A lire sur: http://www.businessmobile.fr/actualites/roaming-les-eurodeputes-votent-plusieurs-baisses-de-tarifs-jusqu-en-2014-39771601.htm#xtor=EPR-100
Réglementation - Les baisses de prix concernent la voix mais surtout la data facturée à prix d'or par les opérateurs lorsque l'abonné est à l'étranger.
Ce n'est pas un scoop : téléphoner depuis l'étranger (pire, oser surfer sur Internet) reste une activité de riche. Malgré les baisses imposées aux opérateurs.D'ailleurs, de plus en plus de mobinautes éteignent tout simplement leurs terminaux lorsqu'ils sont hors de leurs frontières. Quant aux salariés nomades, ils doivent pour ne pas voir leurs factures exploser, souscrire à des forfaits internationaux ou changer de carte SIM sur place (et donc de numéro).
"Les consommateurs en ont assez de se faire voler à cause des tarifs du roaming", tonne Neelie Kroes, vice-président de l'agenda numérique à la Commission. Cette dernière et le Parlement européen sont ainsi parvenus à un accord de principe sur une réforme des tarifs pratiqués.
Ce jeudi, les eurodéputés ont massivement adopté plusieurs baisses des tarifs maximum de la voix et de la date pour la période 2012-2014. Les mobinautes pourront en profiter dès le 1er juillet prochain.
Accent sur la data
"Utiliser son téléphone portable à l'étranger reste onéreux. Lors des vacances d'été, nos citoyens pourront bénéficier de tarifs plus avantageux. Le Parlement est parvenu à faire entendre son appel en faveur de tarifs d'itinérance moins onéreux pour les consommateurs, et en particulier pour les données en itinérance", s'est félicitée le rapporteur du texte, l'Allemande Angelika Niebler.
Dès juillet, les frais applicables aux appels émis en itinérance au sein de l'UE ne pourront dépasser 29 cents par minute, et 19 cents en 2014, tandis que les appels reçus hors du pays d'origine seront facturés au maximum 9 cents par minute puis 8 centimes en 2013 et 6 centimes en 2014..
Aujourd'hui, ces tarifs sont respectivement de 35 cents HT et de 11 cents HT.
Les SMS émis en itinérance ne pourront être facturés plus de 9 cents (contre 13 cents aujourd'hui), ils passeront à 8 centimes et 6 centimes en 2014.
Du côté de l'accès à Internet, de plus en plus utilisé par les mobinautes mais source de factures explosives en roaming, les tarifs de détail seront plafonnés à 70 cents par méga-octet (contre 80 cents). Le plafond passera à 45 cents, puis 20 cents les 1er juillet 2013 et 2014.
Selon les estimations de la Commission, "les Européens dépenseront près de cinq milliards d'euros pour les tarifs en itinérance, qui représentent une économie de près de 15 milliards d'euros par rapport à ce que les mêmes services auraient coûté selon les prix pratiqués en 2007", avant que l'UE n'introduise le plafonnement des tarifs d'itinérance.
Mais Bruxelles veut aller encore plus loin. Outre des baisses, l'objectif est bien de faire disparaître toute forme de roaming dans quelques années. On le sait, cette question commence sérieusement à agacer les autorités européennes compte tenu de la mauvaise volonté des opérateurs.
Car si Bruxelles a imposé plusieurs baisses des tarifs de gros, les prix de détail (hors forfaits spécifiques) ont de leur côté assez peu bougé, pour le grand malheur des utilisateurs nomades
Réglementation - Les baisses de prix concernent la voix mais surtout la data facturée à prix d'or par les opérateurs lorsque l'abonné est à l'étranger.
Ce n'est pas un scoop : téléphoner depuis l'étranger (pire, oser surfer sur Internet) reste une activité de riche. Malgré les baisses imposées aux opérateurs.D'ailleurs, de plus en plus de mobinautes éteignent tout simplement leurs terminaux lorsqu'ils sont hors de leurs frontières. Quant aux salariés nomades, ils doivent pour ne pas voir leurs factures exploser, souscrire à des forfaits internationaux ou changer de carte SIM sur place (et donc de numéro).
"Les consommateurs en ont assez de se faire voler à cause des tarifs du roaming", tonne Neelie Kroes, vice-président de l'agenda numérique à la Commission. Cette dernière et le Parlement européen sont ainsi parvenus à un accord de principe sur une réforme des tarifs pratiqués.
Ce jeudi, les eurodéputés ont massivement adopté plusieurs baisses des tarifs maximum de la voix et de la date pour la période 2012-2014. Les mobinautes pourront en profiter dès le 1er juillet prochain.
Accent sur la data
"Utiliser son téléphone portable à l'étranger reste onéreux. Lors des vacances d'été, nos citoyens pourront bénéficier de tarifs plus avantageux. Le Parlement est parvenu à faire entendre son appel en faveur de tarifs d'itinérance moins onéreux pour les consommateurs, et en particulier pour les données en itinérance", s'est félicitée le rapporteur du texte, l'Allemande Angelika Niebler.
Dès juillet, les frais applicables aux appels émis en itinérance au sein de l'UE ne pourront dépasser 29 cents par minute, et 19 cents en 2014, tandis que les appels reçus hors du pays d'origine seront facturés au maximum 9 cents par minute puis 8 centimes en 2013 et 6 centimes en 2014..
Aujourd'hui, ces tarifs sont respectivement de 35 cents HT et de 11 cents HT.
Les SMS émis en itinérance ne pourront être facturés plus de 9 cents (contre 13 cents aujourd'hui), ils passeront à 8 centimes et 6 centimes en 2014.
Du côté de l'accès à Internet, de plus en plus utilisé par les mobinautes mais source de factures explosives en roaming, les tarifs de détail seront plafonnés à 70 cents par méga-octet (contre 80 cents). Le plafond passera à 45 cents, puis 20 cents les 1er juillet 2013 et 2014.
Selon les estimations de la Commission, "les Européens dépenseront près de cinq milliards d'euros pour les tarifs en itinérance, qui représentent une économie de près de 15 milliards d'euros par rapport à ce que les mêmes services auraient coûté selon les prix pratiqués en 2007", avant que l'UE n'introduise le plafonnement des tarifs d'itinérance.
Mais Bruxelles veut aller encore plus loin. Outre des baisses, l'objectif est bien de faire disparaître toute forme de roaming dans quelques années. On le sait, cette question commence sérieusement à agacer les autorités européennes compte tenu de la mauvaise volonté des opérateurs.
Car si Bruxelles a imposé plusieurs baisses des tarifs de gros, les prix de détail (hors forfaits spécifiques) ont de leur côté assez peu bougé, pour le grand malheur des utilisateurs nomades
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