A lire sur: http://www.zdnet.fr/actualites/cnil-un-nombre-record-de-plaintes-et-une-culture-de-la-cybersurveillance-39773988.htm#xtor=EPR-100
Chiffres
- Illustration des dérives des entreprises en matière d’exploitation
des données personnelles ou plus grande sensibilité des citoyens, le
nombre de plaintes enregistrées par la Cnil en 2011 a été de 5.738, un «
record ». L’autorité pointe une hausse de 59% des plaintes liées à de
la « cybersurveillance ».
Dès mars, le gendarme français des données personnelles annonçait un bond du nombre de plaintes reçues en 2011 par rapport à l’année précédente. Cette inflation a été confirmée par la Cnil à l’occasion de la présentation de son rapport d’activité.
Sur le terrain de la confidentialité, le bilan n’est donc pas fameux. La Cnil parle en effet d’un « nombre record de plaintes ». Au cours de l’année dernière, l’autorité en totalise 5.738. C’est 19% de plus qu’en 2010.
Droit à l'oubli : une préoccupation des internautes français
La Cnil explique
en partie cette hausse par « l'intérêt de plus en plus marqué des
personnes pour la protection de leurs données et de la sensibilité de
cette question à l'ère du numérique » ainsi que par la facilitation de
la démarche pour déposer une plainte via un service en ligne.
« 26% des plaintes ont été reçues via cnil.fr en 2011, chiffre désormais supérieur à 40% depuis le début de l'année 2012 » indique d’ailleurs la Cnil.
L’examen de l’objet de ces plaintes permet par ailleurs de relever des tendances : l’attachement des citoyens au « droit à l’oubli » avec +42% de plaintes (pour un total de 1.000 plaintes enregistrées en 2011) et un penchant des employeurs pour la cybersurveillance.
Les dispositifs « mis en œuvre par l'employeur pour contrôler l'utilisation des outils informatiques et l'accès à la messagerie électronique » ont été visés par un nombre croissant de plaintes en 2011 (+59%).
A ces dernières s’ajoutent des plaintes liées à la gestion des ressources humaines (670 plaintes), dont la moitié « concerne spécifiquement la surveillance des salariés. » La Cnil précise enfin recevoir un nombre important de plaintes dans les secteurs de la banque, du crédit, et en lien avec la gestion de fichiers commerciaux.

Dès mars, le gendarme français des données personnelles annonçait un bond du nombre de plaintes reçues en 2011 par rapport à l’année précédente. Cette inflation a été confirmée par la Cnil à l’occasion de la présentation de son rapport d’activité.
Sur le terrain de la confidentialité, le bilan n’est donc pas fameux. La Cnil parle en effet d’un « nombre record de plaintes ». Au cours de l’année dernière, l’autorité en totalise 5.738. C’est 19% de plus qu’en 2010.
Droit à l'oubli : une préoccupation des internautes français

« 26% des plaintes ont été reçues via cnil.fr en 2011, chiffre désormais supérieur à 40% depuis le début de l'année 2012 » indique d’ailleurs la Cnil.
L’examen de l’objet de ces plaintes permet par ailleurs de relever des tendances : l’attachement des citoyens au « droit à l’oubli » avec +42% de plaintes (pour un total de 1.000 plaintes enregistrées en 2011) et un penchant des employeurs pour la cybersurveillance.
Les dispositifs « mis en œuvre par l'employeur pour contrôler l'utilisation des outils informatiques et l'accès à la messagerie électronique » ont été visés par un nombre croissant de plaintes en 2011 (+59%).
A ces dernières s’ajoutent des plaintes liées à la gestion des ressources humaines (670 plaintes), dont la moitié « concerne spécifiquement la surveillance des salariés. » La Cnil précise enfin recevoir un nombre important de plaintes dans les secteurs de la banque, du crédit, et en lien avec la gestion de fichiers commerciaux.
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