A lire sur: http://www.pcinpact.com/news/70800-itinerance-mobile-europe-baisses-tarifs.htm
Mais peut mieux faire ?
Le Parlement européen vient d’adopter l’accord préliminaire
signé avec le Conseil et la Commission en février dernier. Les tarifs
mobiles (voix, SMS et données) vont ainsi fortement chuter entre
aujourd’hui et le 1er juillet 2014 pour les citoyens voyageant dans
l’Union européenne. L'accord a été adopté par les députés européens à
578 voix pour, 10 voix contre, et 10 abstentions.
Aujourd’hui, les plafonds sont de 11 centimes pour un SMS, de 35 centimes la minute d’appel et 11 centimes la minute la réception d’appel. Quant aux données permettant de surfer sur votre smartphone, votre ordinateur portable ou votre tablette, aucun plafond n’a été fixé en itinérance (roaming) en Europe. Une situation qui explique les tarifs exorbitants au Mo que l’on peut remarquer dès lors que nous sortons des frontières.
À partir du 1er juillet prochain, cette situation sera enfin encadrée, en sus des appels et des SMS donc.
Ces tarifs, bien qu’en baisse, continuent donc de protéger les opérateurs et leur laisse des marges non négligeables. Édouard Barreiro, porte-parole de l’UFC-Que Choisir, nous avait accordé une interview sur ce sujet. Le chargé des questions TIC nous expliquait ainsi que l’association estime « que les prix proposés par le texte de la commission sont trop élevés notamment au regard de l’objectif annoncé dans l’agenda numérique pour 2015 de Neelie Kroes : une convergence vers les prix des communications locales ».
Plus que de simples baisses de prix, l’UFC milite pour l’émergence d’opérateurs européens, et donc à une levée totale des frais d’itinérance. « L’objectif est un marché européen des télécommunications, ce qui signifie qu’un consommateur peut prendre un abonnement n’importe où en Europe et l’utiliser ou bon lui semble. Cette solution permet non seulement d’écraser les prix en itinérance, mais aussi les prix nationaux dans les pays moins compétitifs que la France. »
À l’heure actuelle, la convergence des prix mobiles en Europe est encore un rêve. La Commission européenne précise cependant qu’elle reverra le fonctionnement de ces règles pour le 30 juin 2016. Le véritable changement débutera peut-être à cette date.
Aujourd’hui, les plafonds sont de 11 centimes pour un SMS, de 35 centimes la minute d’appel et 11 centimes la minute la réception d’appel. Quant aux données permettant de surfer sur votre smartphone, votre ordinateur portable ou votre tablette, aucun plafond n’a été fixé en itinérance (roaming) en Europe. Une situation qui explique les tarifs exorbitants au Mo que l’on peut remarquer dès lors que nous sortons des frontières.
À partir du 1er juillet prochain, cette situation sera enfin encadrée, en sus des appels et des SMS donc.
- Les tarifs plafonds au 1er juillet 2012 (hors TVA) :
- 29 cents par minute pour appeler
- 8 cents par minute pour recevoir un appel
- 9 cents pour envoyer un SMS
- 70 cents par Mo
- Les tarifs plafonds au 1er juillet 2013 (hors TVA) :
- 24 cents par minute pour appeler (-5 cts)
- 7 cents par minute pour recevoir un appel (-1 ct)
- 8 cents pour envoyer un SMS (-1 ct)
- 45 cents par Mo (-25 cts)
- Les tarifs plafonds au 1er juillet 2014 (hors TVA) :
- 19 cents par minute pour appeler (-10 cts par rapport à 2012)
- 5 cents par minute pour recevoir un appel (-3 cts)
- 6 cents pour envoyer un SMS (-3 cts)
- 20 cents par Mo (-50 cts)
Des tarifs pour les consommateurs encore trop élevés ?
Comme nous le notions dans notre précédent article, les efforts concernant les données sont importants, sans pour autant être suffisants. 20 centimes d’euro le Mo revient ainsi à 1 € les 5 Mo ou encore 10 € les 50 Mo. Un tarif bien trop élevé à l’heure actuelle, et plus encore en 2014, qui forcera la plupart des usagers à tout juste vérifier leurs courriels et lire quelques articles. Ceci d’autant plus que ces tarifs sont hors taxe et que les tarifs du marché de gros pour les opérateurs sont bien inférieurs.
Les tarifs de gros pour les opérateurs (non pour les abonnés).
Ces tarifs, bien qu’en baisse, continuent donc de protéger les opérateurs et leur laisse des marges non négligeables. Édouard Barreiro, porte-parole de l’UFC-Que Choisir, nous avait accordé une interview sur ce sujet. Le chargé des questions TIC nous expliquait ainsi que l’association estime « que les prix proposés par le texte de la commission sont trop élevés notamment au regard de l’objectif annoncé dans l’agenda numérique pour 2015 de Neelie Kroes : une convergence vers les prix des communications locales ».
Plus que de simples baisses de prix, l’UFC milite pour l’émergence d’opérateurs européens, et donc à une levée totale des frais d’itinérance. « L’objectif est un marché européen des télécommunications, ce qui signifie qu’un consommateur peut prendre un abonnement n’importe où en Europe et l’utiliser ou bon lui semble. Cette solution permet non seulement d’écraser les prix en itinérance, mais aussi les prix nationaux dans les pays moins compétitifs que la France. »
À l’heure actuelle, la convergence des prix mobiles en Europe est encore un rêve. La Commission européenne précise cependant qu’elle reverra le fonctionnement de ces règles pour le 30 juin 2016. Le véritable changement débutera peut-être à cette date.
Nil Sanyas
le 10 mai 2012 à 17:52
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