A lire sur: http://www.itrmobiles.com/articles/133621/free-mobile-entre-mythes-realite.html?key=862d53eea2c1d2fe
Depuis le lancement le 10 janvier dernier des offres Free Mobile, nombreux sont ceux qui se sont exprimés, pour se réjouir de son impact positif ou, au contraire, s'alarmer des effets négatifs sur l'emploi et l'investissement.
Les arguments des détracteurs de la quatrième licence et de la concurrence sont simples, voire simplistes, martèle Xavier Niel. « La baisse des prix sur le mobile va amener les opérateurs à réduire leurs coûts, donc à diminuer l'emploi dans le secteur et naturellement à moins investir. Le bien-être immédiat des consommateurs qui paient moins cher masquerait donc une « conception éculée de l'économie » dans laquelle la concurrence serait pour l'essentiel nuisible ». Le patron de Free entend bien faire entendre sa voix. Et pour ce faire, il s’est fendu d’une tribune remarquée dans le quotidien Les Echos.
Considérant le marché français comme un oligopole ayant poussé la commercialisation d'offres « quadruple play » associant fixe et mobile afin d'éliminer du marché les opérateurs ne disposant pas d'une licence mobile, Free Mobile a remporté la quatrième licence, faute de combattant.
L'emploi ? « Il baisse depuis des années dans notre secteur, passant de 156 000 postes en 1998 à 124 000 en 2009, année où il s'est stabilisé. Depuis, le secteur connaît une légère croissance. Effet de la quatrième licence ? L'installation de centres d'appels offshore sous-traités a commencé il y a bien longtemps, du temps de l'oligopole soucieux de sa rente. Ce n'est donc en rien un effet de la récente concurrence », se défend Xavier Niel.
Free ne met pas plus en danger les boutiques indépendantes, poursuit le patron du quatrième opérateur. « La distribution physique s'est également trouvée exsangue du fait du développement des réseaux de boutiques propriétaires développés ces dernières années par les opérateurs et captant jusqu'à 70 % du volume d'affaires ». Ce serait pour cette raison que plusieurs des grands réseaux indépendants ont apporté leur soutien écrit à la candidature de Free Mobile.
Quant à l'investissement, il suffit de regarder les ratios investissement / chiffre d'affaires des parties en présence… « France Télécom, SFR et Bouygues Telecom ont des investissements qui représentent de 12 % à 20 % de leur chiffre d'affaires. Iliad est à plus de 50 % en 2011. Et regardons ensuite le taux de distribution des dividendes... il est colossal chez nos concurrents, quasi nul chez nous. Cela veut dire que l'oligopole distribue des dividendes beaucoup plus qu'il n'investit et ces dividendes partent très majoritairement chez des investisseurs institutionnels rarement domiciliés en France... »
Rien à craindre donc… « même avec Free Mobile, les trois opérateurs historiques vont demeurer très prospères. Leurs maisons mères viennent de faire voter par leurs assemblées générales respectives le versement de 5,5 milliards d'euros de dividendes et ces derniers resteront considérables l'année prochaine ».
Et de conclure « De même qu'au début des années 2000 le lancement par Free des box, du « triple play » et des forfaits à 29,99 euros quand le marché était positionné à 70 euros a accéléré le passage de la France du Minitel à la France numérique, j'affirme que Free Mobile dynamise le marché ».
Retrouvez l’intégralité de cet article : Free Mobile – Mythes et réalités
Depuis le lancement le 10 janvier dernier des offres Free Mobile, nombreux sont ceux qui se sont exprimés, pour se réjouir de son impact positif ou, au contraire, s'alarmer des effets négatifs sur l'emploi et l'investissement.
Les arguments des détracteurs de la quatrième licence et de la concurrence sont simples, voire simplistes, martèle Xavier Niel. « La baisse des prix sur le mobile va amener les opérateurs à réduire leurs coûts, donc à diminuer l'emploi dans le secteur et naturellement à moins investir. Le bien-être immédiat des consommateurs qui paient moins cher masquerait donc une « conception éculée de l'économie » dans laquelle la concurrence serait pour l'essentiel nuisible ». Le patron de Free entend bien faire entendre sa voix. Et pour ce faire, il s’est fendu d’une tribune remarquée dans le quotidien Les Echos.
Considérant le marché français comme un oligopole ayant poussé la commercialisation d'offres « quadruple play » associant fixe et mobile afin d'éliminer du marché les opérateurs ne disposant pas d'une licence mobile, Free Mobile a remporté la quatrième licence, faute de combattant.
L'emploi ? « Il baisse depuis des années dans notre secteur, passant de 156 000 postes en 1998 à 124 000 en 2009, année où il s'est stabilisé. Depuis, le secteur connaît une légère croissance. Effet de la quatrième licence ? L'installation de centres d'appels offshore sous-traités a commencé il y a bien longtemps, du temps de l'oligopole soucieux de sa rente. Ce n'est donc en rien un effet de la récente concurrence », se défend Xavier Niel.
Free ne met pas plus en danger les boutiques indépendantes, poursuit le patron du quatrième opérateur. « La distribution physique s'est également trouvée exsangue du fait du développement des réseaux de boutiques propriétaires développés ces dernières années par les opérateurs et captant jusqu'à 70 % du volume d'affaires ». Ce serait pour cette raison que plusieurs des grands réseaux indépendants ont apporté leur soutien écrit à la candidature de Free Mobile.
Quant à l'investissement, il suffit de regarder les ratios investissement / chiffre d'affaires des parties en présence… « France Télécom, SFR et Bouygues Telecom ont des investissements qui représentent de 12 % à 20 % de leur chiffre d'affaires. Iliad est à plus de 50 % en 2011. Et regardons ensuite le taux de distribution des dividendes... il est colossal chez nos concurrents, quasi nul chez nous. Cela veut dire que l'oligopole distribue des dividendes beaucoup plus qu'il n'investit et ces dividendes partent très majoritairement chez des investisseurs institutionnels rarement domiciliés en France... »
Rien à craindre donc… « même avec Free Mobile, les trois opérateurs historiques vont demeurer très prospères. Leurs maisons mères viennent de faire voter par leurs assemblées générales respectives le versement de 5,5 milliards d'euros de dividendes et ces derniers resteront considérables l'année prochaine ».
Et de conclure « De même qu'au début des années 2000 le lancement par Free des box, du « triple play » et des forfaits à 29,99 euros quand le marché était positionné à 70 euros a accéléré le passage de la France du Minitel à la France numérique, j'affirme que Free Mobile dynamise le marché ».
Retrouvez l’intégralité de cet article : Free Mobile – Mythes et réalités
Publié le vendredi 22 juin 2012
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