A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/comment-parer-au-big-data-genere-par-la-mobilite-39787991.htm#xtor=EPR-100
En 2015, la région asiatique comptera un population active et nomade deux fois plus importante que la population des Etats-Unis selon IDC. La mobilité est sur le point de provoquer de profonds changements dans l'environnement de travail et de conforter la tendance à la consumérisation des équipements. Le cabinet Ovum a, quant à lui, recensé un taux d’usage BYOD de près de 70 %.
Problème, la multiplication des données générées par de nouveaux équipements (délivrer un mail, modifier un élément d’un fichier, enregistrer un bon de commande sur son mobile) va alimenter à l’explosion de l’information auxquelles sont confrontées de plus en plus d’entreprises. On parle alors d’infobésité ou de Big Data. Que faut-il y comprendre ? Que l’accélération des informations qui transitent sur les terminaux mobiles constitue un regain d’inquiétude pour les DSI face aux problématiques de sécurité.
En réaction, une entreprise sur trois reconnaît avoir limité les usages des smartphones de leur collaborateurs car les administrateurs IT ne sont pas en mesure de gérer les devices comme ils le souhaitent. Mais dans le même temps et selon une étude récente menée par le cabinet de recherche Ostermann, l’équivalent temps plein nécessaire pour administrer les smartphones devrait passer de 2.9 pour 1000 mobiles en 2011 à 4,0 en 2013. Soit un coût du travail par utilisateur d’environ 330 dollars en 2013 contre 294 dollars en 2011. Les solutions type MDM sont donc préconisées à condition d’avoir une bonne maîtrise du coût d’administration des mobiles…
Se pose alors la question du pilotage de ces données et pour y répondre deux méthodes sont disponibles. D’un côté assurer un contrôle du mobile du collaborateur via un applicatif que l’on appelle aujourd’hui le mobile device management, de l’autre la gestion de la donnée elle-même et que l’on trouve dans les solutions de mobile asset management (MAM) ou de mobile enterpise management(MEM).
Complémentaires, deux options n’impliquent pas les mêmes limites. La première se heurte à un problème de comptabilité avec la volonté du collaborateur. Ce dernier doit autoriser l’administrateur à opérer une veille « sécurité » depuis son smartphone. Délicat quand on a décidé de mettre en place une politique favorable au BYOD. Pas facile non plus de coordonner la solution MDM avec l’ensemble des O.S. dont sont dotés les terminaux. Comme l’explique le cabinet de consulting américain EMA dans un article intitulé " Comment les smartphones et les tablettes sont en train de modifier les exigences informatiques des collaborateurs :
« Malheureusement, déployer des outils de management déjà existants sur de nouveaux terminaux mobiles n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Les mobiles fonctionnent selon des plateformes OS différentes de celles de PC. De plus, tous les modèles répondent à un mode de fonctionnement et de contrôle manuel si bien qu'une gestion à distance n'est pas garantie de façon permanente car limitée au temps où la connexion du terminal est activée ».
De l’autre, le mobile asset management s’imbrique davantage dans une logique de pilotage de l’information. Elle répond à une logique de déport d’affichage de la donnée, comme celle déjà opérée avec les clients légers à travers une solution mobile d’interface vers les applicatifs hébergés et administrés de façon centrale. Stockée et hébergée sur une seule et même plateforme, cette méthodologie prévient contre le risque de démultiplication. Mais elle reste plutôt complexe car elle nécessite de catégoriser la donnée et de lui soumettre une série de règles pour garantir son intégrité. Reste encore à définir la nature de cette plateforme. Longtemps écartée car trop coûteux, le mainframe assure une grande capacité de stockage et de sécurité. De plus ,de nombreux applicatifs mobiles sont déjà compatibles avec ces plateformes. Je ne m'aventurerai pas dans des explications, l'article de Patrick Rataud sur Programmez intitulé la frénésie mobile gagne aussi les applications mainframe est suffisamment instructif. Seule condition, détacher la partie gestion du cycle de vie de l’application, qui devra être hébergée sur une plateforme secondaire, moins coûteuse et plus souple.
En définitif, les entreprises ne peuvent plus se permettre de faire l'impasse sur les moyens de garantir l'intégrité de leurs donnée.
Sommaire : La mobilité est sur le
point de provoquer de grands changements dans l'environnement de
travail. Elle engendre une croissance importante de l'information pour
l'entreprise. Comment exercer un contrôle de ces données sans freiner la
volonté de consumérisation des collaborateurs ?
En 2015, la région asiatique comptera un population active et nomade deux fois plus importante que la population des Etats-Unis selon IDC. La mobilité est sur le point de provoquer de profonds changements dans l'environnement de travail et de conforter la tendance à la consumérisation des équipements. Le cabinet Ovum a, quant à lui, recensé un taux d’usage BYOD de près de 70 %.
Problème, la multiplication des données générées par de nouveaux équipements (délivrer un mail, modifier un élément d’un fichier, enregistrer un bon de commande sur son mobile) va alimenter à l’explosion de l’information auxquelles sont confrontées de plus en plus d’entreprises. On parle alors d’infobésité ou de Big Data. Que faut-il y comprendre ? Que l’accélération des informations qui transitent sur les terminaux mobiles constitue un regain d’inquiétude pour les DSI face aux problématiques de sécurité.
En réaction, une entreprise sur trois reconnaît avoir limité les usages des smartphones de leur collaborateurs car les administrateurs IT ne sont pas en mesure de gérer les devices comme ils le souhaitent. Mais dans le même temps et selon une étude récente menée par le cabinet de recherche Ostermann, l’équivalent temps plein nécessaire pour administrer les smartphones devrait passer de 2.9 pour 1000 mobiles en 2011 à 4,0 en 2013. Soit un coût du travail par utilisateur d’environ 330 dollars en 2013 contre 294 dollars en 2011. Les solutions type MDM sont donc préconisées à condition d’avoir une bonne maîtrise du coût d’administration des mobiles…
Se pose alors la question du pilotage de ces données et pour y répondre deux méthodes sont disponibles. D’un côté assurer un contrôle du mobile du collaborateur via un applicatif que l’on appelle aujourd’hui le mobile device management, de l’autre la gestion de la donnée elle-même et que l’on trouve dans les solutions de mobile asset management (MAM) ou de mobile enterpise management(MEM).
Complémentaires, deux options n’impliquent pas les mêmes limites. La première se heurte à un problème de comptabilité avec la volonté du collaborateur. Ce dernier doit autoriser l’administrateur à opérer une veille « sécurité » depuis son smartphone. Délicat quand on a décidé de mettre en place une politique favorable au BYOD. Pas facile non plus de coordonner la solution MDM avec l’ensemble des O.S. dont sont dotés les terminaux. Comme l’explique le cabinet de consulting américain EMA dans un article intitulé " Comment les smartphones et les tablettes sont en train de modifier les exigences informatiques des collaborateurs :
« Malheureusement, déployer des outils de management déjà existants sur de nouveaux terminaux mobiles n'est pas aussi simple qu'il n'y paraît. Les mobiles fonctionnent selon des plateformes OS différentes de celles de PC. De plus, tous les modèles répondent à un mode de fonctionnement et de contrôle manuel si bien qu'une gestion à distance n'est pas garantie de façon permanente car limitée au temps où la connexion du terminal est activée ».
De l’autre, le mobile asset management s’imbrique davantage dans une logique de pilotage de l’information. Elle répond à une logique de déport d’affichage de la donnée, comme celle déjà opérée avec les clients légers à travers une solution mobile d’interface vers les applicatifs hébergés et administrés de façon centrale. Stockée et hébergée sur une seule et même plateforme, cette méthodologie prévient contre le risque de démultiplication. Mais elle reste plutôt complexe car elle nécessite de catégoriser la donnée et de lui soumettre une série de règles pour garantir son intégrité. Reste encore à définir la nature de cette plateforme. Longtemps écartée car trop coûteux, le mainframe assure une grande capacité de stockage et de sécurité. De plus ,de nombreux applicatifs mobiles sont déjà compatibles avec ces plateformes. Je ne m'aventurerai pas dans des explications, l'article de Patrick Rataud sur Programmez intitulé la frénésie mobile gagne aussi les applications mainframe est suffisamment instructif. Seule condition, détacher la partie gestion du cycle de vie de l’application, qui devra être hébergée sur une plateforme secondaire, moins coûteuse et plus souple.
En définitif, les entreprises ne peuvent plus se permettre de faire l'impasse sur les moyens de garantir l'intégrité de leurs donnée.
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