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Le 8 octobre 2012 (11:58) - par Reynald Fléchaux
Pour McKinsey, si les technologies du Big Data restent jeunes, le
défi qui attend les entreprises sur ce sujet est avant tout humain : où
trouver les compétences qui permettront d’exploiter pleinement le
potentiel du Big Data en enrichissant les données internes à
l’entreprise d’informations externes, choisies avec précision ?
Organisée à Dijon les 3 et 4 octobre, la convention
annuelle du Club des utilisateurs francophones de SAP (USF) était
placée sous le signe – aujourd’hui incontournable – du Big Data. « Les
données sont là. Les deux défis consistent à savoir qu’en faire et à
trouver les bonnes compétences pour les exploiter », explique Matteo
Pacca, directeur associé de McKinsey, invité par l’association à
présenter la vision de son cabinet sur le sujet.
Selon McKinsey, les dépenses en systèmes d’information sont appelées à augmenter en moyenne de 5 % par an dans les années qui viennent. Tandis que le volume de données croit lui en moyenne de 40 % par an. Et force est de reconnaître que les organisations n’ont pas encore trouvé la formule permettant de rapprocher les deux termes de l’équation. Selon le cabinet américain, si 85 % des grandes entreprises ont lancé des initiatives sur le Big Data, elles reconnaissent volontiers leurs lacunes. « Les données explosent, les organisations y travaillent – un peu -, mais admettent ne pas disposer des bonnes compétences », souligne Matteo Pacca. Une difficulté majeure selon lui. « Il manque aux Etats-Unis 1,5 million de personnes sachant comment exploiter les données dans un contexte métier précis. Et autant en Europe !, dit-il. Outre-Atlantique, on estime qu’il faudrait en sus former 150 000 professionnels spécialistes de l’analyse avancée de données et 300 000 spécialistes des architectures techniques ». Le défi est énorme, d’autant que cette recherche de talents s’accompagne d’un chantier de refonte de l’organisation : quel département doit être en charge du sujet ? Faut-il créer un poste de direction ad hoc (Chief Data Officer) ? Si oui, avec quelles responsabilités ?
Gap : coupons de réduction ciblés et éphémères
Selon Matteo Pacca, cette organisation doit en tout cas se mettre au service de deux objectifs : la mise en place de systèmes analytiques avancés, plus rapides que les générations actuelles, et l’intégration des données externes, souvent destructurées provenant des blogs, réseaux sociaux… Car, selon lui, c’est dans l’intégration de ces informations externes que réside le réel potentiel du Big Data. Et de citer le cas de Gap, qui via un accord avec le spécialiste des paiements Visa, identifie en temps réel des clients achetant des produits voisins de son univers, les géolocalise, les identifie s’ils sont dans sa base de données et leur envoie un coupon numérique de réduction à valoir dans le magasin le plus proche et pendant une durée limitée. « Encore faut-il disposer en interne des compétences capables de faire le lien entre les informations disponibles à l’extérieur et les besoins de l’entreprise », prévient le consultant.
Selon McKinsey, les dépenses en systèmes d’information sont appelées à augmenter en moyenne de 5 % par an dans les années qui viennent. Tandis que le volume de données croit lui en moyenne de 40 % par an. Et force est de reconnaître que les organisations n’ont pas encore trouvé la formule permettant de rapprocher les deux termes de l’équation. Selon le cabinet américain, si 85 % des grandes entreprises ont lancé des initiatives sur le Big Data, elles reconnaissent volontiers leurs lacunes. « Les données explosent, les organisations y travaillent – un peu -, mais admettent ne pas disposer des bonnes compétences », souligne Matteo Pacca. Une difficulté majeure selon lui. « Il manque aux Etats-Unis 1,5 million de personnes sachant comment exploiter les données dans un contexte métier précis. Et autant en Europe !, dit-il. Outre-Atlantique, on estime qu’il faudrait en sus former 150 000 professionnels spécialistes de l’analyse avancée de données et 300 000 spécialistes des architectures techniques ». Le défi est énorme, d’autant que cette recherche de talents s’accompagne d’un chantier de refonte de l’organisation : quel département doit être en charge du sujet ? Faut-il créer un poste de direction ad hoc (Chief Data Officer) ? Si oui, avec quelles responsabilités ?
Gap : coupons de réduction ciblés et éphémères
Selon Matteo Pacca, cette organisation doit en tout cas se mettre au service de deux objectifs : la mise en place de systèmes analytiques avancés, plus rapides que les générations actuelles, et l’intégration des données externes, souvent destructurées provenant des blogs, réseaux sociaux… Car, selon lui, c’est dans l’intégration de ces informations externes que réside le réel potentiel du Big Data. Et de citer le cas de Gap, qui via un accord avec le spécialiste des paiements Visa, identifie en temps réel des clients achetant des produits voisins de son univers, les géolocalise, les identifie s’ils sont dans sa base de données et leur envoie un coupon numérique de réduction à valoir dans le magasin le plus proche et pendant une durée limitée. « Encore faut-il disposer en interne des compétences capables de faire le lien entre les informations disponibles à l’extérieur et les besoins de l’entreprise », prévient le consultant.
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