mardi 14 mai 2013

13 freins et obstacles à l’adoption des Réseaux Sociaux d’Entreprise (#RSE)

A lire sur:  http://www.demainlaveille.fr/2013/05/13/13-freins-et-obstacles-a-ladoption-des-reseaux-sociaux-dentreprise-rse/

Tout comme les dispositifs de veille, la mise en place d’un réseau social d’entreprise (RSE) ne s’improvise pas, et nécessite un certain nombre de prérequis pour augmenter les chances de sa réussite et sa viabilité dans le temps pour l’ensemble de l’organisation. Plusieurs freins sont en effet à l’origine de blocages dans l’adoption des RSE malgré les efforts fournis, et ils trouvent majoritairement leur origine dans le rapport de l’entreprise à la notion de collaboration. A ce titre, voici une liste non exhaustive des freins et obstacles fréquemment rencontrés lors de la mise en place d’un RSE. Il est à noter que ces freins ne sont pas complètement indépendants, et majoritairement, c’est un ensemble d’obstacles qui justifient l’échec du projet, et non pas un seul et unique paramètre.
  • La connaissance c’est le pouvoir : certains trouvent et justifient leur légitimité par l’accès à certains types d’informations qu’ils n’ont pas envie de partager, par crainte de perte de pouvoir interne. Le partage est perçu comme s’ils étaient dépossédés d’un objet de valeur.
  • La peur du changement : nouvelles méthodes, nouveaux processus, de l’incertitude et un manque de visibilité créent une atmosphère défavorisant l’adoption du RSE par les collaborateurs, puisque ça les pousse à sortir de leur zone de confort.
  • Les habitudes : bonnes ou mauvaises, elles sont très dures à changer, surtout avec l’âge. Quand les collaborateurs sont habitués à une logique du secret ou de la gestion en mode d’urgence, il est clair qu’il y a de fortes chances que l’adoption de nouvelles habitudes de travail devient plus dure.
  • Les procédés rigides : ou l’exécution sans réflexion prime sur tout le reste. Une dynamique collective avec un RSE nécessite plus d’espace et d’autonomie aux collaborateurs.
  • Le syndrome de « Qu’est ce que j’y gagne ? » : il est compréhensible que chaque collaborateur s’interroge sur la valeur ajoutée que peut lui apporter sa contribution/participation à un RSE mais ce comportement peut se transformer en mouvement de blocage et d’attentisme collectif, vu les divergences et attentes variées et diverses de chacun des collaborateurs.
  • Un temps de travail inadapté : Plusieurs projets RSE n’intègrent pas que l’implication de chaque collaborateur dans cette dynamique se fait sur son temps de travail qui est déjà compressé par les missions et activités du quotidien. Donc si le RSE vient en plus se rajouter à une journée déjà remplie, il y a de fortes chances que l’adoption soit très faible. L’idéal étant de revoir les profils de missions en allouant/accordant un temps spécifique à la collaboration.
  • Absence de support du Top-Management : Autrement dit, juste des discours, avec du financement mais sans plus. Tant qu’ils ne donnent pas l’exemple et ne s’y investissement pas personnellement, ça risque de coincer.
  • Un management intermédiaire sceptique : »Ouais, on a déjà vu ça avec les intranets, c’est un truc de la DSI qu’ils veulent nous rajouter, ça marchera pas ! » Ce maillon est l’une des clefs de réussite d’un projet RSE, car s’ils ne sont pas convaincus de l’utilité et de l’apport du RSE, leurs équipes ne suivront pas.
  • Une boîte à outils vide, pauvre ou très dense : sans outils, le projet ne fonctionne pas, mais il ne faut pas non plus que ça se transforme en arsenal militaire avec un risque de confusion et de lourdeur bureautique renforcé.
  • Absence d’un accompagnement et d’une formation adéquats : matériel pédagogique, sessions de sensibilisation et de communication ciblées, formation technique et fonctionnelle sont tous nécessaires pour améliorer et favoriser l’adoption d’un RSE.
  • Absence d’autonomie accordée aux collaborateurs : le risque est de se transformer en exécuteur de tâche automatique, en voulant faire respecter les processus.
  • La peur du rejet : Vous avez des contributions à proposer et des idées à partager mais les expériences précédentes n’ont pas été concluantes et ça devient alors un frein, car vous estimez que votre avis ne sera pas pris en compte ou n’est pas suffisamment à l’hauteur.
  • Les contraintes juridiques, informatiques et de sécurité : c’est un risque majeur, le tout est de trouver un équilibre adéquat entre ouverture et protection des données confidentielles.

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