A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/france-de-nouvelles-frequences-4g-en-perspective-39773395.htm#EREC-103
Réglementation - L'Arcep, le régulateur des télécoms, plancherait sur la conversion des fréquences allouées à la 2G en 4G. L'avantage serait double : diminuer le problème des nouvelles antennes et permettre à Free Mobile de plus rapidement se lancer dans le très haut débit mobile.
On pensait le dossier de l'attribution des licences 4G bouclé. Ce n'est peut-être pas encore le cas. Fin 2011, l'Arcep a distribué ces sésames aux opérateurs après une série d'enchères.
Deux types de licences ont été distribuées : dans la fréquence des 2,6 Ghz (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en ont obtenu une) et dans les 800 Mhz, les fameuses 'fréquences en or' où Free Mobile n'a rien obtenu.
Or ce sont ces fréquences qui sont les plus pertinentes grâce à une couverture bien plus importante. Si Free a obtenu un "droit à l'itinérance" avec SFR, il pourrait finalement aller plus vite que prévu.
Selon Les Echos, le régulateur plancherait sur la conversion en 4G des fréquences de 1800 Mhz actuellement utilisées pour la 2G. Moins qualitative que le 800 Mhz, cette bande est néanmoins plus efficace que les 2,6 Ghz.
Implanter de nouvelles antennes est très compliqué
L'Arcep serait sur le point de lancer une consultation publique sur la question afin d'organiser cette réallocation. Pour autant, rien n'oblige les opérateurs qui exploitent actuellement le 1800 Mhz à vendre des bouts à son concurrent, surtout dans le contexte actuel.
Les Echos rappellent néanmoins que "l'Europe exige que « soient respectés le principe d'égalité et les conditions d'une concurrence effective » entre opérateurs. Traduction : l'Arcep peut donner un coup de pouce à Free Mobile (qui n'existait pas à l'époque où le 1800 MHz a été attribué) si elle juge que l'avantage concurrentiel offert à ses concurrents est trop important". Reste la question du prix et du calendrier.
Cette réallocation n'est par ailleurs pas seulement destinée à favoriser Free. En basculant les 1800 Mhz de la 2G à la 4G, les opérateurs pourraient exploiter leurs réseaux d'antennes 2G déjà existant pour proposer de la 4G.
Or, on sait bien que le déploiement de nouvelles antennes se révèle de plus en plus compliqué, notamment à Paris qui selon tous les acteurs du mobile est très en retard. En mettant en place cette solution, le régulateur enlèverait une sacré épine dans le pied des opérateurs.
Réglementation - L'Arcep, le régulateur des télécoms, plancherait sur la conversion des fréquences allouées à la 2G en 4G. L'avantage serait double : diminuer le problème des nouvelles antennes et permettre à Free Mobile de plus rapidement se lancer dans le très haut débit mobile.
On pensait le dossier de l'attribution des licences 4G bouclé. Ce n'est peut-être pas encore le cas. Fin 2011, l'Arcep a distribué ces sésames aux opérateurs après une série d'enchères.
Deux types de licences ont été distribuées : dans la fréquence des 2,6 Ghz (Bouygues Telecom, Free, Orange et SFR en ont obtenu une) et dans les 800 Mhz, les fameuses 'fréquences en or' où Free Mobile n'a rien obtenu.
Or ce sont ces fréquences qui sont les plus pertinentes grâce à une couverture bien plus importante. Si Free a obtenu un "droit à l'itinérance" avec SFR, il pourrait finalement aller plus vite que prévu.
Selon Les Echos, le régulateur plancherait sur la conversion en 4G des fréquences de 1800 Mhz actuellement utilisées pour la 2G. Moins qualitative que le 800 Mhz, cette bande est néanmoins plus efficace que les 2,6 Ghz.
Implanter de nouvelles antennes est très compliqué
L'Arcep serait sur le point de lancer une consultation publique sur la question afin d'organiser cette réallocation. Pour autant, rien n'oblige les opérateurs qui exploitent actuellement le 1800 Mhz à vendre des bouts à son concurrent, surtout dans le contexte actuel.
Les Echos rappellent néanmoins que "l'Europe exige que « soient respectés le principe d'égalité et les conditions d'une concurrence effective » entre opérateurs. Traduction : l'Arcep peut donner un coup de pouce à Free Mobile (qui n'existait pas à l'époque où le 1800 MHz a été attribué) si elle juge que l'avantage concurrentiel offert à ses concurrents est trop important". Reste la question du prix et du calendrier.
Cette réallocation n'est par ailleurs pas seulement destinée à favoriser Free. En basculant les 1800 Mhz de la 2G à la 4G, les opérateurs pourraient exploiter leurs réseaux d'antennes 2G déjà existant pour proposer de la 4G.
Or, on sait bien que le déploiement de nouvelles antennes se révèle de plus en plus compliqué, notamment à Paris qui selon tous les acteurs du mobile est très en retard. En mettant en place cette solution, le régulateur enlèverait une sacré épine dans le pied des opérateurs.
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