La
seconde intercalaire ajoutée à la dernière minute de la dernière heure
du mois de juin peut paraître anodine, mais elle n'a pas été bien vécue
par plusieurs grosses plateformes communautaires d'Internet, ainsi que
par certains programmes utilisant le Network Time Protocol.
La dernière minute de la dernière heure du samedi 30 juin 2012 comptait, en tout, 61 secondes : l'objectif de la manœuvre était d'ajuster l'horloge atomique avec le Temps Universel (UT), qui correspond à l'orientation de la Terre par rapport aux étoiles. Une action qui est effectuée selon les observations réalisées depuis 1972 : depuis cette année-là, ce sont 24 secondes qui ont été rajoutées. Il n'y en avait pas eu depuis 2009.
Si cette seconde intercalaire divise la communauté scientifique, pour le quotidien de la grande majorité des gens, elle n'a pas d'impact… sauf que, cette année, plusieurs protocoles et programmes n'étaient pas préparés à ce phénomène et n'ont pas digéré cette seconde de plus : ce fut notamment le cas de Java, MySQL ou encore du noyau Linux. Selon les informations recoupées par Wired, les systèmes informatiques exploitant le Network Time Protocol (NTP) leur permettant de rester calés sur l'horloge atomique, et qui n'auraient pas été préparés à cette seconde supplémentaire, n'ont tout simplement pas su comment l'interpréter.
Des dysfonctionnements variés ont été constatés, allant de surcharges CPU entraînant des ralentissements au crash pur et simple des serveurs des services exploitant des technologies touchées. Reddit, de son côté, a expliqué sur Twitter avoir rencontré des problèmes liés à Java et plus précisément à la base de données open source Cassandra, basée sur le langage. Java a également posé problème à Mozilla sur la plateforme Hadoop. Côté serveurs Linux, BuzzFeed rapporte que Foursquare, Yelp, LinkedIn, Gawker, Meetup, StumbleUpon et bien d'autres ont été victimes de dommages collatéraux.
Une situation très pénalisante pour ces services, alors que le Web se remettait à peine d'une panne du cloud d'Amazon, survenue à la suite d'une tempête en Virginie, et qui avait mis hors-service des plateformes comme Netflix vendredi soir.
Dans la majeure partie des cas, les bugs entraînés par cette seconde additionnelle ont été réglés au bout de quelques heures. On notera au passage que certaines entreprises avaient anticipé ce genre de souci : c'est le cas de Google qui avait publié dès septembre 2011 des pistes pour éviter tout problème.
La dernière minute de la dernière heure du samedi 30 juin 2012 comptait, en tout, 61 secondes : l'objectif de la manœuvre était d'ajuster l'horloge atomique avec le Temps Universel (UT), qui correspond à l'orientation de la Terre par rapport aux étoiles. Une action qui est effectuée selon les observations réalisées depuis 1972 : depuis cette année-là, ce sont 24 secondes qui ont été rajoutées. Il n'y en avait pas eu depuis 2009.
Si cette seconde intercalaire divise la communauté scientifique, pour le quotidien de la grande majorité des gens, elle n'a pas d'impact… sauf que, cette année, plusieurs protocoles et programmes n'étaient pas préparés à ce phénomène et n'ont pas digéré cette seconde de plus : ce fut notamment le cas de Java, MySQL ou encore du noyau Linux. Selon les informations recoupées par Wired, les systèmes informatiques exploitant le Network Time Protocol (NTP) leur permettant de rester calés sur l'horloge atomique, et qui n'auraient pas été préparés à cette seconde supplémentaire, n'ont tout simplement pas su comment l'interpréter.
Des dysfonctionnements variés ont été constatés, allant de surcharges CPU entraînant des ralentissements au crash pur et simple des serveurs des services exploitant des technologies touchées. Reddit, de son côté, a expliqué sur Twitter avoir rencontré des problèmes liés à Java et plus précisément à la base de données open source Cassandra, basée sur le langage. Java a également posé problème à Mozilla sur la plateforme Hadoop. Côté serveurs Linux, BuzzFeed rapporte que Foursquare, Yelp, LinkedIn, Gawker, Meetup, StumbleUpon et bien d'autres ont été victimes de dommages collatéraux.
Une situation très pénalisante pour ces services, alors que le Web se remettait à peine d'une panne du cloud d'Amazon, survenue à la suite d'une tempête en Virginie, et qui avait mis hors-service des plateformes comme Netflix vendredi soir.
Dans la majeure partie des cas, les bugs entraînés par cette seconde additionnelle ont été réglés au bout de quelques heures. On notera au passage que certaines entreprises avaient anticipé ce genre de souci : c'est le cas de Google qui avait publié dès septembre 2011 des pistes pour éviter tout problème.
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