A lire sur: http://www.infodsi.com/articles/133479/google-doit-faire-face-demandes-croissantes-supression-contenu-caractere-politique.html?key=
Les données sur le trafic et les requêtes relatives aux droits d’auteur du Transparency Report sont mises à jour quasiment en temps réel, mais les données relatives aux demandes gouvernementales sont mises à jour tous les six mois car il s’agit d’un processus manuel.
Comme d'autres entreprises de communication et de technologie, Google reçoit régulièrement des demandes de suppression de contenu émanant d'organismes gouvernementaux ou de tribunaux à travers le monde. Ce rapport indique le nombre de demandes reçues de chaque gouvernement par tranches de six mois, avec certaines limitations.
Un gouvernement peut être amené à demander à des entreprises de supprimer du contenu pour de nombreuses raisons différentes. Par exemple, certaines demandes de suppression de contenu sont dues à des allégations de diffamation, tandis que d'autres sont basées sur le non-respect des lois locales interdisant l'incitation à la haine ou la pornographie. Les lois encadrant ces questions varient selon les pays, et les demandes reflètent le contexte juridique de chaque juridiction.
" Malheureusement, précise Dorothy Chou, Senior Policy Analyst chez Google, la tendance troublante observée ces dernières années ne s’inverse pas aujourd’hui. Quand nous avons commencé à partager ces données en 2010, nous avons également ajouté des annotations avec des cas très intéressants se cachant derrières les chiffres. Nous avons remarqué que les agences gouvernementales de différents pays du monde nous demandaient parfois de retirer le contenu politique que nos utilisateurs avaient posté sur nos services. Nous espérions alors que cela n’était qu’une anomalie. Nous savons désormais que ce n’est pas le cas ".
Il s’agit du 5ème rapport semestriel publié par Google qui a pu observer, comme à chaque fois, essentiellement des demandes de retrait de contenus liés à des messages politiques. " Ceci est inquiétant non seulement parce que la liberté d’expression est remise en cause, mais aussi parce que certaines de ces demandes proviennent de pays auxquels on ne s’attend pas - comme par exemple des démocraties occidentales que l’on n’associe pas habituellement à la pratique de la censure ".
Ainsi, au cours du second semestre 2011, les autorités espagnoles ont demandé au moteur de retirer 270 résultats de recherche liés à des blogs et des articles mentionnant certaines personnalités publiques comme des maires ou des procureurs. En Pologne, Google a reçu une requête d’une institution publique afin de retirer des liens d’un site internet qui la critiquait. Deux requêtes auxquelles Google déclare ne pas s'être plié.
Pour la France, une seule ordonnance de tribunal a entraîné la suppression de 180 éléments de Google Groupes, relatifs à un cas de diffamation à l'encontre d'un homme et de sa femme.
1 404 demandes de renseignements sur les utilisateurs ont été déposées entre juillet et décembre 2011 par la France. 44 % ont été satisfaites intégralement ou en partie.
mardi 19 juin 2012
Google
vient de mettre à jour son Transparency Report en publiant les requêtes
gouvernementales effectuées entre juillet et décembre 2011, concernant à
la fois les demandes de retrait de contenu et les demandes de renseignements sur les utilisateurs.
La tendance observée depuis quelques années est loin de s'inverser. Les
demandes émanant des agences gouvernementales portant sur le retrait de
contenu politique n'était pas une anomalie. Elles constituent
l'essentiel des demandes, remettant du coup la liberté d'expression en
cause, y compris dans certaines démocraties occidentales...Les données sur le trafic et les requêtes relatives aux droits d’auteur du Transparency Report sont mises à jour quasiment en temps réel, mais les données relatives aux demandes gouvernementales sont mises à jour tous les six mois car il s’agit d’un processus manuel.
Comme d'autres entreprises de communication et de technologie, Google reçoit régulièrement des demandes de suppression de contenu émanant d'organismes gouvernementaux ou de tribunaux à travers le monde. Ce rapport indique le nombre de demandes reçues de chaque gouvernement par tranches de six mois, avec certaines limitations.
Un gouvernement peut être amené à demander à des entreprises de supprimer du contenu pour de nombreuses raisons différentes. Par exemple, certaines demandes de suppression de contenu sont dues à des allégations de diffamation, tandis que d'autres sont basées sur le non-respect des lois locales interdisant l'incitation à la haine ou la pornographie. Les lois encadrant ces questions varient selon les pays, et les demandes reflètent le contexte juridique de chaque juridiction.
" Malheureusement, précise Dorothy Chou, Senior Policy Analyst chez Google, la tendance troublante observée ces dernières années ne s’inverse pas aujourd’hui. Quand nous avons commencé à partager ces données en 2010, nous avons également ajouté des annotations avec des cas très intéressants se cachant derrières les chiffres. Nous avons remarqué que les agences gouvernementales de différents pays du monde nous demandaient parfois de retirer le contenu politique que nos utilisateurs avaient posté sur nos services. Nous espérions alors que cela n’était qu’une anomalie. Nous savons désormais que ce n’est pas le cas ".
Il s’agit du 5ème rapport semestriel publié par Google qui a pu observer, comme à chaque fois, essentiellement des demandes de retrait de contenus liés à des messages politiques. " Ceci est inquiétant non seulement parce que la liberté d’expression est remise en cause, mais aussi parce que certaines de ces demandes proviennent de pays auxquels on ne s’attend pas - comme par exemple des démocraties occidentales que l’on n’associe pas habituellement à la pratique de la censure ".
Ainsi, au cours du second semestre 2011, les autorités espagnoles ont demandé au moteur de retirer 270 résultats de recherche liés à des blogs et des articles mentionnant certaines personnalités publiques comme des maires ou des procureurs. En Pologne, Google a reçu une requête d’une institution publique afin de retirer des liens d’un site internet qui la critiquait. Deux requêtes auxquelles Google déclare ne pas s'être plié.
Pour la France, une seule ordonnance de tribunal a entraîné la suppression de 180 éléments de Google Groupes, relatifs à un cas de diffamation à l'encontre d'un homme et de sa femme.
1 404 demandes de renseignements sur les utilisateurs ont été déposées entre juillet et décembre 2011 par la France. 44 % ont été satisfaites intégralement ou en partie.
Source: infoDSI.com
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