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ZoomDes chercheurs de l’Université de Cornell ont trouvé le moyen de créer un circuit intégré d’un atome d’épaisseur composé de nitrure de bore comme isolant et du graphène
comme élément conducteur. Les résultats sont très intéressants, car
c’est une des rares fois où l’on arrive à fabriquer ce genre de
structure sans avoir besoin de l’apposer sur un substrat en dioxyde de silicium.
Les premiers résultats sont très intéressants. Le circuit obtenu est lisse. Il n’y a pas de bosses et les connexions sont solides, ce qui témoigne de sa fiabilité. Le grand défi des chercheurs est maintenant de trouver un matériau semi-conducteur qui permette au circuit de fonctionner en bloquant ou laissant passer le courant, suivant ce qui est nécessaire. Il est possible que les chercheurs s’inspirent des dernières études allemandes qui utilisent de l’hydrogène (cf. « Un peu d’hydrogène avant la cuisson du graphène : recette du jour »).
ZoomDes chercheurs de l’Université de Cornell ont trouvé le moyen de créer un circuit intégré d’un atome d’épaisseur composé de nitrure de bore comme isolant et du graphène
comme élément conducteur. Les résultats sont très intéressants, car
c’est une des rares fois où l’on arrive à fabriquer ce genre de
structure sans avoir besoin de l’apposer sur un substrat en dioxyde de silicium. Cuivre, graphène et nitrure de bore
Les scientifiques ont publié leurs résultats dans la revue Nature. Ils ont commencé par utiliser les techniques destinées à la fabrication du graphène sur un couche de cuivre. Elles sont relativement connues et commencent à être perfectionnées. Ils ont ensuite fait appel à un scanner photolithographique classique, comme on en utilise pour la création de dies sur un wafer, pour créer des motifs dans le cuivre (cf. « Les multiples personnalités du graphène »). L’emploi d’un agent chimique va faire disparaître le cuivre exposé au laser. Les crevasses qui sont alors révélées sont remplies de nitrure de bore. Le cuivre est ensuite décollé pour laisser place à un circuit extrêmement fin.Les premiers résultats sont très intéressants. Le circuit obtenu est lisse. Il n’y a pas de bosses et les connexions sont solides, ce qui témoigne de sa fiabilité. Le grand défi des chercheurs est maintenant de trouver un matériau semi-conducteur qui permette au circuit de fonctionner en bloquant ou laissant passer le courant, suivant ce qui est nécessaire. Il est possible que les chercheurs s’inspirent des dernières études allemandes qui utilisent de l’hydrogène (cf. « Un peu d’hydrogène avant la cuisson du graphène : recette du jour »).
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