A lire sur: http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-ibm-france-redouble-d-efforts-sur-son-ecosysteme-cloud-54168.html
Le 27 Juin 2013
L’un des rôles d’IBM, c’est d’aider les clients à passer
d’applications verticales dans le cloud à un cloud d’entreprise qui
intègre l’ensemble, a rappelé ce matin Christian Comtat, directeur du
cloud chez IBM France. (crédit photo : D.R.)
Développer à l'échelle locale la montée en puissance
de ses partenaires dans le cloud, c'est l'un des principaux objectifs
d'IBM France qui met en place une série de programmes pour les
accompagner.
IBM
France poursuit sur tous les fronts la construction de son écosystème
cloud sur l'Hexagone, en insistant sur l'importance de le développer
localement. Un terrain sur lequel le fournisseur investit énormément, a
rappelé ce matin Christian Comtat, directeur du cloud computing chez IBM
France, lors d'un point presse auquel participaient trois partenaires,
l'hébergeur Aspaway, l'éditeur Izzili et le fournisseur de services de
stockage Zetark. « La richesse du cloud se crée vraiment au niveau local
parce qu'il ne représente pas uniquement une transformation
informatique, mais aussi une transformation du business sur l'ensemble
de l'écosystème ». Avec des offres de plus en plus diversifiées qui
permettent notamment aux éditeurs de compléter leurs services à travers
un catalogue applicatif en ligne, il constitue le moteur de croissance
de demain, pointe Christian Comtat qui donne en exemple ce qui a été
réalisé avec Smarter Cities et « que nous n'aurions pas pu faire seul sans le cloud ».
Pour IBM, il est donc primordial d'aider ses partenaires à se transformer pour évoluer vers trois types de métiers selon qu'ils intègrent les couches technologiques du cloud, prennent en charge l'hébergement ou revendent des services applicatifs. Le premier métier regroupe les « cloud builders » qui intègrent les technologies et vont pouvoir s'appuyer sur des systèmes packagés comme les Pure Systems et sur une plateforme d'automatisation telle que SmartCloud Orchestrator qui permet de gérer des environnements clouds hybrides.
Un choix stratégique : des API et standards ouverts
Sur le deuxième métier, celui des fournisseurs de clouds managés qui opèrent des clouds privés ou hébergent des éditeurs de logiciels SaaS, IBM pousse également ses Pure Systems, mais aussi la plateforme Open Source OpenStack (à laquelle il contribue), ainsi que ses solutions de sécurité et analytiques. Enfin, sur le troisième métier, celui des revendeurs de services applicatifs dans le cloud, l'objectif est que ces partenaires puissent interconnecter plusieurs offres SaaS pour être en mesure d'offrir des solutions intégrées à leurs propres clients, ce que permet une solution d'agrégation comme Cast Iron. Encore une fois, Christian Comtat insiste ici sur l'importance de s'appuyer sur des API et des standards ouverts (comme OpenStack) pour que l'écosystème puisse multiplier les possibilités d'ajout de services. Sur la partie SDN (réseaux virtualisés), IBM défend par ailleurs le projet OpenDaylight.
Se transformer pour s'adapter au cloud, une question de survie
Se transformer dans ce contexte, « c'est une question de survie » pour l'écosystème, estime Thomas Meunier, vice président, responsable chez IBM France de l'organisation d'un réseau de 2 000 partenaires qui, chez les clients, s'adressent de plus en plus aux directions métiers. « Sur les projets, on passe souvent d'une logique très technologique à une vision métier. Il y a moins d'assets à installer ce qui entraîne aussi des évolutions dans les plans de commissionnement chez nos partenaires informatiques. Nous proposons bien sûr des programmes pour accompagner toutes ces transformations », indique Thomas Meunier. « Nous avons par exemple un programme de détachement d'IBMers pour mettre chez nos partenaires des ressources techniques avant-vente qui font du transfert de compétences pendant 6 à 18 mois», cite-t-il en exemple. Autre programme, le Cloud Specialty consiste à aider financièrement en co-marketing les partenaires certifiés les plus volontaires, qui disposent déjà d'une référence client et sont prêts à communiquer sur des success stories.
Thomas Meunier cite exemple un troisième programme, « Pattern Expertise » plus orienté vers les éditeurs. L'objectif est ici de les aider à rendre leurs applications « Pure ready ». Christian Comtat rappelle que la première chose que font les Pure Systems lorsqu'ils démarrent est d'aller se connecter sur le Pure Center d'IBM, « notre applications store » qui propose maintenant 1 700 logiciels de 300 éditeurs, qui vont du firmware au volet applicatif (CRM, ERP...). « L'éditeur français Coheris nous a suivis dans ce programme », indique-t-il. Bon an, mal an, IBM épaule ainsi une centaine d'acteurs de son écosystème. Christian Comtat cite encore Keyword, sur Montpellier, un éditeur qui travaille sur les outils de gestion des fraudes.
Ce matin, IBM a voulu illustrer sa démarche en mettant en avant les mises en oeuvre de trois partenaires, intervenant dans des domaines distincts : Aspaway, Izzili et Zetark. Nous reviendrons sur le sujet dans notre édition du 28 juin.
Pour IBM, il est donc primordial d'aider ses partenaires à se transformer pour évoluer vers trois types de métiers selon qu'ils intègrent les couches technologiques du cloud, prennent en charge l'hébergement ou revendent des services applicatifs. Le premier métier regroupe les « cloud builders » qui intègrent les technologies et vont pouvoir s'appuyer sur des systèmes packagés comme les Pure Systems et sur une plateforme d'automatisation telle que SmartCloud Orchestrator qui permet de gérer des environnements clouds hybrides.
Un choix stratégique : des API et standards ouverts
Sur le deuxième métier, celui des fournisseurs de clouds managés qui opèrent des clouds privés ou hébergent des éditeurs de logiciels SaaS, IBM pousse également ses Pure Systems, mais aussi la plateforme Open Source OpenStack (à laquelle il contribue), ainsi que ses solutions de sécurité et analytiques. Enfin, sur le troisième métier, celui des revendeurs de services applicatifs dans le cloud, l'objectif est que ces partenaires puissent interconnecter plusieurs offres SaaS pour être en mesure d'offrir des solutions intégrées à leurs propres clients, ce que permet une solution d'agrégation comme Cast Iron. Encore une fois, Christian Comtat insiste ici sur l'importance de s'appuyer sur des API et des standards ouverts (comme OpenStack) pour que l'écosystème puisse multiplier les possibilités d'ajout de services. Sur la partie SDN (réseaux virtualisés), IBM défend par ailleurs le projet OpenDaylight.
Se transformer pour s'adapter au cloud, une question de survie
Se transformer dans ce contexte, « c'est une question de survie » pour l'écosystème, estime Thomas Meunier, vice président, responsable chez IBM France de l'organisation d'un réseau de 2 000 partenaires qui, chez les clients, s'adressent de plus en plus aux directions métiers. « Sur les projets, on passe souvent d'une logique très technologique à une vision métier. Il y a moins d'assets à installer ce qui entraîne aussi des évolutions dans les plans de commissionnement chez nos partenaires informatiques. Nous proposons bien sûr des programmes pour accompagner toutes ces transformations », indique Thomas Meunier. « Nous avons par exemple un programme de détachement d'IBMers pour mettre chez nos partenaires des ressources techniques avant-vente qui font du transfert de compétences pendant 6 à 18 mois», cite-t-il en exemple. Autre programme, le Cloud Specialty consiste à aider financièrement en co-marketing les partenaires certifiés les plus volontaires, qui disposent déjà d'une référence client et sont prêts à communiquer sur des success stories.
Thomas Meunier cite exemple un troisième programme, « Pattern Expertise » plus orienté vers les éditeurs. L'objectif est ici de les aider à rendre leurs applications « Pure ready ». Christian Comtat rappelle que la première chose que font les Pure Systems lorsqu'ils démarrent est d'aller se connecter sur le Pure Center d'IBM, « notre applications store » qui propose maintenant 1 700 logiciels de 300 éditeurs, qui vont du firmware au volet applicatif (CRM, ERP...). « L'éditeur français Coheris nous a suivis dans ce programme », indique-t-il. Bon an, mal an, IBM épaule ainsi une centaine d'acteurs de son écosystème. Christian Comtat cite encore Keyword, sur Montpellier, un éditeur qui travaille sur les outils de gestion des fraudes.
Ce matin, IBM a voulu illustrer sa démarche en mettant en avant les mises en oeuvre de trois partenaires, intervenant dans des domaines distincts : Aspaway, Izzili et Zetark. Nous reviendrons sur le sujet dans notre édition du 28 juin.
Article de Maryse Gros
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