jeudi 20 septembre 2012

Plus d’un e-commerçant français sur deux estime que les réseaux sociaux sont surestimés

A lire sur:  http://www.itrnews.com/articles/135418/plus-commercant-francais-deux-estime-reseaux-sociaux-sont-surestimes.html?key=862d53eea2c1d2fe

En dépit de l’attention que reçoit le s-commerce, la réalité du marché se veut encore peu sociale. 56% des marchands français estiment que les réseaux sociaux sont surestimés. Pour la majorité d’entre eux, ils servent principalement à valoriser l’image de leur marque (46%), seuls 17% ont vu leurs revenus augmenter. Les marchands utilisent en moyenne 6,9 leviers de marketing différents, notamment le SEO (85%), le SEM (81%) et les newsletters (76%). Plus d'un marchand sur trois (35%) s’appuie sur la publicité Facebook. La majorité des marchands concentre son activité tout d’abord sur le territoire français, seulement 15% réalisent une part importante de leurs ventes vers l’étranger. En même temps, un quart des e-commerçants se sent menacé par la concurrence en provenance d’autres pays.

Selon les marchands interrogés lors de l'étude en ligne réalisée entre juillet et septembre 2012 parmi 95 e-commerçants actuellement ou précédemment référencés sur Kelkoo, les recommandations personnelles (77%), le renforcement du multi-canal (76%) et le m-commerce (68%) seront les principales tendances e-commerce pour les 3 années à venir. Malgré la diversification du budget marketing, les comparateurs conservent une place importante dans la stratégie d’acquisition de trafic des marchands : au cours des 12 derniers mois, 54% des marchands ont augmenté leurs investissements sur les comparateurs.

Bien que l’e-commerce soit un des rares secteurs qui affiche encore des chiffres de croissance élevés, les e-commerçants ne peuvent pas se reposer sur leurs lauriers. Confrontés à une évolution technologique accélérée, les professionnels du secteur doivent faire le poids face aux nouveaux comportements des consommateurs. Alors comment les e-commerçants français évaluent-ils les enjeux de leur secteur ? Comment adaptent-ils leur stratégie marketing aux changements constants d’un marché en pleine effervescence ? Le moteur de shopping et voyages Kelkoo, avec le soutien de l’Association de l’Economie Numérique Acsel, tente de décrypter la réalité du marché et d’identifier les nouvelles tendances du e-commerce français.


L’e-commerce encore peu social
Même si le social commerce est un phénomène qui fait beaucoup parler, l’étude confirme qu’il n’a pas encore trouvé sa place parmi les marchands français. En effet, 56% des e-commerçants interrogés estiment que les réseaux
sociaux sont surestimés et près d’un quart (24%) juge que leur utilisation n’est pas pertinente dans le cadre de leur activité. Interrogés sur leur utilisation des réseaux sociaux, près de la moitié (46%) déclare qu’ils entretiennent leur présence sur les réseaux sociaux dans le but de renforcer l’image de la marque et seulement 17% ont pu constater une augmentation de leurs revenus. Un tiers des sondés (34%) se contente d’une activité très restreinte dans la seule optique de ne pas rester à l’écart.

Sans surprise, les avis des utilisateurs sont le levier du marketing social le plus apprécié parmi les professionnels du secteur, près d’un marchand sur deux (48%) les juge importants dans sa propre stratégie. Facebook se classe
deuxième mais arrive loin derrière avec un taux d’affirmation de seulement 30%. En dépit de l’attention qu’ils reçoivent de la part d’experts marketing, Pinterest et Instragram n’ont pas encore percé l’e-commerce français, respectivement 4% et 1% des marchands les considèrent comme facteurs importants dans le cadre de leur activité.

Si les marchands n’ont pas encore adopté les outils du marketing social, ils s’appuient toutefois largement sur les techniques conventionnelles pour attirer des visiteurs sur leurs sites. Afin d’optimiser les résultats et diversifier leur
cible, les e-commerçants utilisent en moyenne 6,9 supports différents pour générer du trafic (9,3 pour les sites de plus de 100 salariés et 5,2 pour les structures de moins de 5 personnes). Alors que les choix des leviers varient
selon l’offre et les moyens budgétaires des marchands, il y a quasi unanimité sur le top 3 : le SEO (85%), le SEM (81%) et les newsletters (76%) arrivent largement en tête et sont devenus incontournables pour la majorité des
marchands. Les publicités Facebook en revanche ne sont utilisées que par 35% des e-commerçants.
Pour les marchands interrogés, les comparateurs restent également un support important. 54% d’entre eux ont augmenté leurs investissements sur les comparateurs au cours des 12 derniers mois, tout en se concentrant sur une
sélection des comparateurs les plus performants : la moitié des marchands travaille avec moins de 6 comparateurs et un sur cinq limite la coopération sur moins de trois comparateurs. La sélection des partenaires suit des critères de performance, les principaux facteurs étant l’optimisation du ROI (78%), la visibilité sur les sites où se rendent les consommateurs pour préparer leurs achats (75%), un taux de conversion élevé (72%) et le recrutement de nouveaux clients (70%).


Une affaire nationale
En théorie une activité d’e-commerce s’ouvre facilement vers d’autres marchés, mais en réalité il peut être compliqué de s’établir au-delà des frontières de son propre pays. Les résultats de l’étude confirment que la majorité des marchands français se concentre pour l’instant principalement sur son activité domestique, ils ne sont que 15% à avoir mis en place une véritable stratégie de ventes transfrontalières. Pour 4 marchands sur 10 (41%), ce sont les
questions de logistique et le contexte légal incertain qui représentent encore un frein à l’internationalisation.
Cependant, la possibilité d’élargir leur clientèle en dehors de leur propre marché séduit les commerçants : 39% des répondants prévoient d’accélérer leur activité internationale au cours des 12 prochains mois et pour un quart cela
constitue même une priorité. D’ailleurs, les marchands ressentent également que l’internationalisation du commerce économique peut menacer leur ventes en France. Ainsi, 1 marchand sur 4 affirme que la compétition de la part de vendeurs étrangers nuit à l’activité.


Les grandes tendances du secteur
Quant aux grands axes de développement en matière d’e-commerce pour les trois prochaines années, 3 grandes tendances émergent : Les recommandations personnelles des utilisateurs pour créer un effet « bouche-à-l’oreille »
arrivent en tête (77%), suivis de très près par le renforcement des stratégies multicanales (76%) pour connecter davantage les activités online et offline, telles que l’achat en ligne et le retrait sur place. Le commerce sur mobile,
qui profite de l’essor du marché des smartphones et tablettes, se positionne au troisième rang, 68% des marchands affirment son importance dans les années à venir. Toutefois, on observe également que seulement 15% des
marchands accordent de l’importance à leur propre application mobile, les coûts de développement représentant sans doute un frein notamment pour les plus petites structures.

Si les marchands n’ont pas encore adopté les outils du marketing social, ils s’appuient toutefois largement sur les techniques conventionnelles pour attirer des visiteurs sur leurs sites. Afin d’optimiser les résultats et diversifier leur
cible, les e-commerçants utilisent en moyenne 6,9 supports différents pour générer du trafic (9,3 pour les sites de plus de 100 salariés et 5,2 pour les structures de moins de 5 personnes). Alors que les choix des leviers varient
selon l’offre et les moyens budgétaires des marchands, il y a quasi unanimité sur le top 3 : le SEO (85%), le SEM (81%) et les newsletters (76%) arrivent largement en tête et sont devenus incontournables pour la majorité des
marchands. Les publicités Facebook en revanche ne sont utilisées que par 35% des e-commerçants.

Pour les marchands interrogés, les comparateurs restent également un support important. 54% d’entre eux ont augmenté leurs investissements sur les comparateurs au cours des 12 derniers mois, tout en se concentrant sur une
sélection des comparateurs les plus performants : la moitié des marchands travaille avec moins de 6 comparateurs et un sur cinq limite la coopération sur moins de trois comparateurs. La sélection des partenaires suit des critères de performance, les principaux facteurs étant l’optimisation du ROI (78%), la visibilité sur les sites où se rendent les consommateurs pour préparer leurs achats (75%), un taux de conversion élevé (72%) et le recrutement de nouveaux clients (70%).


Une affaire nationale
En théorie une activité d’e-commerce s’ouvre facilement vers d’autres marchés, mais en réalité il peut être compliqué de s’établir au-delà des frontières de son propre pays. Les résultats de l’étude confirment que la majorité
des marchands français se concentre pour l’instant principalement sur son activité domestique, ils ne sont que 15% à avoir mis en place une véritable stratégie de ventes transfrontalières. Pour 4 marchands sur 10 (41%), ce sont les questions de logistique et le contexte légal incertain qui représentent encore un frein à l’internationalisation. Cependant, la possibilité d’élargir leur clientèle en dehors de leur propre marché séduit les commerçants : 39% des
répondants prévoient d’accélérer leur activité internationale au cours des 12 prochains mois et pour un quart cela constitue même une priorité. D’ailleurs, les marchands ressentent également que l’internationalisation du
commerce économique peut menacer leur ventes en France. Ainsi, 1 marchand sur 4 affirme que la compétition de la part de vendeurs étrangers nuit à l’activité.


Les grandes tendances du secteur
Quant aux grands axes de développement en matière d’e-commerce pour les trois prochaines années, 3 grandes tendances émergent : Les recommandations personnelles des utilisateurs pour créer un effet « bouche-à-l’oreille »
arrivent en tête (77%), suivis de très près par le renforcement des stratégies multicanales (76%) pour connecter davantage les activités online et offline, telles que l’achat en ligne et le retrait sur place. Le commerce sur mobile,
qui profite de l’essor du marché des smartphones et tablettes, se positionne au troisième rang, 68% des marchands affirment son importance dans les années à venir. Toutefois, on observe également que seulement 15% des
marchands accordent de l’importance à leur propre application mobile, les coûts de développement représentant sans doute un frein notamment pour les plus petites structures.

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