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Magnetospirillum magnetotacticum
Des chercheurs anglais et japonais ont conçu un système de stockage magnétique s’inspirant d’une bactérie se nourrissant de fer, pour créer un aimant similaire à ce que l’on trouve sur un disque dur. Les résultats ont été publiés dans la revue Small.
Les chercheurs n’utilisent pas directement les magnetospirillum magnetotacticum, mais imitent la façon dont elles créent de la magnétite pour fabriquer des cellules ferromagnétiques plus petites afin d’augmenter la capacité de nos supports de stockage.
La science continue donc d’utiliser des bactéries pour améliorer nos supports de stockage (cf. « 90 Go stockés dans des bactéries ») et les architectures qui sont utilisées pour la transmission de données (cf. « Découverte : une bactérie qui produit des nanotubes ! »). Ces recherches sont tout de même à un stade très précaire et ne dépassent pas le cadre des laboratoires.
Des chercheurs anglais et japonais ont conçu un système de stockage magnétique s’inspirant d’une bactérie se nourrissant de fer, pour créer un aimant similaire à ce que l’on trouve sur un disque dur. Les résultats ont été publiés dans la revue Small.
Imiter les bactéries
La bactérie utilisée est la magnetospirillum magnetotacticum. Elle vit dans les milieux aquatiques là où l’oxygène se fait rare. Elle s’aligne sur le champ magnétique de la Terre, tel l’aiguille d’un compas et cherche ainsi des poches d’oxygène. Lorsqu’elle ingurgite du fer, elle produit des petits cristaux de magnétite, un minéral fortement magnétique. C’est ce qui permet à la bactérie de devenir un excellent aimant.Les chercheurs n’utilisent pas directement les magnetospirillum magnetotacticum, mais imitent la façon dont elles créent de la magnétite pour fabriquer des cellules ferromagnétiques plus petites afin d’augmenter la capacité de nos supports de stockage.
Utiliser les lipides humains
Les scientifiques travaillent aussi à la fabrication de nanofils conducteurs à partir de membranes de cellules cultivées en laboratoire grâce à une protéine que l’on trouve dans les molécules de lipides humains. Ils espèrent pouvoir un jour utiliser ces fils pour la transmission de données.La science continue donc d’utiliser des bactéries pour améliorer nos supports de stockage (cf. « 90 Go stockés dans des bactéries ») et les architectures qui sont utilisées pour la transmission de données (cf. « Découverte : une bactérie qui produit des nanotubes ! »). Ces recherches sont tout de même à un stade très précaire et ne dépassent pas le cadre des laboratoires.
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