A lire sur: http://www.businessmobile.fr/actualites/hspa-4g-wi-fi-sfr-accelere-le-rythme-pour-se-demarquer-39770190.htm#xtor=EPR-100
Business -
L'opérateur annonce l'arrivée de la 4G début 2013, des
déploiements sont déjà en cours à Lyon et à Montpellier. Mais il entend
se distinguer de la concurrence en assurant une continuité de service
homogène et sans rupture grâce au HSPA+ et à Auto Connect Wi-Fi.
Marseille - Premier à lancer en France la 3G, SFR n'entend pas perdre son rôle de pionnier dans la 3G+ et la 4G. Alors que Bouygues Telecom et Orange ont déjà annoncé leurs plans en la matière, avec des lancements début 2013, SFR a convié la presse à Marseille pour détailler sa stratégie.
Pas vraiment de surprises. L'opérateur annonce des déploiements déjà en cours à Lyon et Montpellier, un pilote à Marseille et prévoit une ouverture commerciale début 2013 (contre fin 2012 chez Bouygues).
Reste le problème des déploiements des antennes, de plus en plus contesté par les riverains et qui risque d'impacter les calendriers (voir notre article).
Comme ses concurrents, la filiale de Vivendi table sur des débits pratiques autour des 30/40 Mb/s mais souligne que la différence ne se fera pas là.
"Le discours commercial se fera sur la faible latence qui permet par exemple de lancer une vidéo en streaming sans aucun buffering ou participer à des jeux multijoueurs. Ce sont par les usages que se fera la séduction. Une fois que l'on goûte à la 4G, on ne revient plus en arrière", nous explique Pierre-Alain Allemand, directeur général Réseaux de SFR.
"On creuse l'écart avec la concurrence"
Reste que ces arguments sont également exploités par la concurrence. Mais SFR entend se distinguer par la qualité globale de son réseau très haut débit mobile et l'innovation. "Il faut éviter que les utilisateurs passent de la 4G à la 2G selon l'endroit où il se trouve", ajoute le responsable. "La 4G, c'est d'abord un bon réseau 3G+ et HSPA+".
Sur ce terrain, SFR s'estime au-dessus de ses petits camarades. Sa 3G+ couvre 98,5% de la population : "On creuse l'écart avec la concurrence", lance avec malice Pierre-Alain Allemand.
Pour assurer une bonne continuité de service, SFR continue le travail sur les débits de la 3G+ et du HSPA+. Ce dernier se hisse désormais à 21,2 Mb/s pour 52% de la population (88% à fin 2012) et même 42,4 Mb/s (théorique) pour 30% de la population (63% à la fin de l'année).
"Cette couverture est très importante", répète le directeur. "Etant donné que le LTE sera déployé par plaques, il faut proposer une alternative proche et éviter l'effet "déceptif". Le HSPA+ à 42 Mb/s, c'est la vitesse de la 4G sans la technologie de la 4G".
Attention néanmoins, la plupart des équipements ne sont pas encore compatibles avec cette vitesse (outre le nouvel iPad, des terminaux devraient arriver cet été) et il faudra payer plus cher son abonnement pour en profiter.
Une expérience homogène, sans rupture
"Le 21 Mb/s sera offert à tous nos clients gratuitement dès le 11 avril, sauf les clients RED plafonnés à 7 Mb/s. Le 42 Mb/s sera soumis à une offre spécifique pour les terminaux compatibles", précise Pierre-Alain Allemand.
Autre point de distinction, le service Auto-Connect Wi-Fi. Expérimenté dans le Sud-Est, il sera déployé dans toute la France en juin. Le principe est simple et plutôt bien vu.
Un abonné SFR 3G+ pourra, à travers une application à installer sur son smartphone (iPhone uniquement pour le moment) se connecter au Wi-Fi ouvert des box ADSL des abonnés SFR. Surtout, le mobile se connecte automatiquement et sans coupure au réseau sans fil le plus rapide.
"4 millions d'abonnés ADSL SFR sur 5 millions ont ouvert leur box au Wi-Fi communautaire, c'est donc 4 millions de hotspots pour nos abonnés mobiles", souligne Jérémie Manigne, directeur général innovation, services et contenus de SFR.
Evidemment, le débit de l'abonné ADSL est prioritaire et n'est jamais impacté par l'usage d'un tiers. Pour l'utilisateur mobile, c'est l'assurance de ne jamais perdre une vraie connexion très haut débit mobile lorsqu'il n'est pas couvert en 3G par exemple, ou lorsqu'il souhaite limiter sa consommation data 3G.
Autant de briques qui permettent à SFR de proposer une offre homogène, sans rupture. L'argument a du sens même s'il est repris par la concurrence, notamment Orange qui a également annoncé l'extension de son réseau à 42 Mb/s. Reste à savoir s'il trouvera de l'écho auprès des consommateurs.
Il s'agit également pour l'opérateur de se distinguer au plus vite d'un Free Mobile encore absent du très haut débit mobile. "La différenciation se fera par le réseau" tentent de croire les géants français dont les finances sont aujourd'hui sous pression alors qu'ils doivent maintenir leurs investissements.
SFR souligne avoir dépensé 1,6 milliard d'euros dans son réseau, le retour sur investissement est donc fébrilement attendu d'autant plus que les sources de revenus sont happés par les géants du Web...
Business -
L'opérateur annonce l'arrivée de la 4G début 2013, des
déploiements sont déjà en cours à Lyon et à Montpellier. Mais il entend
se distinguer de la concurrence en assurant une continuité de service
homogène et sans rupture grâce au HSPA+ et à Auto Connect Wi-Fi.
Marseille - Premier à lancer en France la 3G, SFR n'entend pas perdre son rôle de pionnier dans la 3G+ et la 4G. Alors que Bouygues Telecom et Orange ont déjà annoncé leurs plans en la matière, avec des lancements début 2013, SFR a convié la presse à Marseille pour détailler sa stratégie.
Pas vraiment de surprises. L'opérateur annonce des déploiements déjà en cours à Lyon et Montpellier, un pilote à Marseille et prévoit une ouverture commerciale début 2013 (contre fin 2012 chez Bouygues).
Reste le problème des déploiements des antennes, de plus en plus contesté par les riverains et qui risque d'impacter les calendriers (voir notre article).
Comme ses concurrents, la filiale de Vivendi table sur des débits pratiques autour des 30/40 Mb/s mais souligne que la différence ne se fera pas là.
"Le discours commercial se fera sur la faible latence qui permet par exemple de lancer une vidéo en streaming sans aucun buffering ou participer à des jeux multijoueurs. Ce sont par les usages que se fera la séduction. Une fois que l'on goûte à la 4G, on ne revient plus en arrière", nous explique Pierre-Alain Allemand, directeur général Réseaux de SFR.
"On creuse l'écart avec la concurrence"
Reste que ces arguments sont également exploités par la concurrence. Mais SFR entend se distinguer par la qualité globale de son réseau très haut débit mobile et l'innovation. "Il faut éviter que les utilisateurs passent de la 4G à la 2G selon l'endroit où il se trouve", ajoute le responsable. "La 4G, c'est d'abord un bon réseau 3G+ et HSPA+".
Sur ce terrain, SFR s'estime au-dessus de ses petits camarades. Sa 3G+ couvre 98,5% de la population : "On creuse l'écart avec la concurrence", lance avec malice Pierre-Alain Allemand.
Pour assurer une bonne continuité de service, SFR continue le travail sur les débits de la 3G+ et du HSPA+. Ce dernier se hisse désormais à 21,2 Mb/s pour 52% de la population (88% à fin 2012) et même 42,4 Mb/s (théorique) pour 30% de la population (63% à la fin de l'année).
"Cette couverture est très importante", répète le directeur. "Etant donné que le LTE sera déployé par plaques, il faut proposer une alternative proche et éviter l'effet "déceptif". Le HSPA+ à 42 Mb/s, c'est la vitesse de la 4G sans la technologie de la 4G".
Attention néanmoins, la plupart des équipements ne sont pas encore compatibles avec cette vitesse (outre le nouvel iPad, des terminaux devraient arriver cet été) et il faudra payer plus cher son abonnement pour en profiter.
Une expérience homogène, sans rupture
"Le 21 Mb/s sera offert à tous nos clients gratuitement dès le 11 avril, sauf les clients RED plafonnés à 7 Mb/s. Le 42 Mb/s sera soumis à une offre spécifique pour les terminaux compatibles", précise Pierre-Alain Allemand.
Autre point de distinction, le service Auto-Connect Wi-Fi. Expérimenté dans le Sud-Est, il sera déployé dans toute la France en juin. Le principe est simple et plutôt bien vu.
Un abonné SFR 3G+ pourra, à travers une application à installer sur son smartphone (iPhone uniquement pour le moment) se connecter au Wi-Fi ouvert des box ADSL des abonnés SFR. Surtout, le mobile se connecte automatiquement et sans coupure au réseau sans fil le plus rapide.
"4 millions d'abonnés ADSL SFR sur 5 millions ont ouvert leur box au Wi-Fi communautaire, c'est donc 4 millions de hotspots pour nos abonnés mobiles", souligne Jérémie Manigne, directeur général innovation, services et contenus de SFR.
Evidemment, le débit de l'abonné ADSL est prioritaire et n'est jamais impacté par l'usage d'un tiers. Pour l'utilisateur mobile, c'est l'assurance de ne jamais perdre une vraie connexion très haut débit mobile lorsqu'il n'est pas couvert en 3G par exemple, ou lorsqu'il souhaite limiter sa consommation data 3G.
Autant de briques qui permettent à SFR de proposer une offre homogène, sans rupture. L'argument a du sens même s'il est repris par la concurrence, notamment Orange qui a également annoncé l'extension de son réseau à 42 Mb/s. Reste à savoir s'il trouvera de l'écho auprès des consommateurs.
Il s'agit également pour l'opérateur de se distinguer au plus vite d'un Free Mobile encore absent du très haut débit mobile. "La différenciation se fera par le réseau" tentent de croire les géants français dont les finances sont aujourd'hui sous pression alors qu'ils doivent maintenir leurs investissements.
SFR souligne avoir dépensé 1,6 milliard d'euros dans son réseau, le retour sur investissement est donc fébrilement attendu d'autant plus que les sources de revenus sont happés par les géants du Web...


Sécurité
- La Commission européenne a proposé la création de cet organe de lutte
contre toutes les formes de cybercriminalité. Il aura notamment pour
mission de protéger les citoyens contre l’usurpation d’identité et le
piratage sur les réseaux sociaux.

Aujourd’hui,
la France compte seulement 655 000 abonnés connectés à Internet par la
fibre optique, bénéficiant ainsi du très haut débit (THD), ce qui
représente environ 2% de l’ensemble des abonnés. Pour autant, quelques
5,9 millions de foyers sont potentiellement raccordables à la fibre
optique soit 21% des foyers. Le Centre d’Analyse Stratégique vient de publier un rapport dans lequel il formule 7 propositions pour accélérer la marche vers le Très Haut Débit.
Assurer
un suivi attentif de la réalité du déploiement et des engagements pris
par les opérateurs et définir, au besoin, de nouvelles mesures de
régulation, y compris locales.
Renforcer
la coopération entre les opérateurs et les collectivités, assurer la
clarté et le respect des engagements et disposer d’un tableau de bord de
référence pour tous les acteurs.
Renforcer
l’enveloppe de soutien aux projets des collectivités locales par la
mise en œuvre effective et pérenne du Fonds d’aménagement numérique des
territoires.
Informer l’usager de l’existence et de l’intérêt du très haut débit et favoriser l’essor d’offres et de services spécifiques.
Promouvoir
une diversification des offres tenant compte de la qualité des accès
utilisés ainsi que de fonctionnalités additionnelles du terminal et des
contenus couplés, tout en veillant à la transparence de la grille
tarifaire.
Faciliter
le déploiement de la fibre optique jusque chez l’abonné en levant les
derniers freins réglementaires et techniques et en formant rapidement le
nombre nécessaire de techniciens installateurs spécialisés dans le
déploiement de la fibre optique.
Investir
dans des technologies alternatives de montée en débit dans les zones
peu denses, là où la demande est urgente et ne peut faire, à court et
moyen termes, l’objet d’investissements en fibre optique à coût
raisonnable.
Chiffres
- Audience cumulée des sites de streaming et téléchargement direct non
prise en compte, représentation graphique plus favorable, sources
partisanes… Si Hadopi et Nicolas Sarkozy revendiquent un succès «
indiscutable », ce bilan est en réalité sujet à débat.
Réglementation -
Passer un appel ou envoyer un SMS depuis l'étranger reste
toujours un luxe. Il sera un peu plus abordable à partir de juillet
prochain.








