Le regard porté sur la m-santé, marché
qui devrait atteindre 1,7 milliard d’utilisateurs dans le monde d’ici
2017, est, contrairement à l'année dernière, de plus en plus positif du
côté du corps médical.
Si
l'année dernière
L'Atelier constatait l'adoption massive de la m-santé par les
consommateurs, les médecins restaient, quant-à-eux, particulièrement
réticents à ce type de technologies puisque seuls 27% d'entre eux les
proposaient à leurs patients. Pourtant, les outils de m-santé, de plus
en plus nombreux, devraient permettre d'économiser plus de 500 milliards
de dollars au cours des dix prochaines années. Cette année la donne
semble toutefois avoir changé puisque une
étude menée par
eClinicalWorks
(fournisseur de Dossiers Electroniques de Santé, ou DES) semble
indiquer qu'une écrasante majorité de médecins est désireuse d'augmenter
l’application de la technologie mobile dans la santé, en particulier du
point de vue du gain de temps administratif.
Faciliter les tâches administratives
Ainsi, les médecins acceptent de plus en plus l'idée que les données
déclarées par les utilisateurs via ces applications de m-santé peuvent
être utiles à la fois pour le diagnostic, la surveillance et le
traitement des patients. D'ailleurs, 93% d’entre eux déclarent que la
connexion des dossiers médicaux aux applications de m-santé serait
bénéfique aux patients et à leurs soins de santé. L’étude établit
également une liste de souhaits de développement des fonctionnalités des
applications de m-santé. La possibilité d'envoyer des rappels et des
alertes aux patients se trouve en tête de liste. S’ensuit la possibilité
pour les patients d'accéder à leur dossier médical à partir
d'appareils mobiles, leur permettant d’effectuer plus rapidement les
tâches administratives et améliorer les processus de prise de
rendez-vous, ou encore de suivi de leurs remboursements. Les soins
préventifs, la surveillance du diabète, la gestion du poids, et
l'observance du traitement sont d’autres fonctionnalités également
abordés.
L’engagement des patients est nécessaire
Ainsi, l'étude révèle que près de 89% des 650 médecins interrogés
affirment qu’ils recommanderont une application de m-santé à leurs
patients dans le futur. Toutefois, "pour pouvoir transformer les soins
de santé, il faut que les patients soient engagés", rappelle Girish
Kumar Navani, PDG et co-fondateur de eClinicalWorks. Chose qui n'est en
effet pas encore gagné, selon l'étude, puisque celle-ci revient sur le
fait que les patients s’impliquent davantage dans leur santé uniquement
s’ils font confiance à la source d’où provient l'information.
L'important serait donc, avant tout, de leur montrer que les
applications de m-santé vont leur permettre d’avoir accès à davantage
d’informations et ils pourront donc prendre de meilleures décisions
concernant leur santé.
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