A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/les-projets-big-data-ne-soulevent-pas-les-passions-parmi-les-dsi-39782687.htm#xtor=EPR-100
Analyse - D’après une étude IDC pour EMC, 70% des entreprises n’ont ni projet ni réflexion dans le domaine du Big Data. Et pour 73% des responsables infrastructures interrogés, aucun bénéfice tangible n’est perçu. Mais pour EMC, avec le Big Data, il en va pourtant de la compétitivité des entreprises françaises. Pourquoi alors un tel désintérêt ?
Big Data, c’est sans doute le dernier terme à la mode dans le secteur de l’IT. Dans les directions marketing des grands acteurs, on a souvent ce mot à la bouche – sans dans le même temps pouvoir formuler une définition claire de ce que recouvre le Big Data.
Grossièrement, ce concept consiste à stocker et analyser des grands volumes de données pour en extraire des informations, par exemple sur sa clientèle. Mais une fois évacuée la rumeur marketing qui entoure le sujet, que reste-t-il concrètement ?
Big Data pour la "réactivité et l’interactivité en temps réel"
C’est une question à laquelle a essayé de répondre une étude d’IDC (160 entreprises de plus de 200 salariés interrogées), commanditée par EMC, naturellement intéressé commercialement par le Big Data. Et premier constat, il ne s’agit pas pour l’heure d’un sujet de préoccupation. 70% des entreprises n’ont tout simplement ni initiatives ni réflexion dans ce domaine.
Faut-il en conclure que le sujet suscite une profonde indifférence parmi les décideurs IT ? A priori non. Voilà de quoi rassurer EMC qui présente le Big Data comme « l’un de ses premiers chantiers ». Au moins du côté des offreurs, est-on déjà sur les chapeaux de roue.
Du côté des responsables informatiques études ou infrastructures, la perception serait également positive, assure l’étude. « Il s'agit pour 75% d’entre eux d'un sujet important, voire même très important, nécessitant fortement l’implication de la direction générale pour 58%. » Important donc, mais pas prioritaire malgré tout.
Et pourtant, ces mêmes décideurs IT ont une perception tout aussi favorable quant aux bénéfices qu’il est possible de retirer des technologies Big Data. « 59% estiment qu’elles pourraient tirer parti de données jusqu’alors inaccessibles. 40% indiquent que le Big Data rend possible de nouveaux modèles économiques basés sur la réactivité et l’interactivité en temps réel. »
18 % d'utilisateurs des solutions Big Data
Mieux encore, « le Big Data est donc considéré comme un vecteur d'innovation. » Après tant de louanges (faut-il douter de leur sincérité ?), on pourrait dès lors s’interroger sur le peu d’entrain manifesté à s’impliquer dans ce domaine.
Début de réponse : les équipes infrastructures éprouvent manifestement un profond scepticisme – pour le moins – sur le sujet : « 77% estiment que ce n’est pas vraiment un sujet pour leur entreprise et 73% ne perçoivent pas de bénéfices. »
Mais des projets Big Data, il y a en a malgré tout, à en croire l’étude en tout cas. Et cela devrait progresser. « 60% des entreprises interrogées utilisent ou prévoient d’utiliser des technologies Big Data » C’est un ouf de soulagement alors ?
Presque. Il faut en effet relativiser : « 18 % déclarent utiliser des solutions Big Data et 11% ont prévu ou envisagent d’investir ». Cela ne fait pas en effet 60% de convertis. A ces entreprises « volontaristes », dont les initiatives restent néanmoins « limitées par leur nombre et l’ampleur des projets », il faut ajouter 31% d’entreprises encore au stade des « réflexions et des discussions », ainsi que celles faisant du Big Data sans le savoir (c'est possible oui), confesse l’étude.
Les premiers convaincus par le concept de Big Data sont sans conteste les offreurs de solutions. C’est le minimum. Mais ces derniers n’affichent pas encore une franche sérénité, au point pour EMC de s’inquiéter de voir les entreprises françaises « passer à côté des opportunités majeures qu'offrent le Big Data en termes de compétitivité. »
Analyse - D’après une étude IDC pour EMC, 70% des entreprises n’ont ni projet ni réflexion dans le domaine du Big Data. Et pour 73% des responsables infrastructures interrogés, aucun bénéfice tangible n’est perçu. Mais pour EMC, avec le Big Data, il en va pourtant de la compétitivité des entreprises françaises. Pourquoi alors un tel désintérêt ?
Big Data, c’est sans doute le dernier terme à la mode dans le secteur de l’IT. Dans les directions marketing des grands acteurs, on a souvent ce mot à la bouche – sans dans le même temps pouvoir formuler une définition claire de ce que recouvre le Big Data.
Grossièrement, ce concept consiste à stocker et analyser des grands volumes de données pour en extraire des informations, par exemple sur sa clientèle. Mais une fois évacuée la rumeur marketing qui entoure le sujet, que reste-t-il concrètement ?
Big Data pour la "réactivité et l’interactivité en temps réel"
C’est une question à laquelle a essayé de répondre une étude d’IDC (160 entreprises de plus de 200 salariés interrogées), commanditée par EMC, naturellement intéressé commercialement par le Big Data. Et premier constat, il ne s’agit pas pour l’heure d’un sujet de préoccupation. 70% des entreprises n’ont tout simplement ni initiatives ni réflexion dans ce domaine.
Faut-il en conclure que le sujet suscite une profonde indifférence parmi les décideurs IT ? A priori non. Voilà de quoi rassurer EMC qui présente le Big Data comme « l’un de ses premiers chantiers ». Au moins du côté des offreurs, est-on déjà sur les chapeaux de roue.
Du côté des responsables informatiques études ou infrastructures, la perception serait également positive, assure l’étude. « Il s'agit pour 75% d’entre eux d'un sujet important, voire même très important, nécessitant fortement l’implication de la direction générale pour 58%. » Important donc, mais pas prioritaire malgré tout.
Et pourtant, ces mêmes décideurs IT ont une perception tout aussi favorable quant aux bénéfices qu’il est possible de retirer des technologies Big Data. « 59% estiment qu’elles pourraient tirer parti de données jusqu’alors inaccessibles. 40% indiquent que le Big Data rend possible de nouveaux modèles économiques basés sur la réactivité et l’interactivité en temps réel. »
18 % d'utilisateurs des solutions Big Data
Mieux encore, « le Big Data est donc considéré comme un vecteur d'innovation. » Après tant de louanges (faut-il douter de leur sincérité ?), on pourrait dès lors s’interroger sur le peu d’entrain manifesté à s’impliquer dans ce domaine.
Début de réponse : les équipes infrastructures éprouvent manifestement un profond scepticisme – pour le moins – sur le sujet : « 77% estiment que ce n’est pas vraiment un sujet pour leur entreprise et 73% ne perçoivent pas de bénéfices. »
Mais des projets Big Data, il y a en a malgré tout, à en croire l’étude en tout cas. Et cela devrait progresser. « 60% des entreprises interrogées utilisent ou prévoient d’utiliser des technologies Big Data » C’est un ouf de soulagement alors ?
Presque. Il faut en effet relativiser : « 18 % déclarent utiliser des solutions Big Data et 11% ont prévu ou envisagent d’investir ». Cela ne fait pas en effet 60% de convertis. A ces entreprises « volontaristes », dont les initiatives restent néanmoins « limitées par leur nombre et l’ampleur des projets », il faut ajouter 31% d’entreprises encore au stade des « réflexions et des discussions », ainsi que celles faisant du Big Data sans le savoir (c'est possible oui), confesse l’étude.
Les premiers convaincus par le concept de Big Data sont sans conteste les offreurs de solutions. C’est le minimum. Mais ces derniers n’affichent pas encore une franche sérénité, au point pour EMC de s’inquiéter de voir les entreprises françaises « passer à côté des opportunités majeures qu'offrent le Big Data en termes de compétitivité. »
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire