Avec un nombre grandissant
d'applications m-santé et leur sophistication, les smartphones sont de
plus en plus vus comme un moyen d'améliorer ce secteur, mais plus
encore, de développer un véritable commerce.
Actuellement, près de 100 000 applications de
m-santé sont disponibles sur les principales plate-formes de
téléchargement, dont 42% qui adhèrent au modèle payant. Avec le nombre
croissant de fournisseurs qui se lancent sur le marché des applications
de m-santé, ainsi que les futures améliorations dont ce secteur va
bénéficier dans les prochaines années, les recettes générées devraient
atteindre les 26 millions de dollars d'ici 2017. C'est en effet ce que
révèle une
étude récente de cabinet de recherche et de conseil,
Research2guidance. Comme le précise à L'Atelier l'un des co-fondateurs,
Ralf-Gordon Jahn, "
ces
résultats prouvent que la révolution mobile tant attendue dans le
secteur de la santé est en marche, et que les fournisseurs comme les
consommateurs commence à clairement appréhender les smartphones comme un
moyen d'améliorer leur santé."
De nouveaux services dans les cinq prochaines années
L'étude révèle par ailleurs que les meilleurs fournisseurs de m-santé
parviennent déjà à générer aux États-Unis, plus de 3 millions de
téléchargements gratuits et près de 300.000 payants via la plateforme
iOS. D'autres plate-formes montrent également une forte croissance, et
cela ne semble être qu'un début. En effet, il est prévu dans les
prochaines années d'y inclure des services de soins de santé, des
capteurs, de la publicité, et c'est sans compter sur les revenus générés
par la vente de médicaments. "
Avec le niveau croissant de
sophistication des applications de m-santé, le simple téléchargement des
applications ne devrait pas dépasser les 9% des revenus du marché total
dans les cinq prochaines années", précise
Patrick Houck, analyste chez Research2guidance. En d'autres termes, selon l'analyste, "
84% du revenu total du marché des applications de m-santé devraient provenir de services annexes".
Une avancée inéluctable
Et si, pour l'instant, 15% des applications m-santé sont destinées
aux professionnels du milieu, le reste s'adresse aux citoyens lambda qui
voient dans ce genre d'applications un moyen de réduire leur frais
médicaux
(selon une
étude
de PwC 59 % des utilisateurs estiment que ces services ont déjà
remplacé des consultations de médecins ou des soins infirmiers). Les
applications qui séduisent le plus les consommateurs sont celles de remise en forme. Toutefois, comme le souligne Ralf-Gordon Jahns «
le
niveau de sophistication de la majorité des applications reste encore
faible voire moyenne. Le marché en est encore à sa phase initiale. Nous
ne voulons donc pas fixer de limites à ce qui pourrait être possible. ».
Reste donc une dernière question, où vont aller les 27 milliards de
dollars générés par ce commerce ? Dans le secteur de la santé ?
Apparemment pas. Toujours d'après Ralf Jahns «
L'argent va aller aux fournisseurs d'applications m-santé et aux prestataires de services. »
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