A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/europe-une-enveloppe-de-9-milliards-d-euros-pour-accelerer-le-tres-haut-debit-39783235.htm#xtor=EPR-100
Réseaux
- Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge des nouvelles
technologies, s'inquiète du retard de l'Europe face à la Chine et aux
Etats-Unis.
Alors que le gouvernement français semble ne plus croire à une France 100% fibrée (optant pour un mix technologique), la Commission européenne s'inquiète du retard pris en matière de très haut débit sur le Vieux Continent.
"En Chine, 35 millions de raccordements à la fibre optique doivent être effectués au cours de la seule année 2012, alors que seulement 1% des Européens y ont accès" a ainsi déclaré Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge des nouvelles technologies.
Cette dernière oublie un peu vite que la Chine ou encore les Etats-Unis accélèrent dans la fibre car ces deux pays ont sauté l'étape haut débit alors que l'Europe a d'abord misé sur l'ADSL...
50% des européens à 100 Mb/s en 2020 ?
Mais quand bien même. Pour la commissaire, le risque de retard est patent et il faut réagir. "Sans investissements, nous condamnons nos citoyens à des connexions lentes avec des pannes fréquentes", a-t-elle encore déclaré.
L'Europe va donc investir, et massivement. Le plan 'Connecting Europe Facility' qui s'étalera de 2014 à 2020 comportera un important volet pour les réseaux très haut débit. Sur 40 milliards d'euros, 9,2 milliards seront consacrés à ces infrastructures.
L'argent sera versé aux Etats membres afin d'accélérer les déploiements et raccorder, en théorie, 45 millions de foyers au haut et très haut débit. Cet investissement public devra servir de catalyseur pour dynamiser les investissements des opérateurs.
Au final, Bruxelles espère que chaque foyer européen pourra se connecter au minimum à 30 Mb/s d'ici 2020 et que la moitié de la population de l'Union accédera au très haut débit permettant de se hisser à 100 Mb/s.
Rendez-vous en 2020 pour vérifier cette prévision. Car on le sait, le modèle économique de la fibre optique est loin d'être bouclé, notamment dans les zones peu denses. Le pari est d'autant plus difficile avec des opérateurs dont les finances sont aujourd'hui sous pression.
Alors que le gouvernement français semble ne plus croire à une France 100% fibrée (optant pour un mix technologique), la Commission européenne s'inquiète du retard pris en matière de très haut débit sur le Vieux Continent.
"En Chine, 35 millions de raccordements à la fibre optique doivent être effectués au cours de la seule année 2012, alors que seulement 1% des Européens y ont accès" a ainsi déclaré Neelie Kroes, la commissaire européenne en charge des nouvelles technologies.
Cette dernière oublie un peu vite que la Chine ou encore les Etats-Unis accélèrent dans la fibre car ces deux pays ont sauté l'étape haut débit alors que l'Europe a d'abord misé sur l'ADSL...
50% des européens à 100 Mb/s en 2020 ?
Mais quand bien même. Pour la commissaire, le risque de retard est patent et il faut réagir. "Sans investissements, nous condamnons nos citoyens à des connexions lentes avec des pannes fréquentes", a-t-elle encore déclaré.
L'Europe va donc investir, et massivement. Le plan 'Connecting Europe Facility' qui s'étalera de 2014 à 2020 comportera un important volet pour les réseaux très haut débit. Sur 40 milliards d'euros, 9,2 milliards seront consacrés à ces infrastructures.
L'argent sera versé aux Etats membres afin d'accélérer les déploiements et raccorder, en théorie, 45 millions de foyers au haut et très haut débit. Cet investissement public devra servir de catalyseur pour dynamiser les investissements des opérateurs.
Au final, Bruxelles espère que chaque foyer européen pourra se connecter au minimum à 30 Mb/s d'ici 2020 et que la moitié de la population de l'Union accédera au très haut débit permettant de se hisser à 100 Mb/s.
Rendez-vous en 2020 pour vérifier cette prévision. Car on le sait, le modèle économique de la fibre optique est loin d'être bouclé, notamment dans les zones peu denses. Le pari est d'autant plus difficile avec des opérateurs dont les finances sont aujourd'hui sous pression.
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