A lire sur: http://www.distributique.com/actualites/lire-ssii-euriware-n-est-pas-vendue-mais-sa-vente-est-un--scenario-prioritaire-20424.html
18 Jui 2013
L'avenir d'Euriware (*), SSII filiale d'Areva, se joue en ce moment.
De source syndicale, la vente d'Euriware aurait été annoncée lundi 10
juin lors d'un comité central d'entreprise. La direction d'Areva dément,
mais apporte d'autres précisions. Selon elle, une « réflexion
stratégique » est entamée autour de trois scénarios : la cession des
activités informatiques d'Euriware exercées hors Areva et le maintien
chez Areva des activités informatiques liées à Areva (**) ; la
définition d'une nouvelle stratégie pour qu'Euriware soit rentable sur
son métier de SSII ; le rapprochement avec un autre acteur des SSII « qui soit un leader de ce secteur en France ».
Le porte-parole de la direction nous indique que le troisième scénario est étudié en priorité. « Le volet social, le maintien et le développement de l'emploi sont également des priorités ». Des syndicats font état d'un accord de méthode en projet et d'une volonté d'externaliser un plan social.
Dans tous les cas de figure, surtout celui de la vente, l'activité informatique directement liée au nucléaire restera chez Areva. Elle représenterait plus de 250 salariés sur les 2 100 que compte le groupe.
Interrogé sur la position du gouvernement français dans ce dossier, le porte-parole d'Areva a souligné son attention au volet social du dossier.
Il n'était pas en mesure de nous préciser le calendrier à venir sur ce dossier.
(*) Créée en 1991, Euriware a réalisé 288 ME de CA en 2012, c'est une filiale de SGN, elle-même filiale d'Areva.
(**) Une part significative selon la direction, de 60% selon un syndicat, du CA d'Euriware est réalisé avec Areva.
Le porte-parole de la direction nous indique que le troisième scénario est étudié en priorité. « Le volet social, le maintien et le développement de l'emploi sont également des priorités ». Des syndicats font état d'un accord de méthode en projet et d'une volonté d'externaliser un plan social.
Dans tous les cas de figure, surtout celui de la vente, l'activité informatique directement liée au nucléaire restera chez Areva. Elle représenterait plus de 250 salariés sur les 2 100 que compte le groupe.
Interrogé sur la position du gouvernement français dans ce dossier, le porte-parole d'Areva a souligné son attention au volet social du dossier.
Il n'était pas en mesure de nous préciser le calendrier à venir sur ce dossier.
(*) Créée en 1991, Euriware a réalisé 288 ME de CA en 2012, c'est une filiale de SGN, elle-même filiale d'Areva.
(**) Une part significative selon la direction, de 60% selon un syndicat, du CA d'Euriware est réalisé avec Areva.
Par
Didier Barathon
Ce commentaire a été supprimé par l'auteur.
RépondreSupprimerLa direction d'Euriware (avec pour donneur d'ordre Areva) a donc échouée dans sa mission?
RépondreSupprimerLa gouvernance d'Areva a mené depuis plusieurs années une politique ayant pour but d'empêcher le développement d'Euriware... dans l'optique de se séparer de sa filiale.
Quid de la sécurité informatique des données stratégiques sur les centrales nucléaires?
Euriware = Areva = le Gouvernement.
L'état socialiste souhaiterait donc mettre en péril 2000 emplois dont une majorité en province?
Plus d'information: http://www.scoop.it/t/revue-de-presse-ew