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Contrat record pour Alter Way, Capgemini et Zenika, qui vont
assurer la maintenance des composants open source utilisés au sein de la
plupart des ministères français.
La société de services en logiciels libres Alter Way vient de nous informer qu’elle a décroché un contrat d’importance auprès de la Disic (direction interministérielle des systèmes d’information et de communication de l’État).
La super DSI de l’État vient en effet de confier le marché
interministériel de support des logiciels libres à un groupement composé
de Capgemini, Alter Way et Zenika. Ces trois sociétés assureront respectivement l’intégration, la maintenance Linux et PHP, et la maintenance Java.
« Cette cotraitance fait l’objet d’un partage équilibré », estime Véronique Torner, cofondatrice et coprésidente d’Alter Way, interrogée sur le salon Solutions Linux / Open Source 2012.
Mais revenons au contrat signé aujourd’hui. Il couvre plus de 350 composants open source, dont des distributions Linux (CentOS, Debian, Ubuntu), des progiciels (GLPI, OpenERP…), des outils réseau (Cacti, Nagios…), des CMS (Drupal, SPIP…), des outils de programmation (Mantis, PHP, Python…) et même des logiciels desktop (Firefox, Thunderbird…).
Le tout avec un support pouvant atteindre le niveau 3 en 24/7. Nous pouvons raisonnablement nous demander comment Alter Way pourra intervenir dans les couches les plus basses du système (la société est plus connue pour son expertise PHP).
« Nous avons des relations avec des acteurs de niche qui peuvent agir au niveau trois sur ces composants », répond Véronique Torner. Il est vrai que la société dispose d’une bonne image de marque au sein de la communauté open source, ce qui lui a permis de former son propre réseau d’experts.
Le groupement sera très bientôt opérationnel sur ce contrat (« dès cet été »), avant de trouver un rythme de croisière à la rentrée. Chez Alter Way, une vingtaine de personnes seront mobilisées autour de ce projet, dont une petite dizaine de permanents. Le tout pour une durée de quatre ans (dont trois fermes).
La société devrait tout d’abord lancer un portail de support, qui formera un guichet unique pour les ministères (il sera accessible dans les jours à venir). La société mettra également en place une infrastructure de test s’appuyant sur un ensemble de machines virtuelles.
« Cette offre va être une brique très structurante pour Alter Way. » Elle pourrait de surcroit servir de base à d’autres contrats, chez les grands comptes ou au sein de sociétés dites « semi-publiques ».
Crédit photo : © FotolEdhar – Fotolia.com
« Cette cotraitance fait l’objet d’un partage équilibré », estime Véronique Torner, cofondatrice et coprésidente d’Alter Way, interrogée sur le salon Solutions Linux / Open Source 2012.
350 composants et du 24/7 de niveau 3
Ce contrat de support touche la Cour des comptes et la plupart des ministères. En fait, seuls les services du ministère de l’Économie, des Finances et du Commerce extérieur ne sont pas concernés. Toutefois, Bercy a émis un appel d’offres similaire, auquel a répondu le groupement.Mais revenons au contrat signé aujourd’hui. Il couvre plus de 350 composants open source, dont des distributions Linux (CentOS, Debian, Ubuntu), des progiciels (GLPI, OpenERP…), des outils réseau (Cacti, Nagios…), des CMS (Drupal, SPIP…), des outils de programmation (Mantis, PHP, Python…) et même des logiciels desktop (Firefox, Thunderbird…).
Le tout avec un support pouvant atteindre le niveau 3 en 24/7. Nous pouvons raisonnablement nous demander comment Alter Way pourra intervenir dans les couches les plus basses du système (la société est plus connue pour son expertise PHP).
« Nous avons des relations avec des acteurs de niche qui peuvent agir au niveau trois sur ces composants », répond Véronique Torner. Il est vrai que la société dispose d’une bonne image de marque au sein de la communauté open source, ce qui lui a permis de former son propre réseau d’experts.
Une politique open source
Point intéressant, il apparait que la Disic a mis en place une véritable politique open source en prélude à son appel d’offres. « La Disic nous demande de faire remonter nos modifications auprès des communautés », explique par exemple notre interlocutrice.Le groupement sera très bientôt opérationnel sur ce contrat (« dès cet été »), avant de trouver un rythme de croisière à la rentrée. Chez Alter Way, une vingtaine de personnes seront mobilisées autour de ce projet, dont une petite dizaine de permanents. Le tout pour une durée de quatre ans (dont trois fermes).
La société devrait tout d’abord lancer un portail de support, qui formera un guichet unique pour les ministères (il sera accessible dans les jours à venir). La société mettra également en place une infrastructure de test s’appuyant sur un ensemble de machines virtuelles.
« Cette offre va être une brique très structurante pour Alter Way. » Elle pourrait de surcroit servir de base à d’autres contrats, chez les grands comptes ou au sein de sociétés dites « semi-publiques ».
Crédit photo : © FotolEdhar – Fotolia.com
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