
Dans son communiqué, l'OTAN met également en avant l'argument financier. « Les budgets de défense se réduisent, alors que les capacités modernes coûtent de plus en plus cher », a précisé le secrétaire général. « Il y a un déséquilibre entre nos moyens et nos besoins, et d'importants déficits dans certains domaines, comme le ravitaillement en vol ou le renseignement, la surveillance et la reconnaissance ». En dépit de la crise, Anders Fogh rasmussen appelle au maintien des budgets de la défense et à leur revalorisation dès lors que les économies se redresseront.
Cet accord pourrait notamment viser à impliquer davantage les pays européens, qui auraient tendance à trop se reposer sur les États-Unis. « Les pays européens doivent faire plus pour soulager les États-Unis, qui supportent actuellement une part disproportionnée du fardeau ».
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