Alors que le coût des livres devient un poste trop
important pour les étudiants, les universités se penchent sur le manuel
numérique comme solution.
Pourquoi l’intégration des livres sur les
supports numériques est encore faible alors que les étudiants croulent
sous la flambée des prix des ouvrages ? Le manuel numérique a été
longtemps au centre des esprits comme une solution potentielle à cette
inflation. Il peut augmenter les connaissances des élèves et peut être
utilisable partout. Actuellement, le secteur de l'enseignement supérieur
semble prêt à aller de l'avant avec des manuels scolaires numériques.
Néanmoins, quelques barrières existent encore. D’après le rapport Ovum,
le contenu, le choix des périphériques et la sensibilité au prix sont
les freins de l'adoption de nouvelles technologies dans le secteur de
l'éducation.
Réticence au changement et au prix
« Le coût des livres sur papier peut aller de 100$ à 150$, et parfois
bien plus en fonction des années. Alors que le coût fixe d’une tablette
serait de 966$ avec un coût de 15$ à 30$ pour les livres », explique
Navneet Johal, analyste associé à
OVUM.
Le prix des tablettes est encore élevé et la transition vers ces
nouvelles formes d’enseignement peut prendre beaucoup de temps. « Le
corps professoral témoigne d’un certain scepticisme à ce mode
d’absorption des connaissances, pour cela, il montre une réticence au
changement» continue de dire Navneet Johal. Pourtant d’après une étude
faite par The Loop, les cours données sur Ipad augmenteraient les notes
des élèves de 50% et permettraient aux élèves faisant des études
supérieures d'utiliser le manuel numérique partout.
Coopération et partenariats pourraient changer la donne
Ainsi, trouver les réponses à la question du prix deviendrait
cruciale pour s'assurer que les institutions et les fournisseurs
puissent prendre des décisions à rapidement, assurant ainsi un succès à
long terme. D’ailleurs, la grande popularité des tablettes au cours des
18 derniers mois et l'émergence de nouveaux partenariats entre les
fabricants d'appareils et les éditeurs/fournisseurs poussent certaines
universités à changer de position. « Cependant, il est trop tôt pour
prévoir une croissance à moyen comme à cours terme. A ce stade, la
tendance n’est pas assez uniforme et elle serait sujette à l'erreur»
conclue Navneet Johal.
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