A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/4g-france-telecom-n-est-pas-oppose-a-une-mutualisation-avec-free-ou-un-autre-39772494.htm#EREC-103
Business - Dans un contexte de pression sur les revenus et les marges, l'opérateur historique joue la carte du pragmatisme.
C'est le principal défi des opérateurs mobiles. La 4G doit permettre d'enfin mieux valoriser cette fameuse data qui devient centrale dans les modèles économiques des opérateurs.
Pour autant, ces derniers sont confrontés à une situation difficile. Comment conserver la tête hors de l'eau avec ces investissements réseaux massifs tout en subissant une baisse régulière de leurs revenus générée par la pression concurrentielle (Free Mobile, les MVNO, les géants du Web) et réglementaire (taxes) ?
Outre la mise en place des nouveaux modèles tarifaires en fonction de la qualité de service de la data, les opérateurs concernés par les déploiements 4G réfléchissent de plus en plus à une mutualisation des infrastructures pour réduire la facture.
En mai, Stéphane Richard, p-dg de France Télécom avait déjà évoqué cette piste.
Répartition des coûts
Il l'a confirme aujourd'hui. "La 4G est un investissement important, mais incrémental. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nouveau déploiement, puisque nous réutilisons les sites actuels et, en partie, les équipements existants. Nous raisonnons, par ailleurs, à l'échelle d'un groupe présent dans 35 pays, et nos initiatives ne se limitent pas à la 4G en France. Nous partageons déjà nos réseaux avec d'autres opérateurs en Grande-Bretagne, en Espagne, en Pologne et en Roumanie, ce qui permet de répartir les coûts. Nous pourrions le faire en France avec SFR et/ou Bouygues", explique-t-il à l'Expansion.
Mieux, l'opérateur historique n'est pas contre avec Free. "Je ne suis pas quelqu'un qui ferme la porte à quoi que ce soit. Nous sommes donc libres de tout engagement. Cela étant dit, nous sommes ouverts à un partenariat avec Free. Dans la 3G, le contrat que nous avons déjà signé avec eux va nous rapporter plus de 1 milliard d'euros sur trois ans. Mais, pour l'heure, notre priorité est bien de déployer notre réseau 4G", poursuit-il.
Mais qui dit mutualisation dit réseau de part et d'autre. ce qui n'est pas encore le cas de Free. Interrogé par nos soins sur cette question, Delphine Ernotte, directrice exécutive d'Orange souligne :
"Dans un contexte de pressions sur les marges des opérateurs télécoms, la mutualisation des réseaux 4G peut en effet avoir du sens. Il faut pouvoir générer de la marge lorsqu'on investi plus de 2 milliards d'euros par an dans les réseaux.
On peut dupliquer le modèle de la fibre optique. Mais encore faut-il avoir un réseau à partager. Dans le cas de Free Mobile, c'est encore trop tôt pour évoquer une mutualisation. On en reparlera peut-être quand ils auront une couverture suffisante".
A nos confrères de BFM Business, Stéphane Richard s'est également exprimé sur les questions d'emploi. Depuis l'arrivée de Free Mobile, les estimations de destruction d'emplois se multiplient : 10 000 pour l'Arcep, 30 000 pour le syndicat FO et même 70 000 pour un universitaire.
Un plan social est-il prévu chez France Télécom ? "Non, il n'y pas de plan social sous la table ou sous le coude chez France Télécom", a-t-il déclaré sur BFM Business. Il a néanmoins admis que le groupe devrait s'adapter à cette nouvelle donne, mais "sans brutalité" et en tenant compte de la démographie de l'entreprise.
"Chez France Télécom Orange, ma ligne de conduite c'est 's'adapter sans brutalité. Cela veut dire que nous avons une approche de l'emploi qui est pluriannuelle et qui porte à la fois sur la définition des métiers que nous voulons conserver à l'intérieur de l'entreprise, qui porte sur les implantations du groupe et qui prend en compte la démographie de l'entreprise."
Business - Dans un contexte de pression sur les revenus et les marges, l'opérateur historique joue la carte du pragmatisme.
C'est le principal défi des opérateurs mobiles. La 4G doit permettre d'enfin mieux valoriser cette fameuse data qui devient centrale dans les modèles économiques des opérateurs.
Pour autant, ces derniers sont confrontés à une situation difficile. Comment conserver la tête hors de l'eau avec ces investissements réseaux massifs tout en subissant une baisse régulière de leurs revenus générée par la pression concurrentielle (Free Mobile, les MVNO, les géants du Web) et réglementaire (taxes) ?
Outre la mise en place des nouveaux modèles tarifaires en fonction de la qualité de service de la data, les opérateurs concernés par les déploiements 4G réfléchissent de plus en plus à une mutualisation des infrastructures pour réduire la facture.
En mai, Stéphane Richard, p-dg de France Télécom avait déjà évoqué cette piste.
Répartition des coûts
Il l'a confirme aujourd'hui. "La 4G est un investissement important, mais incrémental. Il ne s'agit pas à proprement parler d'un nouveau déploiement, puisque nous réutilisons les sites actuels et, en partie, les équipements existants. Nous raisonnons, par ailleurs, à l'échelle d'un groupe présent dans 35 pays, et nos initiatives ne se limitent pas à la 4G en France. Nous partageons déjà nos réseaux avec d'autres opérateurs en Grande-Bretagne, en Espagne, en Pologne et en Roumanie, ce qui permet de répartir les coûts. Nous pourrions le faire en France avec SFR et/ou Bouygues", explique-t-il à l'Expansion.
Mieux, l'opérateur historique n'est pas contre avec Free. "Je ne suis pas quelqu'un qui ferme la porte à quoi que ce soit. Nous sommes donc libres de tout engagement. Cela étant dit, nous sommes ouverts à un partenariat avec Free. Dans la 3G, le contrat que nous avons déjà signé avec eux va nous rapporter plus de 1 milliard d'euros sur trois ans. Mais, pour l'heure, notre priorité est bien de déployer notre réseau 4G", poursuit-il.
Mais qui dit mutualisation dit réseau de part et d'autre. ce qui n'est pas encore le cas de Free. Interrogé par nos soins sur cette question, Delphine Ernotte, directrice exécutive d'Orange souligne :
"Dans un contexte de pressions sur les marges des opérateurs télécoms, la mutualisation des réseaux 4G peut en effet avoir du sens. Il faut pouvoir générer de la marge lorsqu'on investi plus de 2 milliards d'euros par an dans les réseaux.
On peut dupliquer le modèle de la fibre optique. Mais encore faut-il avoir un réseau à partager. Dans le cas de Free Mobile, c'est encore trop tôt pour évoquer une mutualisation. On en reparlera peut-être quand ils auront une couverture suffisante".
A nos confrères de BFM Business, Stéphane Richard s'est également exprimé sur les questions d'emploi. Depuis l'arrivée de Free Mobile, les estimations de destruction d'emplois se multiplient : 10 000 pour l'Arcep, 30 000 pour le syndicat FO et même 70 000 pour un universitaire.
Un plan social est-il prévu chez France Télécom ? "Non, il n'y pas de plan social sous la table ou sous le coude chez France Télécom", a-t-il déclaré sur BFM Business. Il a néanmoins admis que le groupe devrait s'adapter à cette nouvelle donne, mais "sans brutalité" et en tenant compte de la démographie de l'entreprise.
"Chez France Télécom Orange, ma ligne de conduite c'est 's'adapter sans brutalité. Cela veut dire que nous avons une approche de l'emploi qui est pluriannuelle et qui porte à la fois sur la définition des métiers que nous voulons conserver à l'intérieur de l'entreprise, qui porte sur les implantations du groupe et qui prend en compte la démographie de l'entreprise."
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