A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/antitrust-bruxelles-conseille-a-google-de-prendre-des-mesures-et-vite-39771890.htm#xtor=EPR-100
Juridique - Le moteur est invité à prendre des mesures "dans les prochaines semaines" sinon l'enquête pour abus de position dominante sera approfondie.
L'étau européen semble se resserrer sur Google. Rappelons que l’enquête de la Commission européenne sur les pratiques de Google en matière de recherche en ligne a été ouverte en novembre 2010. Une dizaine de sociétés ont déposé plainte auprès des autorités de la concurrence parmi lesquelles le site comparaison de prix Foundem et les français Deal du jour et 1plusV.
Selon les plaignants, « leurs services seraient pénalisés dans les résultats de recherche payants et gratuits de Google. » Le leader de la recherche en ligne est également accusé de favoriser ses propres services – ce que le chercheur de Harvard Ben Edelman estime avoir mis en évidence dans des travaux publiés en novembre 2010.
Bruxelles n'a pas encore décidé si oui ou non elle comptait déposer une plainte. Mais visiblement, les éléments à charge sont suffisants pour que le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, demande officiellement au moteur de prendre des mesures "dans les prochaines semaines" afin d'éliminer tout risque de position dominante.
4 domaines où Google est soupçonné d'abus de position dominante
"Notre enquête nous a menés à identifier quatre domaines dans lesquels les pratiques de Google peuvent être considérés comme des abus de position dominante", a expliqué le commissaire.
Concrètement, la Commission épingle les liens vers les services Google mis en avant dans le cadre d'une recherche verticale, afin de leur assurer "un traitement préférentiel" par rapport aux autres moteurs de recherche spécialisés.
"Notre deuxième préoccupation a trait à la manière dont Google copie du contenu de moteurs de recherche verticale concurrents et les utilise dans ses propres offres", a expliqué Joaquin Almunia.
Les deux autres domaines de préoccupation de la Commission concernent la publicité: Google est en particulier soupçonné d'imposer des clauses d'exclusivité à ses partenaires publicitaires.
Si ces mesures prises en urgence sont suffisantes, la Commission pourrait clore l'enquête. Dans le cas contraire, l'enquête serait approfondie. Google peut se voir alors condamné à une amende équivalente à 10% de son chiffre d’affaires annuel.
De l’autre côté de l’Atlantique, la Federal Trade Commission (FTC) mène aussi une enquête approfondie sur les pratiques du géant de Mountain View en matière de recherche et de publicité.
Juridique - Le moteur est invité à prendre des mesures "dans les prochaines semaines" sinon l'enquête pour abus de position dominante sera approfondie.
L'étau européen semble se resserrer sur Google. Rappelons que l’enquête de la Commission européenne sur les pratiques de Google en matière de recherche en ligne a été ouverte en novembre 2010. Une dizaine de sociétés ont déposé plainte auprès des autorités de la concurrence parmi lesquelles le site comparaison de prix Foundem et les français Deal du jour et 1plusV.
Selon les plaignants, « leurs services seraient pénalisés dans les résultats de recherche payants et gratuits de Google. » Le leader de la recherche en ligne est également accusé de favoriser ses propres services – ce que le chercheur de Harvard Ben Edelman estime avoir mis en évidence dans des travaux publiés en novembre 2010.
Bruxelles n'a pas encore décidé si oui ou non elle comptait déposer une plainte. Mais visiblement, les éléments à charge sont suffisants pour que le commissaire européen à la Concurrence, Joaquin Almunia, demande officiellement au moteur de prendre des mesures "dans les prochaines semaines" afin d'éliminer tout risque de position dominante.
4 domaines où Google est soupçonné d'abus de position dominante
"Notre enquête nous a menés à identifier quatre domaines dans lesquels les pratiques de Google peuvent être considérés comme des abus de position dominante", a expliqué le commissaire.
Concrètement, la Commission épingle les liens vers les services Google mis en avant dans le cadre d'une recherche verticale, afin de leur assurer "un traitement préférentiel" par rapport aux autres moteurs de recherche spécialisés.
"Notre deuxième préoccupation a trait à la manière dont Google copie du contenu de moteurs de recherche verticale concurrents et les utilise dans ses propres offres", a expliqué Joaquin Almunia.
Les deux autres domaines de préoccupation de la Commission concernent la publicité: Google est en particulier soupçonné d'imposer des clauses d'exclusivité à ses partenaires publicitaires.
Si ces mesures prises en urgence sont suffisantes, la Commission pourrait clore l'enquête. Dans le cas contraire, l'enquête serait approfondie. Google peut se voir alors condamné à une amende équivalente à 10% de son chiffre d’affaires annuel.
De l’autre côté de l’Atlantique, la Federal Trade Commission (FTC) mène aussi une enquête approfondie sur les pratiques du géant de Mountain View en matière de recherche et de publicité.
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