A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/wi-fi-gratuit-dans-le-metro-parisien-48-hotspots-ouverts-par-gowex-39773423.htm#xtor=EPR-100
Mobilité
- La société espagnole Gowex, spécialisée dans les solutions de
connexions sans-fil dans les transports publics, a activé ce matin ses
hotspots dans le métro parisien. Couloirs RATP, sortie de station, quais
de métro et RER, 48 points d’accès sont disponibles dès à présent.
C’est donc bien Gowex qui a décidé de permettre aux franciliens de surfer dans le métro. La société espagnole a dévoilé ce matin la liste des stations de bus, métro, RER dans lesquelles le réseau Gowex Free WiFi est disponible. Pour délivrer ce service, Gowex exploite les installations de Naxos, la filiale de la RATP.
S’il était déjà établi que les connexions ne seraient pas possibles dans les rames en mouvement du métro parisien, la rumeur courait que les hotspots seraient uniquement placés sur les quais des transports souterrains. On sait désormais que seuls quelques quais seront couverts par Gowex. En contrepartie de nombreux « espaces d’échanges » (comprenez couloirs de métro) et arrêts de bus sont de la partie.
Jusqu’à 1 Mbit/s
Pour avoir accès au Wi-Fi gratuit, la méthode est simple. D’abord, télécharger l’application depuis le portail de Gowex (ou depuis GooglePlay et l’AppStore). Après avoir renseigné une adresse mail, un numéro de téléphone et une date de naissance, l’utilisateur recevra un SMS contenant son mot de passe temporaire qu’il pourra modifier à sa guise.
Il suffira ensuite de passer par l’application pour se connecter depuis les hotspots présents dans les transports en communs parisiens, puis d’utiliser son navigateur habituel pour entamer la navigation. Le test que nous avons effectué ce matin en gare RER d’Auber était plutôt concluant.
Depuis un Samsung Galaxy S2, la connexion au réseau Wi-Fi s’est effectuée facilement et une fois les informations rentrées, le débit maximal de 1 Mbit/s promis par Gowex était quasiment atteint. En somme, la navigation était très fluide.
Seulement le Wi-Fi n’est pas la technologie la plus adaptée à l’itinérance. Aussi, en toute logique, la couverture du réseau à une station donnée n’est pas équivalente suivant que l’on se trouve à une extrémité de la station ou à une autre. Pour rappel, un émetteur Wi-Fi couvre une surface d’un rayon moyen de 30 mètres.
Par ailleurs, les stations ne disposent pas toutes d’antennes en souterrain. C’est le cas par exemple de la station St-Lazare où il est possible de capter le Wi-Fi uniquement depuis la sortie de la bouche de métro. Cette dernière n’étant pas forcément très bien abritée, en temps de pluie (comme en ce mardi matin de juin…) il n’est pas très agréable de surfer en extérieur.
Des financements encore flous
Gowex propose déjà des services comparables dans 60 villes partout dans le monde, notamment à Bordeaux, depuis le mois de mars. Ainsi l’identifiant unique délivré sur l’application assurera à l’utilisateur une couverture Wi-Fi dans toutes les villes où Gowex est installé.
Dans ces différents pays, Gowex a établi des partenariats avec des annonceurs pour effectuer des campagnes de publicité géolocalisée. Aucune campagne similaire n’a été lancée en France pour l’instant.
Un mystère demeure donc, celui du financement. En effet, à part les quelques publicités présentes sur le portail de Gowex, et un hypothétique bandeau publicitaire affiché dans l’application (évoqué lors de la présentation presse mais absent lors de notre test), les sources de revenus de la firme espagnole semblent très incertaines.
Karim Bouchfanj, directeur de Gowex France, a tout de même évoqué la possibilité de voir arriver des « offres complémentaires » dans les semaines à venir. Des services premium payants ne sont donc pas à exclure totalement.
Enfin il est bon de rappeler que cette opération n’est qu’un projet pour Gowex. La société espagnole se donne 9 mois pour observer l’attrait des franciliens pour le Wi-Fi dans les couloirs de métro.
C’est donc bien Gowex qui a décidé de permettre aux franciliens de surfer dans le métro. La société espagnole a dévoilé ce matin la liste des stations de bus, métro, RER dans lesquelles le réseau Gowex Free WiFi est disponible. Pour délivrer ce service, Gowex exploite les installations de Naxos, la filiale de la RATP.
S’il était déjà établi que les connexions ne seraient pas possibles dans les rames en mouvement du métro parisien, la rumeur courait que les hotspots seraient uniquement placés sur les quais des transports souterrains. On sait désormais que seuls quelques quais seront couverts par Gowex. En contrepartie de nombreux « espaces d’échanges » (comprenez couloirs de métro) et arrêts de bus sont de la partie.
Jusqu’à 1 Mbit/s
Pour avoir accès au Wi-Fi gratuit, la méthode est simple. D’abord, télécharger l’application depuis le portail de Gowex (ou depuis GooglePlay et l’AppStore). Après avoir renseigné une adresse mail, un numéro de téléphone et une date de naissance, l’utilisateur recevra un SMS contenant son mot de passe temporaire qu’il pourra modifier à sa guise.
Il suffira ensuite de passer par l’application pour se connecter depuis les hotspots présents dans les transports en communs parisiens, puis d’utiliser son navigateur habituel pour entamer la navigation. Le test que nous avons effectué ce matin en gare RER d’Auber était plutôt concluant.
Depuis un Samsung Galaxy S2, la connexion au réseau Wi-Fi s’est effectuée facilement et une fois les informations rentrées, le débit maximal de 1 Mbit/s promis par Gowex était quasiment atteint. En somme, la navigation était très fluide.
Seulement le Wi-Fi n’est pas la technologie la plus adaptée à l’itinérance. Aussi, en toute logique, la couverture du réseau à une station donnée n’est pas équivalente suivant que l’on se trouve à une extrémité de la station ou à une autre. Pour rappel, un émetteur Wi-Fi couvre une surface d’un rayon moyen de 30 mètres.
Par ailleurs, les stations ne disposent pas toutes d’antennes en souterrain. C’est le cas par exemple de la station St-Lazare où il est possible de capter le Wi-Fi uniquement depuis la sortie de la bouche de métro. Cette dernière n’étant pas forcément très bien abritée, en temps de pluie (comme en ce mardi matin de juin…) il n’est pas très agréable de surfer en extérieur.
Des financements encore flous
Gowex propose déjà des services comparables dans 60 villes partout dans le monde, notamment à Bordeaux, depuis le mois de mars. Ainsi l’identifiant unique délivré sur l’application assurera à l’utilisateur une couverture Wi-Fi dans toutes les villes où Gowex est installé.
Dans ces différents pays, Gowex a établi des partenariats avec des annonceurs pour effectuer des campagnes de publicité géolocalisée. Aucune campagne similaire n’a été lancée en France pour l’instant.
Un mystère demeure donc, celui du financement. En effet, à part les quelques publicités présentes sur le portail de Gowex, et un hypothétique bandeau publicitaire affiché dans l’application (évoqué lors de la présentation presse mais absent lors de notre test), les sources de revenus de la firme espagnole semblent très incertaines.
Karim Bouchfanj, directeur de Gowex France, a tout de même évoqué la possibilité de voir arriver des « offres complémentaires » dans les semaines à venir. Des services premium payants ne sont donc pas à exclure totalement.
Enfin il est bon de rappeler que cette opération n’est qu’un projet pour Gowex. La société espagnole se donne 9 mois pour observer l’attrait des franciliens pour le Wi-Fi dans les couloirs de métro.
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