lundi 24 septembre 2012

10 risques que les entreprises n’osent pas prendre sur les Médias Sociaux

A lire sur:  http://blog.kinoa.com/2012/09/20/10-risques-entreprises-nosent-pas-prendre-medias-sociaux/




Fut un temps (pas si lointain), les entreprises percevaient les médias sociaux comme un risque. Désormais, nous sommes entrés dans une nouvelle ère … l’ère de l’expérimentation !
Certaines entreprises expérimentent avec succès quand d’autres apprennent de leurs erreurs… Le tout c’est d’avancer et d’innover. Dans ce billet, retrouvez 10 idées qui terrorisent les entreprises sur les médias sociaux.

1. Oser la blague en marketing B2B

Les hommes d’affaires ne sourient jamais, c’est bien connu. Ils portent des mallettes noires et marchent avec un regard foudroyant de la plus extrême gravité. Sauf les gens de la marque IMPACT. En fouillant sur leur page Facebook, j’ai trouvé des images qui m’ont faite rire :

Bonjour Lionel !
Oh et puis il y a aussi celle-ci pour les fans d’How I Met Your Mother :

Ce qu’on essaie de vous dire, c’est que tout le monde aime rire. Relâchez la pression ! Tant que vos blagues ne sont pas de trop mauvais goût, vous pouvez vous lancer. C’est en apprenant à connaître votre communauté que vous saurez exactement ce qui lui plait. Vos lecteurs apprécieront la légèreté que vous leur insufflez dans leur journée. Et ça, ils s’en rappelleront :)

2. Oser la blague dans un domaine non créatif

« C’est facile pour eux d’être drôles, ils travaillent dans la création et le design ! » Devinez quoi ? Vous n’avez pas à travailler dans une industrie branchée pour être drôle sur les médias sociaux. Jetez un coup d’oeil au Pinterest de General Electric, si vous voulez la preuve qu’une entreprise évoluant dans un domaine dit « ennuyeux »  peut se risquer à l’humour. Voici une de leurs dernières trouvailles autour du concept « Hey Girl » :
Ca ne marche pas QUE parce que ça fait travailler nos zygomatiques… Ca permet aussi à GE de développer sa communauté en utilisant des concepts compréhensibles par beaucoup de gens. Peut-être que leurs ingénieurs n’apprécient pas du tout cette méthode (ou peut-être que si, parce que faut avouer que c’est quand même bien drôle), mais cette cible d’ingénieurs, ils l’ont déjà. On ne peux pas toucher une cible plus large si on reste constamment sur le même concept…

3. Ouvrir la vanne des Feedbacks

Certaines entreprises ont peur d’aller sur les médias sociaux car ils donnent aux gens la possibilité de s’exprimer. On capte. On n’est pas d’accord avec cette idée, mais après avoir entendu le refrain tellement de fois, on « comprend ».
Et puis, il ya les autres… Les entreprises qui vont plus loin, qui demandent ouvertement des retours (feedbacks) sur leurs produits, nouveautés… Exemple sur la page Facebook de UncommonGoods :

Et en plus, si vous cliquez sur leur lien, vous serez redirigés vers leur site web :

Et là, ca frise le génie… Alors, bien sûr, certaines personnes n’ont pas du tout aimé ce nouveau bijou. Mais, même si 99% des personnes le trouve moche, on s’en fiche ! Le plus important, c’est que maintenant, ils sont au courant, ils connaissent ce nouveau bijou. Maintenant, UncommonGoods peut même transformer ces internautes en leads en faisant du « lead nurturing » grâce à l’adresse email qu’ils récupèrent (il faut évidemment remplir le champs « adresse email » afin de voter). En ajoutant des boutons de média sociaux, ils élargissent aussi leur base de données (voir la deuxième case orange ci-dessus) en demandant aux votants d’envoyer ce sondage à un ami. Pour résumer : pas de risque, pas de récompense.

4. Partager du contenu venant des concurrents

Quelqu’un de chez Hubspot a récemment écrit un billet sur le contenu à valeur ajoutée en B2B et n’a pas hésité à utiliser l’exemple de leur concurrent Eloqua. Joe Tchernov, VP chez Eloqua, a non seulement tweeté, mais a aussi rajouté une petite mention sympathique sur l’article :

Et ce n’est pas la première fois qu’il partage du contenu provenant de chez son concurrent HubSpot. Ca peut paraitre étonnant, mais ca porte ses fruits pour les deux marques, regardez la suite de la conversation:

Faites confiance à vos prospects. Ils ne vont pas se laisser distraire par un tweet sur un concurrent et puis vous abandonner. Ils choisiront la solution qui leur correspond le mien basée sur les recherches qu’ils auront menées – avec l’aide de votre contenu à valeur ajoutée, et ce peu importe la source.

5) Laisser ses employés utiliser les médias sociaux au nom de son entreprise

Beaucoup d’entreprises font des cauchemars à l’idée de perdre la maîtrise de leur image sur les médias sociaux. Pour reprendre l’exemple d’Hubspot, si tout le monde pouvait tweeter en se disant HubSpotter, comment pourraient-ils garder le contrôle sur leur image de marque ?!
Et bien ce n’est pas du tout le cas. La plupart de leurs employés ont rajouté @HubSpot dans leur bio Twitter… probablement parce qu’ils ont été encouragés à le faire. Sachant que plus les gens sont nombreux à partager du contenu HubSpot sur les médias sociaux, plus leur renommée s’en verra grandie. L’entreprise fait confiance à ses employés et à leur jugement des informations qu’ils tweetent. Ils comptent aussi sur le bon sens de leur communauté qui saura que l’avis d’un employé ne reflètent pas nécessairement celui de son employeur. Par exemple, si quelqu’un de chez @Kinoa tweet une opinion politique, évidemment, ça ne s’alignera pas forcément sur les idées de Kinoa. Simple bon sens.
Le compte @Twelpforce de Best Buy est un bel exemple :

Ce compte Best Buy est géré par plus de 3.000 employés qui sont libres de partager du contenu. A bon entendeur…

5. Permettre aux utilisateurs de déposer leur propre contenu

Les médias sociaux offrent la possibilité aux internautes de publier leurs propres contenus. Mais certaines marques craignent ce contenu produit par les utilisateurs alors que d’autres savent, pertinemment, qu’il indiquent une marque de qualité, et influencent les achats.
Pinterest est un bon exemple, et certaines entreprises sont en train d’expérimenter de nouvelles stratégies. Pour permettre à d’autres Pinners de déposer du contenu sur vos boards Pinterest, vous devez leur donner la permission. ModCloth demande donc aux Pinners intéressés de leur envoyer un email afin qu’ils puissent leur accorder la permission de télécharger leurs propres images :

C’est pas mal ! Non seulement ils récoltent des milliers de followers, mais en plus, ça leur permet de connaître les centres d’intérêt de leur cible.

7) Livrer sa recette magique

On ne peut pas dire aux gens comment on procède ! Ils vont le faire eux-mêmes et on n’aura plus de business ensuite ! Verrouillez les portes ! Éteignez les lumières ! Brûlez les livres !
Sinon, rappelez-vous que des sites comme Pinterest – oui, encore lui – sont parfaits pour les how-to et les DIY (Do It Yourself > Fait main). En fait, les « pins » qui sont le plus « repinnés » incluent le mot «DIY», selon une étude menée par HubSpot.
C’est exactement ce que fait Molly Maid (service  à la personne) qui montre aux gens comment maintenir leur maison propre; ils savent que leur cible est intéressée par ces conseils et astuces, mais ils savent aussi que leur cible veut, quand même, que l’essentiel du travail soit réalisé par un professionnel. Ce « board » présente la marque comme expert en la matière sans pour autant sacrifier sa clientèle.

8. Prendre position sur une question controversée

Voici un exemple de la marque Oreo qui savait pertinemment qu’elle engendrerait des réactions possiblement agressives avec son post sur Facebook … mais elle est quand même aller jusqu’au bout !

Regardez les commentaires à droite, certains affirment qu’ils ne mangeront plus jamais d’Oreos ! Il y a peu de chance que cela ait un grand impact sur leur CA. Une action pareille a certainement été décidée et mesurée par les RP et, comme il fallait s’y attendre, les détracteurs ont été nombreux. Mais il y avait aussi un énorme mouvement de partisans qui sont venus pour féliciter Oreo. Et beaucoup de ces partisans n’étaient jamais encore allés sur leur page Facebook. C’est une façon de générer de la portée … ou tout simplement d’affirmer ses valeurs.

9. Poster du contenu qui n’a rien à voir avec sa marque

Il s’agit ici d’un risque car beaucoup de personnes pensent que c’est une erreur. Pourquoi publier du contenu qui ne parlerait ni de votre marque, ni de vos produits ou même de votre industrie ?
La réponse : postez des mises à jour « hors sujet » montrent la personnalité de votre marque ! Ca apporte une petit touche sympathique. Jetez un coup d’oeil à cet exemple de bijoux Designs Jane Bijoux :

Vous voyez ? Il s’agit d’une publication personnelle mais hors sujet avec les bijoux. Ce genre de post donne l’impression de mieux connaitre la personne derrière la publication et elle tisse du lien avec sa communauté.

10. Ouvrir un compte sur Pinterest alors que son domaine ne s’y prête pas

Les aspirateurs… C’est beau, non ? Mmm… Alors, pourquoi vouloir créer un compte Pinterest pour une marque d’aspirateurs ?
La marque Oreck a trouvé le moyen de rendre son produit plus visuel. Elle s’intéresse aux sols et met ces derniers au devant de la scène. Leur leimotiv ? Les plus beaux sols ont besoin des meilleurs soins (et d’Oreck donc :) ).

Si vous pensez que les « Pinners » vont s’allier contre vous parce que votre produit n’a rien à faire sur le réseau social, vous vous trompez ! Ils s’agaceront seulement si vous ne trouvez pas la bonne façon de mettre, visuellement, en scène votre produit.
Y a-t-il des choses que vous ayez envie d’essayer sur les médias sociaux, mais que vous n’osez pas faire ? Partagez vos espoirs et vos rêves dans les commentaires ci-dessous ! Vous y trouverez peut être le soutien dont vous avez besoin pour vous lancer :)

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