A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/conversion-en-4g-des-frequences-utilisees-pour-la-2g-orange-et-sfr-y-sont-opposes-39782922.htm#xtor=EPR-100
Technologie - Le régulateur a lancé une consultation publique sur la question sous l'impulsion de Bouygues Telecom. Ses deux concurrents y voient un déséquilibre qui profiterait notamment à Bouygues ou à Free Mobile.
Rappel des faits. Fin 2011, l'Arcep a attribué les licences 4G aux opérateurs après une série d'enchères. Deux types de sésames ont été distribuées : dans la fréquence des 2,6 Ghz (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en ont obtenu une) et dans les 800 Mhz, les fameuses 'fréquences en or' où Free Mobile n'a rien obtenu.
Suffisant pour couvrir la demande ? Pas si sûr. Avec l'explosion de la consommation data (risque d'engorgement) et surtout le problème récurrent de l'installation de nouvelles antennes dans les grandes villes comme Paris ou encore l'incompatibilité de l'iPhone 5 avec les fréquences 4G françaises, Bouygues Telecom plaide pour la conversion en 4G des fréquences de 1800 Mhz actuellement utilisées pour la 2G.
Rappelons que pour le moment, les 1800 Mhz sont exclusivement réservés au GSM. Moins qualitative que le 800 Mhz, cette bande est néanmoins plus efficace que les 2,6 Ghz.
Orange : "avantager un acteur"
L'appel a été entendu puisque l'Arcep, l'autorité de régulation a lancé une consultation publique sur la question suite à une demande formelle de Bouygues Telecom faite en juillet dernier.
Mais ses concurrents ne l'entendent pas de cette oreille et estiment qu'une telle mesure créerait un déséquilibre concurrentiel. "On demande une certains stabilité dans les décisions", s'agace Stéphane Roussel, nouveau p-dg de SFR.
"On a dépensé 1 milliard d'euros pour les fréquences, on ne souhaite pas que l'Etat change les règles du jeu à court terme", poursuit-il. Il s'agirait alors de laisser la primeur de la 4G à ceux qui ont investi pour, l'utilisation des 1800 Mhz pouvant être acceptée seulement dans un second temps. "Auquel cas, nous serons prêts", ajoute le p-dg.
Même tonalité de la part de Pierre Louette, Directeur général adjoint, Secrétaire général du groupe France Télécom Orange. "Le 'refarming' 1800 Mhz ne peut avoir pour seul objet de contourner des licences vendues 3,6 milliards d'euros, et d'avantager un acteur".
L'opérateur historique parle-t-il de Free, absent des 800 Mhz ? Or ce sont ces fréquences qui sont les plus pertinentes grâce à une couverture bien plus importante. Ou de Bouygues qui teste ce type de conversion ?
L'Arcep tranchera la question en mars prochain. Le régulateur indique toutefois qu'elle "est tenue de prendre les mesures appropriées afin que soient respectés le principe d'égalité entre opérateurs et les conditions d'une concurrence effective".
Technologie - Le régulateur a lancé une consultation publique sur la question sous l'impulsion de Bouygues Telecom. Ses deux concurrents y voient un déséquilibre qui profiterait notamment à Bouygues ou à Free Mobile.
Rappel des faits. Fin 2011, l'Arcep a attribué les licences 4G aux opérateurs après une série d'enchères. Deux types de sésames ont été distribuées : dans la fréquence des 2,6 Ghz (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en ont obtenu une) et dans les 800 Mhz, les fameuses 'fréquences en or' où Free Mobile n'a rien obtenu.
Suffisant pour couvrir la demande ? Pas si sûr. Avec l'explosion de la consommation data (risque d'engorgement) et surtout le problème récurrent de l'installation de nouvelles antennes dans les grandes villes comme Paris ou encore l'incompatibilité de l'iPhone 5 avec les fréquences 4G françaises, Bouygues Telecom plaide pour la conversion en 4G des fréquences de 1800 Mhz actuellement utilisées pour la 2G.
Rappelons que pour le moment, les 1800 Mhz sont exclusivement réservés au GSM. Moins qualitative que le 800 Mhz, cette bande est néanmoins plus efficace que les 2,6 Ghz.
Orange : "avantager un acteur"
L'appel a été entendu puisque l'Arcep, l'autorité de régulation a lancé une consultation publique sur la question suite à une demande formelle de Bouygues Telecom faite en juillet dernier.
Mais ses concurrents ne l'entendent pas de cette oreille et estiment qu'une telle mesure créerait un déséquilibre concurrentiel. "On demande une certains stabilité dans les décisions", s'agace Stéphane Roussel, nouveau p-dg de SFR.
"On a dépensé 1 milliard d'euros pour les fréquences, on ne souhaite pas que l'Etat change les règles du jeu à court terme", poursuit-il. Il s'agirait alors de laisser la primeur de la 4G à ceux qui ont investi pour, l'utilisation des 1800 Mhz pouvant être acceptée seulement dans un second temps. "Auquel cas, nous serons prêts", ajoute le p-dg.
Même tonalité de la part de Pierre Louette, Directeur général adjoint, Secrétaire général du groupe France Télécom Orange. "Le 'refarming' 1800 Mhz ne peut avoir pour seul objet de contourner des licences vendues 3,6 milliards d'euros, et d'avantager un acteur".
L'opérateur historique parle-t-il de Free, absent des 800 Mhz ? Or ce sont ces fréquences qui sont les plus pertinentes grâce à une couverture bien plus importante. Ou de Bouygues qui teste ce type de conversion ?
L'Arcep tranchera la question en mars prochain. Le régulateur indique toutefois qu'elle "est tenue de prendre les mesures appropriées afin que soient respectés le principe d'égalité entre opérateurs et les conditions d'une concurrence effective".
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