Bien que de plus en plus utilisés dans
le suivi médical des patients, les senseurs sans fil et autres
technologies comparables se confrontent souvent au même problème, celui
du blocage de signal.
Malgré des centres médicaux qui s'adaptent de
plus en plus au vieillissement croissant de la population, les senseurs
et les capteurs mis en place afin de surveiller les patients nécessitent
encore des ajustements. En effet, tandis que la surveillance se
numérise grâce à de nombreux appareils tels que les pacemakers, les
tatouages biométriques
et autres systèmes sans fil, l'affaiblissement des ondes
électromagnétiques, sur lesquelles ces appareils sont basés, demeurent
fréquents. Afin de mieux comprendre les défauts des ces équipements, un
groupe de chercheurs de
l'Institute of Information Technology d'Islamabad, aidé d'un scientifique canadien de la
Dalhousie University, se sont penchés sur les différents types de capteurs et les pertes de signal occasionnées.
Des émetteurs biométriques à perfectionner
Bien qu'il existe plusieurs technologies sans fil au service des WBAN (Wireless Body Area Network), toutes sont confrontées
aux mêmes problèmes
lorsqu'il s'agit d'une perte de signal : la distance entre les antennes
et la fréquence de la bande passante. En effet ces émissions sans fil
sont basées sur le phénomène du multi-trajet – un signal qui se propage
par plusieurs chemins et est reçu par une seule antenne. Entre autres,
la réfraction, l'absorption et la réflexion des flux électriques ou
magnétiques entre l'émetteur et l'appareil receveur par des objets sont
les contraintes majeures. De plus, les pertes de trajets dépendent aussi
de la distance entre les antennes, de la qualité de l'air (sec ou
humide) et de l'environnement environnant, selon qu'il soit urbain ou
rural. La nature des antennes est aussi à considérer si l'appareil est
destiné à être sur ou à l'intérieur du corps d'un patient : les flux
électriques génèrent des radiations électromagnétiques dans le corps
humain, et les implants internes nécessitent donc des flux de données
relayés par des antennes magnétiques.
Une solution à la perte de trajet
Ce constat étant fait, les chercheurs estiment que les récepteurs
Rake, un type de récepteur radiophonique doté de plusieurs sous
récepteurs, pourraient apporter une solution satisfaisante aux problèmes
de trajets, puisqu'ils sont capables de détecter les multi-trajets des
signaux propagés et de les synthétiser. Quoi qu'il en soit, les
technologies sans fil utilisées dans le secteur médical dépendent toutes
d'un facteur prépondérant : la consommation d'énergie. Si certaines
technologies, telles que le Bluetooth, apportent une forte bande
passante, elles consomment toutes énormément d'énergie, un second
problème qui se pose aux télécommunications sans fil dans le secteur
médical.
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire