A lire sur: http://www.itespresso.fr/iphone-5-evolution-ou-revolution-pour-apple-56579.html?utm_source=2012-09-13&utm_medium=email&utm_campaign=itespresso_daily_v2
Mi-figue, mi-raisin pour l’iPhone 5. Le nouveau smartphone
référence d’Apple arrivera en France le 21 septembre avec une impression
d’inachevé. Comme si la révolution tant attendue avait laissé place à
une simple évolution.
Avec l’iPhone 5, « nous ne voulons pas faire un nouveau téléphone, mais en concevoir un bien meilleur. »
Dans toute son ambiguïté sujette à interprétation multivalente, cette phrase de Jonathan Ive, responsable du design des produits Apple, refléterait volontiers une autosatisfaction dont « la marque à la pomme » est coutumière.
Mais pour bien des observateurs, les mots se meurent, se délitent et trahissent une tout autre réalité que l’esprit commun n’avait pas manqué de se figurer, à mesure qu’approchait l’échéance.
Au gré du bouche-à-oreille et du tintouin de la « Machine à buzz », plus d’un quidam s’était laissé dire que l’alignement primerait sur l’innovation. De nombreux médias ont d’ailleurs titré en ce sens leur édition matinale de ce 12 septembre.
Si les rumeurs persistantes colportées depuis belle lurette avaient globalement établi par avance, avec une remarquable justesse, la silhouette de l’iPhone 5, elles avaient aussi laissé entendre que l’évolution naturelle prendrait le pas sur l’innovation.
A des années-lumière d’un immobilisme rédhibitoire, le changement s’est orchestré en douceur, sous la houlette de Tim Cook, désormais habitudé des keynotes.
L’iPhone 4S a tout de même laissé des traces, à tel point que son successeur en reprend bien des traits.
L’iPhone 5 est néanmoins plus fin et plus léger : de 140 grammes et 9,3 mm pour son prédécesseur, l’on passe à 112 grammes et 7,6 mm.
L’alliance du verre et de l’aluminium dans la composition du châssis n’y est pas étrangère.
En revanche, exit le LiquidMetal, ce revêtement ultra-résistant dont il était question depuis le printemps et la reconduction de l’accord exclusif qui liait ses inventeurs à Apple.
Les efforts se sont concentrés sur l’écran en lui-même. Dans la veine des nouveaux usages multimédias, l’ensemble a gagné en surface : 4 pouces, comme pressenti de très longue date (novembre 2011 en l’occurrence), c’est plus que les 3,5 pouces de l’iPhone 4S.
En outre, du ratio d’affichage 3:2 jusqu’alors en vigueur, la firme de Cupertino réalise le grand saut vers les 16:9, en 1136 x 640 points, soit 326 ppi.
Et Phil Schiller d’ajouter, sans se dérober : « Ce format ? C’est parce que le terminal tient mieux dans les mains. »
En contrepartie, il incombera aux développeurs d’adapter leurs applications. Une non-optimisation se traduira par l’affichage de barres noires du plus mauvais effet.
Si l’intégration des capteurs tactiles au niveau des cristaux liquides (technologie in-cell) n’a rien d’une première dans le monde de la mobilité, ses bénéfices restent indéniables, avec moins de reflets parasites et une colorimétrie améliorée : +44% de tolérance en saturation sur le profil sRGB.
Autre gain de performance, celui du processeur, désormais un A6, dit deux fois plus rapide que l’A5x de l’iPhone 4S. Cette vélocité se vérifierait tout particulièrement au lancement d’applications.
Au processeur s’adjoint un circuit graphique étonnant de potentiel au vu des quelques démonstrations faites sur scènes de jeux et animations 3D.
Egalement intégré au sein de l’A6, le modem 3G /4G offre une compatibilité HSPA+ à 21 Mbit/s et DC-HDSPA à 42 Mbit/s, mais aussi un débit descendant de 100 Mbit/s en LTE (Long-Term Evolution).
Concernant la compatibilité revendiquée de la 4G avec les réseaux mobiles à travers le globe, Apple s’est montré peu disert et a préféré souligner l’implémentation d’une antenne dynamique et d’une puce unique dédiée au traitement de la voix comme des données.
Le Wi-Fi est lui aussi survitaminé (Ultra-Fast Wireless), mais le Bluetooth 4.0 n’est toujours pas au rendez-vous. Pas plus d’ailleurs que la technologie sans contact à courte portée NFC (Near-Field Communication).
Dans toute son ambiguïté sujette à interprétation multivalente, cette phrase de Jonathan Ive, responsable du design des produits Apple, refléterait volontiers une autosatisfaction dont « la marque à la pomme » est coutumière.
Mais pour bien des observateurs, les mots se meurent, se délitent et trahissent une tout autre réalité que l’esprit commun n’avait pas manqué de se figurer, à mesure qu’approchait l’échéance.
Au gré du bouche-à-oreille et du tintouin de la « Machine à buzz », plus d’un quidam s’était laissé dire que l’alignement primerait sur l’innovation. De nombreux médias ont d’ailleurs titré en ce sens leur édition matinale de ce 12 septembre.
Si les rumeurs persistantes colportées depuis belle lurette avaient globalement établi par avance, avec une remarquable justesse, la silhouette de l’iPhone 5, elles avaient aussi laissé entendre que l’évolution naturelle prendrait le pas sur l’innovation.
A des années-lumière d’un immobilisme rédhibitoire, le changement s’est orchestré en douceur, sous la houlette de Tim Cook, désormais habitudé des keynotes.
L’iPhone 4S a tout de même laissé des traces, à tel point que son successeur en reprend bien des traits.
L’iPhone 5 est néanmoins plus fin et plus léger : de 140 grammes et 9,3 mm pour son prédécesseur, l’on passe à 112 grammes et 7,6 mm.
L’alliance du verre et de l’aluminium dans la composition du châssis n’y est pas étrangère.
En revanche, exit le LiquidMetal, ce revêtement ultra-résistant dont il était question depuis le printemps et la reconduction de l’accord exclusif qui liait ses inventeurs à Apple.
Les efforts se sont concentrés sur l’écran en lui-même. Dans la veine des nouveaux usages multimédias, l’ensemble a gagné en surface : 4 pouces, comme pressenti de très longue date (novembre 2011 en l’occurrence), c’est plus que les 3,5 pouces de l’iPhone 4S.
En outre, du ratio d’affichage 3:2 jusqu’alors en vigueur, la firme de Cupertino réalise le grand saut vers les 16:9, en 1136 x 640 points, soit 326 ppi.
Et Phil Schiller d’ajouter, sans se dérober : « Ce format ? C’est parce que le terminal tient mieux dans les mains. »
En contrepartie, il incombera aux développeurs d’adapter leurs applications. Une non-optimisation se traduira par l’affichage de barres noires du plus mauvais effet.
Si l’intégration des capteurs tactiles au niveau des cristaux liquides (technologie in-cell) n’a rien d’une première dans le monde de la mobilité, ses bénéfices restent indéniables, avec moins de reflets parasites et une colorimétrie améliorée : +44% de tolérance en saturation sur le profil sRGB.
Autre gain de performance, celui du processeur, désormais un A6, dit deux fois plus rapide que l’A5x de l’iPhone 4S. Cette vélocité se vérifierait tout particulièrement au lancement d’applications.
Au processeur s’adjoint un circuit graphique étonnant de potentiel au vu des quelques démonstrations faites sur scènes de jeux et animations 3D.
Egalement intégré au sein de l’A6, le modem 3G /4G offre une compatibilité HSPA+ à 21 Mbit/s et DC-HDSPA à 42 Mbit/s, mais aussi un débit descendant de 100 Mbit/s en LTE (Long-Term Evolution).
Concernant la compatibilité revendiquée de la 4G avec les réseaux mobiles à travers le globe, Apple s’est montré peu disert et a préféré souligner l’implémentation d’une antenne dynamique et d’une puce unique dédiée au traitement de la voix comme des données.
Le Wi-Fi est lui aussi survitaminé (Ultra-Fast Wireless), mais le Bluetooth 4.0 n’est toujours pas au rendez-vous. Pas plus d’ailleurs que la technologie sans contact à courte portée NFC (Near-Field Communication).
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