A lires sur: http://www.usinenouvelle.com/article/le-robot-qui-imite-le-guepard.N192993#xtor=EPR-192
Par THIERRY LUCAS - Publié le
Les principales sources de perte d’énergie dans les robots marcheurs ont été identifiées : la chaleur dissipée par les moteurs, les pertes d’énergie dans les transmissions mécaniques, et un mauvais contrôle des mouvements (impact excessif des pattes sur le sol…). Les chercheurs ont alors conçus eux-mêmes des moteurs à haute densité de couple, et limité le nombre d’organes de transmission mécanique. De plus, plutôt que d’ajouter des ressorts et amortisseurs pour protéger le robot des impacts sur le sol, ce qui dissipe de l’énergie en pure perte, ils ont trouvé le moyen d’amortir les chocs dans les pattes elles-mêmes, et de récupérer cette énergie pour alimenter les moteurs électriques du robot.
Par ailleurs, le robot guépard est doté d’une colonne vertébrale flexible – des "vertèbres" reliées par des anneaux en élastomère polyuréthane- qui pourrait aussi contribuer à minimiser la consommation d’énergie pendant la course.
Les chercheurs ont donc testé leur animal sur un parcours d’endurance : une heure et demie à 8 km/h. D’après leurs mesures et leurs calculs, le robot guépard est plus efficace en énergie que le Big Dog de Boston Dynamics, et fait mieux que l’Asimo de Honda. Ses performances, sur ce plan, sont comparables à celles… du guépard. Mais encore loin des vitesses de pointe atteintes par l’animal, à plus de 100 km/h. De nouveaux moteurs devraient bientôt permettre au robot de galoper à presque 60 km/h.
Thierry Lucas
Par THIERRY LUCAS - Publié le
Pour le moment, il court moins vite que l’animal. Mais il est aussi
économe en énergie, et peut trotter pendant une heure et demie sans
vider ses batteries. Le robot guépard du MIT est un prototype pour de
futurs robots d’intervention autonomes.
Trotter pendant 90 minutes sur un tapis roulant, c’est une performance
pour un robot marcheur électrique, dont l’autonomie est souvent le point
faible. Les chercheurs du département d’ingénierie mécanique du MIT ont fait cette démonstration
(voir la vidéo) avec leur robot guépard de 32 kilos, dont les moindres
détails ont été conçus pour assurer son efficacité énergétique.Les principales sources de perte d’énergie dans les robots marcheurs ont été identifiées : la chaleur dissipée par les moteurs, les pertes d’énergie dans les transmissions mécaniques, et un mauvais contrôle des mouvements (impact excessif des pattes sur le sol…). Les chercheurs ont alors conçus eux-mêmes des moteurs à haute densité de couple, et limité le nombre d’organes de transmission mécanique. De plus, plutôt que d’ajouter des ressorts et amortisseurs pour protéger le robot des impacts sur le sol, ce qui dissipe de l’énergie en pure perte, ils ont trouvé le moyen d’amortir les chocs dans les pattes elles-mêmes, et de récupérer cette énergie pour alimenter les moteurs électriques du robot.
Par ailleurs, le robot guépard est doté d’une colonne vertébrale flexible – des "vertèbres" reliées par des anneaux en élastomère polyuréthane- qui pourrait aussi contribuer à minimiser la consommation d’énergie pendant la course.
Les chercheurs ont donc testé leur animal sur un parcours d’endurance : une heure et demie à 8 km/h. D’après leurs mesures et leurs calculs, le robot guépard est plus efficace en énergie que le Big Dog de Boston Dynamics, et fait mieux que l’Asimo de Honda. Ses performances, sur ce plan, sont comparables à celles… du guépard. Mais encore loin des vitesses de pointe atteintes par l’animal, à plus de 100 km/h. De nouveaux moteurs devraient bientôt permettre au robot de galoper à presque 60 km/h.
Thierry Lucas
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire