A lire sur: http://www.tomshardware.fr/articles/dioxyde-de-titane-batterie,1-37772.html
Eesha Khare Eesha
Khare a remporté le deuxième prix de la foire internationale des
sciences et de l’ingénierie d’Intel avec sa batterie en dioxyde de
titane capable de se recharger en 30 secondes. Elle affirme dans une
vidéo sur YouTube
vouloir utiliser le prix de 50 000 $ pour financer son éducation à
Harvard et poursuivre ses recherches dans le domaine du stockage
d’énergie.
Or, dans le domaine du stockage énergétique, les structures ne sont pas proportionnelles. Ce n’est pas parce que l’on accroît la capacité de la cellule, que l’on alimente nécessairement des produits plus importants, comme des smartphones ou une voiture. Il y a des considérations thermiques, énergétiques et voltaïques qui posent de nouveaux défis. Bref, passer de la diode au smartphone demandera de nombreuses années.
Les travaux de Mlle Kahre sont originaux, car ils montrent qu’en utilisant un processus d’hydrogénation et du polyaniline (un polymère semiconducteur), on peut créer une batterie en dioxyde de titane semi-flexible, tolérant un nombre important de cycles de charge-décharge (10 000 cycles, selon ses conclusions). De plus, l’utilisation de cet électrolyte solide est nettement plus écologique, contrairement aux solutions liquides actuelles qui se déversent dans l’environnement. Enfin, sa flexibilité ouvre la voie à de nombreuses applications.
Son projet a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais nous ne pouvons que saluer l’ingéniosité et l’élégance de la solution qu’elle a présentée. Le premier prix du concours a été décerné à un étudiant roumain pour ses travaux en intelligence artificielle portant sur la création d’une voiture sans pilote bon marché.
Des travaux intéressants, mais pas révolutionnaires comme certains le laissent entendre
Contrairement à ce que nous avons pu lire chez certains de nos confrères, il n’est en aucun cas question d’une batterie capable de recharger un smartphone en 30 secondes. Son prototype se recharge en 30 secondes, mais il ne peut alimenter qu’une diode pendant une durée qui n’a pas été divulguée.Or, dans le domaine du stockage énergétique, les structures ne sont pas proportionnelles. Ce n’est pas parce que l’on accroît la capacité de la cellule, que l’on alimente nécessairement des produits plus importants, comme des smartphones ou une voiture. Il y a des considérations thermiques, énergétiques et voltaïques qui posent de nouveaux défis. Bref, passer de la diode au smartphone demandera de nombreuses années.
Promouvoir le dioxyde de titane, ses propriétés et ses avantages électriques et environnementaux
Le super-condensateur de Mlle Khare est néanmoins très intéressant, car il explore un matériau de plus en plus populaire dans le monde de la recherche, le dioxyde de titane, qui reste néanmoins dans l’ombre médiatique du graphène. Son usage dans les batteries n’est certainement pas nouveau (cf. « Du dioxyde de titane dans nos batteries ») et l’engouement des chercheurs autour du dioxyde de titane a grandi depuis son utilisation dans les memristors en 2008.Les travaux de Mlle Kahre sont originaux, car ils montrent qu’en utilisant un processus d’hydrogénation et du polyaniline (un polymère semiconducteur), on peut créer une batterie en dioxyde de titane semi-flexible, tolérant un nombre important de cycles de charge-décharge (10 000 cycles, selon ses conclusions). De plus, l’utilisation de cet électrolyte solide est nettement plus écologique, contrairement aux solutions liquides actuelles qui se déversent dans l’environnement. Enfin, sa flexibilité ouvre la voie à de nombreuses applications.
Son projet a encore beaucoup de chemin à parcourir, mais nous ne pouvons que saluer l’ingéniosité et l’élégance de la solution qu’elle a présentée. Le premier prix du concours a été décerné à un étudiant roumain pour ses travaux en intelligence artificielle portant sur la création d’une voiture sans pilote bon marché.
Eesha Khare et sa batterie en dioxyde de titane
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